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vendredi 3 août 2012

Les carnets secrets de Miranda (Julia Quinn)

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Faut croire que j'étais en manque depuis ma lecture de La chronique des Bridgerton car lorsque j'ai vu que ce roman de Julia Quinn était réédité, j'ai de suite eu envie de le lire !

Bon, n'allez pas croire que c'est une romance exceptionnelle qui se distingue du lot mais tout de même, c'est une valeur sure, un roman sur lequel on peut jeter son dévolu en étant certaine qu'il jouera pleinement son rôle : détente et soupirs énamourés ! Ahem. Bref.

Miranda est la meilleure amie d'Olivia qui a elle-même deux frères. Celui qui nous intéresse en l’occurrence, c'est le frère aîné, Nigel, le vicomte Turner (oui, encore une romance victorienne, que voulez-vous, la chair est faible) qui vient de perdre son épouse. Le jeune veuf n'est pas en proie à un immense chagrin, bien au contraire, il se réjouit d'être enfin débarrassé de son abominable épouse qui le trompait éhontément. Miranda, elle, est amoureuse de Nigel depuis sa plus tendre enfance, depuis que celui-ci lui a donné confiance en elle. 
- Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. - Pardonnez-moi, cela m'a échappé !! Je donne peut-être l'impression, comme ça, que je n'ai pas aimé ou bien que je suis lassée par toutes ces romances, mais que nenni ! Non, c'est juste que le schéma est toujours le même et que je ne sais pas en parler, donner envie de lire de la romance. Pourtant Les carnets secrets de Miranda en est un bel échantillon. Si je ne vous ai pas convaincues, tant pis !

Titre original : The secret diaries of Miss Miranda Cheever
Traduit de l'américain par Myra Bories
J'ai lu (Aventures & Passions), 312 pages, 2007 pour l'édition originale, 2012 pour l'édition française

jeudi 14 juin 2012

La chronique des Bridgerton T8 ~ Gregory (Julia Quinn)

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Last but not least, voici enfin (tout vient à point à qui sait attendre) le tome 8 de la saga des Bridgerton. Il est consacré à Gregory, le plus jeune des frères. Gregory est un romantique dans l'âme, il croit au grand amour sans l'avoir vécu, est persuadé que quelque part l'attend sa future femme. Ce qu'il lui faut, c'est juste de la patience, et un jour il connaîtra enfin l'amour, le vrai, celui qui éclipse tout le reste. De cela, il est convaincu, et il en veut pour preuve les mariages d'amour de tous ses frères et soeurs. Alors, pourquoi pas lui ?

Bon, je ne vous cache pas que la première partie est très (trop) longue et que l'histoire ne décolle pas, c'est limite ennuyeux par moments. Gregory a enfin trouvé l'amour avec un grand A et il assomme le lecteur avec son obsession pour l'être aimé sans prendre un seul instant conscience que ladite demoiselle ne partage pas les mêmes sentiments à son égard. Ce qui est tout de même ballot, n'est-ce pas ?!
Une fois que notre écervelé de service a pris deux minutes pour réfléchir un peu à la situation et admettre que son affection n'est pas payée en retour, la suite se révèle nettement plus intéressante pour la lectrice en mal de sensations fortes (!). Il faut cependant avouer que l'intrigue ne suit pas toujours le chemin de la logique, qu'importe, nous suivons sans déplaisir les personnages dans leur aventure rocambolesque. 

Voilà un tome sympathique pour clore comme il se doit cette saga familiale. Ma préférence va définitivement aux tomes 2, 3, 4 et 6, avec sans-doute une place de chou-chou pour le 4.

Merci pour ce charmant voyage Madame Quinn !

Le billet de Pimpi

Titre original : On the way to the wedding
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu (Aventures & Passions), 438 pages, 2006 pour l’édition originale, 2010 pour la traduction française

mardi 12 juin 2012

La chronique des Bridgerton T7 ~ Hyacinthe (Julia Quinn)

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Vous reprendrez bien un peu de Bridgerton ?!

