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dimanche 31 décembre 2023

Le fléau (Stephen King)

51_elKMTZYL._SL500_.jpgPrésentation de l'éditeur :

Il a suffi que l’ordinateur d’un laboratoire ultra-secret de l’armée américaine fasse une erreur d’une nanoseconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, se répand sur l’Amérique avec un taux de contamination de 99,4 % et, de New York à Los Angeles, transforme un bel été en cauchemar. Dans ce monde d’apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés. Ils ne se connaissent pas, pourtant chacun veut rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël. Quels seront les chemins pour échapper à ce virus, pour trouver le salut de Mère Abigaël dont le monde en a tellement besoin ?

Les deux volumes de cette histoire ont séjourné bien longtemps dans ma PAL avant que je ne me décide à les lire. En réalité, cela faisait plusieurs années que j'en avais envie, j'avais d'ailleurs failli passer à l'acte en 2020, mais fort heureusement, je m'étais ravisée. Trois ans après, je suis contente d'avoir attendu, car très clairement, en pleine pandémie de Covid, je pense que j'aurais bien flippé avec ce roman !
Un premier tome assez remarquable, mené de mains de maître. Les éléments fantastiques s'insèrent progressivement dans le récit, de manière insidieuse. Dans un premier temps, c'est le réalisme qui prédomine et contribue à instaurer cette ambiance de fin du monde.
Un volume exigeant avec de nombreux personnages et autant de récits secondaires comme aime à le faire Stephen King.
C'était une superbe lecture, totalement immersive et fascinante, efficace.

Le fléau T1
Texte intégral lu par Philippe Sollier
Durée : 23h28
Audiolib, 2023

51f6DHfa-aL._SL500_.jpgPrésentation de l'éditeur :

L’homme sans visage, l’homme noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg, est l’incarnation des fantasmes les plus diaboliques, et essaye de semer la terreur dans ce monde nouveau. Il a choisi Las Vegas comme quartier général pour son entreprise maléfique.
Un groupe d’inconnus et Mère Abigaël reconstruisent le futur depuis la petite ville de Boulder, Colorado. La menace d’un affrontement est imminente.
C’est la fin des Temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.

J'ai beaucoup aimé cette seconde partie. A l'image du premier volume, le récit est dense. King aborde la "reconstruction" du monde, l'envisage sous plusieurs angles, politique, éthique, sociologique. Certains dialogues entre les protagonistes de l'histoire sont passionnants et donnent à réfléchir.
Il y a aussi - c'est même l'idée centrale du bouquin - cette lutte entre le "bien" et le "mal", ce dernier incarné par le mystérieux homme noir. Par moments on nage dans un délire mystico-fantastique auquel j'adhère un peu moins, mais ce n'est pas grave, j'ai adoré cette lecture pour tout ce que l'auteur nous apporte.
C'était magistral.

Le fléau T2
Texte intégral lu par Philippe Sollier
Durée : 23h38
Audiolib, 2023

lundi 31 octobre 2022

Joyland (Stephen King)

51x6_QL_ktL.jpgPrésentation de l'éditeur :

LES CLOWNS VOUS

ONT TOUJOURS FAIT UN PEU PEUR ?

L’ATMOSPHÈRE DES FÊTES

FORAINES VOUS ANGOISSE ?

ALORS, UN PETIT CONSEIL :

NE VOUS AVENTUREZ PAS SUR UNE GRANDE ROUE

UN SOIR D’ORAGE…

***

Joyland ne figurera pas parmi mes romans préférés de Stephen King, mais il m'a tout de même fait passer un super moment de lecture. 
Le travail remarquable du lecteur pour cette version audio y a sans-doute contribué ; j'ai adoré la diction et le timbre de voix d'Aurélien Ringerlheim.
Concernant l'histoire, j'ai découvert un aspect de l'écriture de King que j'avais encore peu perçu jusqu'alors : son talent de conteur. Dans Joyland qui est moins imprégné de fantastique et d'horreur que d'autres de ses romans, la narration prend donc toute sa place et j'ai trouvé que l'écriture était très belle. J'ai également apprécié la construction du récit, dans un va et vient entre passé et présent. Et puis j'ai beaucoup aimé l'univers du monde forain, du parc d'attraction.
Comme à l'habitude avec cet auteur, c'est de suite immersif, on est plongé dans l'histoire dès les premières lignes.