Nous voici arrivés au tome 7 et nous retrouvons Hyacinthe, le dernier enfant de la fratrie, née après le décès de son père. Comme ses soeurs aînés, Hyacinthe est une jeune femme au caractère affirmé, intelligente et curieuse. Rien donc, de la jeune vierge effarouchée qui fait tapisserie dans les salles de bal. Son futur époux (je ne spoile pas, je vous rappelle que c'est un roman de la collection Aventures et passions !) n'est autre que Gareth Saint-Clair. Son nom ne vous dit peut-être rien, mais sachez qu'il s'agit du petit-fils de la fameuse Lady Danbury, celle-là même qui avait lancé un défi dans le tome 4 afin de démasquer Lady WHistledown. La vieille dame n'a pas sa langue dans sa poche et c'est un personnage que j'apprécie beaucoup dans cette série. 

Hyacinthe n'est certes pas mon tome préféré mais il reste plaisant à lire. Il y a moins de sensualité et de jeu de séduction dans ce roman que dans ceux consacrés aux frères Bridgerton, c'est probablement son principal défaut. Néanmoins je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai apprécié de retrouver les personnages qui me sont chers !

Titre original : It's in his kiss
Traduit de l'américain par Arnaud du Rengal
J'ai lu (Aventures & Passions), 308 pages, 2005 pour l’édition originale, 2007 pour la traduction française

samedi 9 juin 2012

La chronique des Bridgerton T6 ~ Francesca (Julia Quinn)

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Souvenez-vous (bon, mon billet ne date pas de l'année dernière non plus, faudrait pas exagérer tout de même !), le tome précédent consacré à Eloïse m'avait déçue et je me demandais si cela était le signe que la série allait faiblissant. Que nenni ! 
Voilà un sixième opus qui m'a réconciliée avec la série et m'a fait revoir mon jugement. 

Francesca est le sixième enfant de la fratrie des Bridgerton et troisième fille après Daphné et Eloïse. Pour une fois, nous ne sommes pas en présence d'une jeune femme qui cherche un époux saison après saison puisque Francesca a déjà convolé en justes noces avec le Comte de Kilmartin (John pour les intimes). La jeune femme est amoureuse et épanouie en ménage mais la mort vient lui prendre son époux. Elle cherche alors du réconfort auprès du cousin de John, Michael. Du vivant de John le trio s'entendait à merveille, et Michael était un véritable ami pour Francesca. C'est le seul à part elle-même qui connaissait parfaitement et aimait John, aussi c'est naturellement que la jeune veuve se tourne vers lui. Or, à son grand étonnement, Michael se révèle distant et froid. 

Bon, l'idée d'une idylle entre une veuve et le meilleur ami/frère/cousin (rayez la mention inutile) de son mari  n'a rien d'original je le reconnais, mais l'histoire est bien écrite et ces deux personnages meurtris m'ont vraiment touchée. J'ai été émue par leur sentiment d'abandon, de vide, leur chagrin et leur colère, j'ai eu envie de les pousser l'un dans les bras de l'autre, désespérée de les voir s'emmurer dans leur solitude. La façon dont c'est raconté est assez réaliste je trouve, chacun avec ses doutes, ses interrogations, son sens du devoir...

Voilà un très beau sixième tome, chers lectrices.

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7/8

Le billet de Pimpi


Titre original : When he was wicked
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu (Aventures & Passions), 375 pages, 2004 pour l’édition originale, 2010 pour la traduction française

lundi 4 juin 2012

La chronique des Bridgerton T5 ~ Eloïse (Julia Quinn)

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J'ai négligé trop longtemps ce salon, que les lecteurs m'en excusent, la reprise des programmes est imminente. 
Il me reste quelques tomes de la série des Bridgerton à vous présenter et par la suite, promis juré, je chroniquerai d'autres lectures, parce qu'il n'y a pas que la collection Aventures & Passions dans la vie (même si on aurait tendance à s'imaginer le contraire au vu de mes derniers billets !). Si, si.