Texte intégral lu par Aurélien Ringelheim
Audiolib, 2014
Durée totale d'écoute : 09h55

lundi 24 octobre 2022

Ecriture, mémoires d'un métier (Stephen King)

9782367628967-001-X.jpgPrésentation de l'éditeur :

Quand Stephen King se décide à écrire sur son métier et sur sa vie, un brutal accident de la route met en péril l'un et l'autre. Durant sa convalescence, le romancier découvre les liens toujours plus forts entre l'écriture et la vie. Résultat : ce livre audio hors norme et génial, tout à la fois essai sur la création littéraire et récit autobiographique. Mais plus encore révélation de cette alchimie qu'est l'inspiration. Une véritable boîte à outil pour apprenti écrivain, qui dévoile les coulisses de Carrie, Ça ou encore Shining. Une fois encore Stephen King montre qu'il est bien plus qu'un maître du thriller : un immense écrivain.

***

Un ouvrage passionnant sur les coulisses du métier d'écrivain, mais aussi un aperçu de la vie de Stephen King.
Ce livre est vraiment un savant mélange entre autobiographie et manuel d'écriture.
Tour à tour drôle, captivant et édifiant, cet essai rédigé comme un récit se lit en un clin d'œil et avec avidité.
Que l'on y cherche des conseils pour écrire ou que l'on soit fan de l'œuvre de Stephen King, Ecriture, mémoires d'un métier est un incontournable.
J'ai passé un super moment en compagnie du grand King et ai appris quantité de choses.

Texte intégral lu par François Montagut
Audiolib, 2020
Durée totale d'écoute : 09h42

lundi 17 octobre 2022

Billy Summers (Stephen King)

9791035411558-001-X.jpgPrésentation de l'éditeur :

L’histoire d’un type bien... qui fait un sale boulot. 

Billy Summers est un tueur à gages, le meilleur de sa profession, mais il n’accepte de liquider que les salauds. Aujourd’hui, Billy veut décrocher. Avant cela, seul dans sa chambre, il se prépare pour sa dernière mission…

À la fois thriller, récit de guerre, road trip et déclaration d’amour à l’Amérique des petites villes, Billy Summers est l’un des romans les plus surprenants dans l’œuvre de Stephen King, qui y a mis tout son génie et son humanité.

***

Je suis passée près du coup de cœur avec ce dernier roman du grand maître Stephen King. Il faut dire aussi que la lecture magistrale de Thierry Blanc a amplifié l'effet d'immersion que j'ai ressenti dès les premières lignes.
J'ai adoré cette lecture audio, retrouver au fil des jours Billy Summers, ce personnage tellement attachant. 
Une fois encore, l'écriture de King m'a éblouie. Sa façon de raconter, de dire, est unique. Sous sa plume, les moindres détails deviennent passionnants. Les scènes d'action sont extrêmement bien rendues, on se croirait dans un véritable film. Et dans le même temps, l'auteur excelle aussi lors des scènes d'introversion.
Bref, c'était génial.

Texte intégral lu par Thierry Blanc
Audiolib, 2022
Durée totale d'écoute : 17h34

vendredi 23 juillet 2021

Série Bill Hodges (Stephen King)

Il y a quelques années de cela, j'ai lu Carnets noirs sans savoir que c'était le deuxième tome de la trilogie consacrée au policier retraité Bill Hodges.
Cette année, j'ai décidé de lire la série dans l'ordre (et donc de relire Carnets noirs). Je chronique ici les trois tomes, mais mon avis sur le deuxième n'est qu'un copié-collé de mon billet d'origine puisque j'ai eu le même ressenti lors de cette seconde lecture.

008283470.jpgCoupDeCoeur2016.pngPrésentation de l'éditeur :

Midwest, 2009. Dans l’aube glacée, des centaines de chômeurs en quête d’un job font la queue devant un salon de l’emploi. Soudain, une Mercedes fonce sur la foule, laissant huit morts et quinze blessés dans son sillage. Le chauffard, lui, a disparu dans la brume, sans laisser de traces. Un an plus tard, Bill Hodges, flic à la retraite qui n’a pas su résoudre l’affaire, reste obsédé par ce massacre. Une lettre du « tueur à la Mercedes » va le sortir de la dépression et de l’ennui qui le guettent.

***

Coup de cœur pour ce premier tome incroyablement prenant. Les personnages sont extrêmement bien travaillés, c'est d'ailleurs, je trouve, le point fort de King dans ses romans. Mention spéciale ici pour le rôle du méchant qui est fascinant de folie et de cruauté.
L'intrigue est géniale, menée de main de maître, tous les éléments s'enchaînent avec virtuosité et la tension va crescendo jusqu'à la toute fin. C'est machiavélique, sombre et totalement jouissif. Du très grand King. 

T1 - Mr. Mercedes
Titre original : Mr. Mercedes
Traduit de l'anglais par Océane Bies et Nadine Gassie
Le livre de poche, 2014 pour l'édition originale et 2016 pour la présente édition française

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Présentation de l'éditeur :

En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Devenu fou de rage depuis la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s'emparer de sa fortune et, surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C'était compter sans les mauvais tours du destin... et la perspicacité du détective Bill Hodges.

***

Le thème central en est l'obsession d'un fan, ici en particulier d'un lecteur.
L'auteur John Rothstein ne publie plus depuis quelques années et a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. L'un d'entre eux, Morris Bellamy, ne va pas parvenir à surmonter sa frustration et va commettre l'irréparable en assassinant tout bonnement John Rothstein. Avant de fuir le lieu du crime, il va s'emparer de précieux carnets d'écriture qui renferment entre autre une suite à la série Jimmy Gold.

Voilà le point de départ du récit qui va rapidement évoluer et se compliquer. Au fil du temps, les nœuds de l'intrigue se resserrent et la tension grimpe de page en page.
Vous devez vous en douter, cette histoire d'obsession, de lecteur compulsif et névrosé m'a beaucoup plu ! Une fois de plus, la plume de Stephen King m'a emportée dans ce roman noir. Les personnages sont terribles et bouleversants, l'atmosphère pesante et oppressante. Avec ce thème autour de la lecture, c'était si je puis le formuler ainsi "la cerise sur le gâteau" et j'ai adoré cette lecture glauque à souhait !

T2 - Carnets noirs
Titre original : Finders Keepers
Traduit de l'anglais par Océane Bies et Nadine Gassie
Le livre de poche, 2015 pour l'édition originale et 2017 pour la présente édition française

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Présentation de l'éditeur :

Dans la chambre 217 de l’hôpital Kiner Memorial, Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, gît dans un état végétatif depuis sept ans, soumis aux expérimentations du docteur Babineau. Mais derrière son rictus douloureux et son regard fixe, Brady est bien vivant. Et capable de commettre un nouveau carnage sans même quitter son lit. Sa première pensée est pour Bill Hodges, son plus vieil ennemi…

***

J'ai légèrement moins apprécié ce troisième et dernier tome pour une raison toute simple, c'est qu'on n'est plus dans le genre policier "pur". En effet, King distille de petits éléments fantastiques là où j'aurais préféré rester dans une intrigue policière classique. Cela dit, comme c'est le maître du genre qui est aux commandes, cela donne tout de même un excellent roman !
J'ai adoré retrouver les personnages de Bill, Holly et Jerome, ce trio totalement improbable mais qui fonctionne à merveille. J'ai aimé retrouver l'ambiance des deux premiers volumes et j'ai terminé cette série avec regrets, c'était vraiment extra !

T3 - Fin de ronde
Titre original : End of Watch
Traduit de l'anglais par Océane Bies et Nadine Gassie
Le livre de poche, 2016 pour l'édition originale et 2019 pour la présente édition française

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lundi 7 mai 2018

Ça (Stephen King)

51QgeRuyklL._SL500_.jpgToujours dans l'optique de poursuivre ma découverte de l'oeuvre de Stephen King, j'ai décidé de m'intéresser à l'un de ses romans les plus célèbres, le fameux Ça.
Comme c'est un joli pavé, j'ai opté pour la version audio et j'ai écouté cette histoire lors de mes trajets maison-travail. De Ça, je savais juste qu'il était question d'une histoire d'horreur et d'un clown maléfique. 