Disons-le tout de go, ce tome 5 est celui que j'ai le moins aimé de la série. Il n'a pas le panache de ses prédécesseurs, son héros masculin manque cruellement d'attrait et l'intrigue est somme toute assez insipide. On est bien loin des premiers tomes consacrés aux frères Bridgerton et il faudra que le lecteur pardonne ce faux pas à l'auteur qui nous avait habitués à bien mieux.

Eloïse est donc le cinquième rejeton de la famille Bridgerton, famille dans laquelle, rappelons-le, les enfants sont baptisés par ordre alphabétique selon leur rang de naissance... Au moment où notre histoire commence, Eloïse est âgée de 28 ans et est  considérée comme une vieille fille, statut auquel elle s'est plus ou moins résignée jusqu'à ce que sa meilleure amie (du même âge) ait épousé son frère Colin. Ce mariage laisse entrevoir à la jeune femme la possibilité pour elle aussi de trouver l'amour... et un mari ! Or, il se trouve que, depuis quelques temps, elle entretient une relation épistolaire avec Sir Phillip, mari de sa cousine qui vient de mourir. Sir Philip est désemparé depuis la mort de son épouse et cherche une femme pour élever ses enfants et lui tenir chaud dans le lit conjugal (je n'invente rien, ce personnage est totalement dépourvu de romantisme, que voulez-vous !). Peut-être Mademoiselle Bridgerton ferait-elle l'affaire ? C'est ainsi que cette dernière va recevoir une demande en mariage au détour d'une lettre. Comme Eloïse est une aventurière dans l'âme, elle décide donc d'aller rencontrer Sir Phillip pour savoir s'il ferait un bon époux. Pragmatisme quand tu nous tiens... Bref, vous en conviendrez, rien de bien affriolant dans cette intrigue.

Eloïse, en tant que Bridgerton qui se respecte, n'est pas dénuée de charme, mais son compagnon est tellement fade qu'il l'éclipse totalement, malheureusement pas pour le plaisir du lecteur. Sir Phillip est le cliché du pauvre type inintéressant, en permanence planqué dans ses serres (il est passionné de botanique), fuyant ses enfants et les responsabilités qui vont avec. Du coup le pauvre père ne sait même pas que ses jumeaux sont maltraités par la gouvernante, un comble quand on pense qu'il vit sous le même toit. S'il n'est pas bon père, il ne s'avère hélas pas meilleur séducteur et la cour qu'il fait à Eloïse est juste pathétique. Qu'est-ce qu'elle lui trouve et pourquoi elle s'obstine à rester chez lui, cela reste un parfait mystère pour moi.

Vous l'aurez compris, un tome à oublier, heureusement c'est le seul qui soit mauvais dans la série !


Les billets des copines : Cess et Pimpi


Titre original : To Sir Phillip, with love
Traduit de l'américain par Arnaud du Rengal
J'ai lu (Aventures & Passions), 277 pages, 2003 pour l’édition originale, 2010 pour la traduction française

samedi 19 mai 2012

La chronique des Bridgerton T4 ~ Colin (Julia Quinn)

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Ah les frères Bridgerton ! Anthony, c'était quelque chose, Benedict aussi, mais Colin est certainement celui que j'ai préféré des trois. Il a tout pour plaire, absolument tout. Il est beau, drôle, charmeur. Il a de l'esprit, un talent d'écrivain, sait s'exprimer en public et a le don d'amadouer les foules comme de séduire les demoiselles. Il est galant, se montre un frère et un fils attentionné, a le goût du voyage. Que voulez-vous Mesdames, Colin est le parti idéal ! Cela, Pénélope Featherington l'a compris depuis le plus jeune âge, celui où elle faisait son entrée dans le monde, pas sure d'elle et empruntée. Année après année, elle s'est consumée d'amour pour lui puis elle est devenue son amie, un statut qui la satisfait à défaut d'autre chose. 