Le récit débute à la fin des années 50 à Derry, une ville fictive créée par l'auteur et située dans le Maine. Un garçonnet de six ans, George, va être sauvagement tué par un clown maléfique dans les égouts. Quelques mois plus tard, son frère Bill et d'autres enfants vont vivre des événements surnaturels terrifiants, à la suite de quoi ils vont former le " Club des ratés " pour tenter de combattre le monstre.
Vingt-sept années plus tard, une nouvelle vague d'horreur va frapper la ville, et les membres du Club des ratés vont se réunir sur les lieux de leur enfance.

Déjà, première chose, je n'ai pas eu peur en écoutant ce livre, et c'est un bon point me concernant, car je craignais de ne pas être capable de lire l'histoire en entier pour cette raison. Pour autant, ce n'est pas un récit exempt de scènes sanglantes et atroces, mais dans l'ensemble j'ai trouvé que cela restait dans des limites supportables. 
Autre point, j'ai découvert en Ça un roman extrêmement dense et riche. Je me doutais bien, pour avoir lu d'autres textes de l'auteur, que le livre ne reposerait pas uniquement sur l'horreur et la disparition brutale d'enfants, cependant Ça a dépassé toutes mes espérances. Stephen King, à travers ses personnages hyper travaillés, emmène le lecteur dans une sorte de récit quasi initiatique et aborde de nombreux thèmes. Ça est en effet avant tout un livre sur l'enfance et sur le passage à l'âge adulte, d'ailleurs l'intrigue repose sur l'idée que seules les personnes ayant gardé une âme d'enfant peuvent voir et lutter contre Ça. C'est justement l'histoire de ce groupe d'enfants, de leur amitié indéfectible, de leur solidarité, qui m'a plu dans ce roman. L'aspect horrifique n'est finalement qu'un prétexte pour confronter les personnages à l'impossible, et les mettre dans des situations extrêmes face auxquelles ils sont contraints de se révéler. 
L'histoire est longue et complexe, pleine de méandres, de va-et-vient entre passé et présent, et il est parfois difficile de ne pas s'y perdre. Bien que quelques passages m'aient semblé longs, j'ai pourtant trouvé ce roman passionnant de bout en bout.
On pourrait parler pendant des heures de cette oeuvre, tant il y a de choses à en dire, mais je ne me sens pas capable de vous en faire une analyse détaillée. Sachez simplement que c'est un magnifique roman, certes sombre, mais avec malgré tout des moments de beauté. Une formidable histoire d'amitié et d'enfance. Stephen King est vraiment un virtuose de l'écriture, il nous emmène très loin avec ce livre. 

Ça (tome 1)
Texte intégral lu par Arnaud Romain
Durée totale d'écoute : 26h26
Audible, 2016

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Ça (tome 2)
Texte intégral lu par Arnaud Romain
Durée totale d'écoute : 21h38
Audible, 2016

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dimanche 19 juin 2016

Carnets noirs (Stephen King)

9782367621227-001-G.jpegJe connais encore peu l'oeuvre de Stephen King puisque ce n'est que le troisième titre que je lis de lui, mais c'est le premier qui n'a aucun caractère fantastique.

Le thème central en est l'obsession d'un fan, ici en particulier d'un lecteur. 
L'auteur John Rothstein ne publie plus depuis quelques années et a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. L'un d'entre eux, Morris Bellamy, ne va pas parvenir à surmonter sa frustration et va commettre l'irréparable en assassinant tout bonnement John Rothstein. Avant de fuir le lieu du crime, il va s'emparer de précieux carnets d'écriture qui renferment entre autre une suite à la série Jimmy Gold. 

Voilà le point de départ du récit qui va rapidement évoluer et se compliquer. Au fil du temps, les nœuds de l'intrigue se resserrent et la tension grimpe de page en page. 
Vous devez vous en douter, cette histoire d'obsession, de lecteur compulsif et névrosé m'a beaucoup plu ! Une fois de plus, la plume de Stephen King m'a emportée dans ce roman noir. Les personnages sont terribles et bouleversants, l'atmosphère pesante et oppressante. Avec ce thème autour de la lecture, c'était si je puis le formuler ainsi "la cerise sur le gâteau" et j'ai adoré cette lecture glauque à souhait !