Enfin, dans ce quatrième tome nous découvrons l'identité de la mystérieuse Lady Whistledown ! La chronique mondaine dont elle est l'auteur fait fureur au sein de l'aristocratie. Certains l'admirent pour son intelligence et son humour acide, d'autres la détestent pour avoir été les victimes de sa plume acérée. Tous se demandent qui elle est réellement, et le lecteur avec eux, bien entendu. Ce tome consacré à Colin est donc centré à la fois sur l'intrigue amoureuse entre ce dernier et Pénélope et sur la résolution de l'énigme Lady Whistledown. La lecture n'en est que plus jouissive même si l'histoire d'amour est déjà intéressante en elle-même. Colin ne manque décidément pas de charme, et quand il décide de courtiser Pénélope, c'est absolument délicieux. Le Monsieur n'est pas des plus romantiques, il ne sort pas les violons ni les bouquets de fleurs, mais quand il demande la demoiselle en mariage, j'ai cru défaillir, pas moins ! Et comme Pénélope est une jeune femme vive et intelligente, leur relation ne laisse pas indifférent...

Me voici à la moitié de la série, et j'aime toujours autant !


Cécile, Pimpi l'ont lu aussi


Titre original : Romancing Mister Bridgerton
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu (Aventures & Passions), 410 pages, 2002 pour l’édition originale, 2010 pour la traduction française

dimanche 13 mai 2012

La chronique des Bridgerton T3 ~ Benedict (Julia Quinn)

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Quand je vous disais que je ne pouvais plus décrocher de cette série ! 

L'histoire commence avec Sophie Beckett, fille illégitime du Comte de Penwood qui vit depuis le décès de ce dernier avec sa belle-mère et ses deux belles-soeurs. Sa marâtre lui voue une haine féroce et a fait de Sophie sa domestique, pour ne pas dire son esclave. Tandis que ses filles portent de belles robes, Sophie est vêtue de haillons et passe ses journées à trimer pendant que le reste de la famille prend du bon temps.
C'est alors qu'arrive l'invitation au bal masqué organisé par Lady Bridgerton. Sophie ne songe pas un instant qu'elle pourra s'y rendre et pourtant... Avec la complicité des domestiques, Sophie va vivre la plus merveilleuse soirée de son existence. Aussitôt entrée dans la salle de bal, la jeune fille rencontre Benedict, deuxième de la fratrie des Bridgerton. Fuyant les autres invités ils vont passer ensemble des heures délicieuses jusqu'à ce que sonne minuit et que Sophie s'échappe sans même lui avoir révélé son identité. Il ne restera à Benedict qu'un gant et des souvenirs pour raviver sa douleur d'avoir perdu la belle inconnue.

Vous aurez bien entendu reconnu là une adaptation du célèbre conte de Cendrillon mais la suite de l'histoire va s'en détacher un peu. Des années plus tard, Sophie et Benedict vont se retrouver par un hasard fortuit mais lui ne la reconnaîtra pas. Elle avait le visage masqué, à présent il est découvert, ses cheveux sont plus courts et elle a maigri. Le jeune homme sent bien une attirance pour la demoiselle mais ne peut se résoudre à l'aimer tant plane encore sur lui le souvenir de la belle inconnue en robe argentée. 

Ce troisième tome m'a énormément plu à l'instar des précédents. une fois encore Julia Quinn a su m'emporter dans son histoire, me surprendre et me faire rire aussi. La famille Bridgerton est une famille extraordinaire à la fois par sa grandeur mais aussi par l'indéfectible lien qui existe entre ses différents membres. J'aime les retrouver d'un tome à l'autre, assister aux querelles, voir la malice et l'intelligence dont chacun fait preuve. C'est une famille unie mais pas mièvre, loin s'en faut. Et d'ailleurs l'héroïne ne s'y trompe pas, elle se plaît de suite au sein des Bridgerton qui le lui rendent bien.

Vivement la suite !!!

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Les billets de Pimpi et Cécile

Titre original : An offer from a gentleman
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu (Aventures & Passions), 443 pages, 2001 pour l’édition originale, 2009 pour la traduction française

mercredi 9 mai 2012

La chronique des Bridgerton T2 ~ Anthony (Julia Quinn)

100_4794.JPGSix mois ce sont écoulés avant que je ne poursuive la lecture de cette série dont le premier tome m'avait enchantée. N'allez pas en déduire que mon envie avait fondu comme neige au soleil, c'est simplement que les tomes suivants sont épuisés. J'ai donc patienté et une bienfaitrice est venue à mon secours en me prêtant ses exemplaires. Qu'elle en soit ici mille fois remerciée !

Ce deuxième tome est consacré à l'aîné des Bridgerton, Anthony, celui qui a hérité du titre de Vicomte. Le jeune homme qui est toujours célibataire à l'âge de trente ans a enfin décidé de se "ranger" à la stupéfaction de ses frères et soeurs. Anthony ne cherche pas l'amour, il veut même s'en protéger, ce qu'il veut c'est une femme pas désagréable à regarder, intelligente et qui lui donne un héritier. Edwina Sheffield en tant que reine de la saison est donc la candidate idéale pour devenir la future Lady Bridgerton. La jeune femme est d'une grande beauté et ne manque pas d'esprit, l'affaire est réglée, Anthony l'épousera. 
Bien entendu, l'histoire ne va pas se dérouler comme prévu car Kate Sheffiel est décidée à empêcher Anthony d'épouser sa jeune soeur dont elle le juge indigne. 
Commence alors une succession de joutes verbales totalement jouissives pour le lecteur. Ah ! Que j'ai aimé leurs échanges, la perspicacité de Kate et l'agacement d'Anthony. Ces deux-là sont faits pour s'aimer mais ils veulent conserver leur liberté, et vont se battre pour cela. La première partie du roman est absolument délicieuse et piquante, un vrai régal ! Par la suite, comme nos tourtereaux se rapprochent, le ton est certes moins caustique, mais c'est tout de même très plaisant à lire. 

Voilà un excellent deuxième tome que je n'accablerai que d'une seule et unique critique, à savoir sa couverture totalement hideuse ! 
Et je me dois de confesser, chers lecteurs, que me voilà atteinte de Bridgerton-mania...

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6/8

Le billet de Pimpi

Titre original : The Viscount who loved me
Traduit de l'américain par Edwige Hennebelle
J'ai lu (Aventures & Passions), 377 pages, 2000 pour l’édition originale, 2008 pour la traduction française

samedi 19 novembre 2011

La chronique des Bridgerton T1 ~ Daphné et le Duc (Julia Quinn)

Il paraît que Julia Quinn est une valeur sure en matière de romances. Comme c'est un genre que je ne connaissais pas jusqu'à il y a peu, je découvre cet auteur avec ce premier tome de la série des Bridgerton.
Les Bridgerton, c'est une famille nombreuse de huit enfants dont les prénoms se suivent dans l'alphabet. Daphné est la quatrième. Elle est belle, intelligente et convoitée par de nombreux jeunes gens. Cependant, elle n'aspire qu'à la tranquillité et ne cherche pas à se marier tout de suite. Pour lui donner la réplique, Simon Hastings qui revient en Angleterre après avoir parcouru le monde. Dès son retour, le jeune Duc est assailli de toutes part par des mères désireuses de marier leurs filles. 
Ces deux-là vont se rencontrer par hasard et comploter de concert pour qu'on les laisse enfin en paix.

D'emblée l'histoire m'a plu. Daphné n'est pas comme toutes les jeunes filles de son âge, à courir après un mari. Elle est indépendante, vive d'esprit et sait s'imposer malgré des frères un peu trop protecteurs. Simon est son pendant masculin, il se soucie comme d'une guigne des codes de la bonne société, se sent étranger à son titre hérité d'un père qui ne l'a jamais aimé. Voilà une histoire d'amour qui ne verse pas dans la guimauve et n'a rien de conventionnel. C'est un roman qui bouge, qui fait sourire,  donne des papillons dans le ventre. On ne s'ennuie pas en compagnie de nos deux héros qui créent le scandale autour d'eux et se jouent des convenances.
Un excellent premier tome. Nul doute que je lirai la suite !

2/8
L'avis de miss Pimpi, celui Clarabel qui a encore joué son rôle de tentatrice, la vilaine !

Titre original : The Duke and I
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu (Aventures & Passions), 409 pages, 2000 pour l’édition originale, 2008 pour la traduction française