Texte intégral lu par Antoine Tomé
Audiolib, 2016
Durée totale d'écoute : 14h39

vendredi 9 mai 2014

Les chroniques de Harris Burdick (Collectif)

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J'aime énormément les albums de Chris Van Allsburg et j'ai une affection toute particulière pour Les mystères de Harris Burdick. Aussi, lorsque j'ai su qu'un collectif d'auteurs avait entrepris d'écrire des histoires à partir de ses illustrations, j'ai été très curieuse de les découvrir. 
Ils sont exactement 14 (dont le grand Stephen King, mazette !) à avoir relevé le défi : Sherman Alexie, M. T. Anderson, Kate Dicamillo, Cory Doctorow, Jules Feifer, Stephan King, Tabitha King, Lois Lowry, Gregory Maguire, Walter Dean Myers, Linda Sue Park, Louis Sachar, Jon Scieszka, Chris Van Allsburg.

Dans tous les recueils de nouvelles il y en a de moins bonnes que d'autres et c'est le cas ici. Je ne reviendrai pas en détail sur chaque nouvelle pour dire lesquelles je n'ai pas aimées car cela n'a pas grand intérêt. Disons que globalement, seulement quatre ou cinq m'ont vraiment interpellée. Mais si je n'ai pas été transcendée par ce recueil, j'en ai néanmoins apprécié la lecture pour la simple raison qu'il donne enfin vie à ces illustrations fascinantes. Moi qui n'ai que peu d'imagination, je ne peux m'empêcher de rêver à chaque fois que je les observe et en cela ce livre m'a comblée car il raconte ce qui se passe derrière ces images. C'est juste magique de découvrir enfin qui sont ces personnages, d'où proviennent ces objets étranges... Chacun et chacune a une idée originale et l'a mise en mots. Le résultat est étonnant, parfois surprenant et le voyage est plein de mystères, ceux de Harris Burdick, bien sûr !

Traduit de l'américain par Diane Ménard
L'école des loisirs (Médium), 310 pages, 2014 pour l'édition française 

mardi 1 avril 2014

Docteur Sleep (Stephen King)

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C'est le deuxième livre que j'ai lu (ou plutôt écouté...) de l'auteur, ma première rencontre avec la plume du grand King remontant à l'été dernier avec Duma Key
Avec ce deuxième roman, je ne savais pas à quoi m'attendre et les premières pages m'ont un peu désorientée, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Une fois que j'y suis entrée je n'en suis plus ressortie et j'ai adoré Docteur Sleep. Alors bien sûr, si le fantastique vous rebute, passez votre chemin, mais si en revanche vous n'êtes pas hostiles à ce genre, n'hésitez pas.

On en a beaucoup parlé dans la presse et sur l'Internet, il faut savoir que Docteur Sleep est en quelque sorte une suite à Shining. Pour ma part je ne l'avais pas lu, j'avais simplement vu le film de Kubrick (sublime et totalement flippant), mais rassurez-vous, pas besoin de connaître l'histoire de Shining pour lire celle-ci. En réalité, Stephen King reprend le personnage du petit garçon de Shining, Danny, et imagine sa vie d'adulte. 

C'est à la fois difficile et délicat de résumer un tel livre car je ne voudrais en dévoiler qu'un minimum. Il suffit de savoir que Danny est sorti de l’alcoolisme dans lequel il avait plongé et qu'il est devenu aide-soignant dans un hôpital. Surnommé Docteur Sleep, il utilise ses pouvoirs étranges pour aider les mourants en fin de vie. En parallèle, le lecteur suit la vie depuis la naissance de la petite Abra, elle aussi dotée de pouvoirs surnaturels. 

Finalement, l'intrigue est assez simple, on a affaire à une lutte entre le bien et le mal et le suspense n'est pas extraordinaire, mais c'est l'écriture qui est géniale. L'auteur parvient à nous plonger jusqu'au cou dans les vies des ces personnages auxquels on ne peut que se lier. L'argument fantastique est parfaitement maîtrisé et là où d'autres auraient sombré dans le ridicule, King livre un roman prenant et hypnotisant. Quelle imagination débordante et quel talent ! J'ai vraiment envie à présent de découvrir ses autres romans. 

Je n'avais encore rien lu de tel et j'aime vraiment l'univers de Stephen King.

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La fiche du livre sur AUDIOLIB

Texte intégral lu par Julien Chatelet
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nadine Gassie
Audiolib, janvier 2014
Durée totale d'écoute : 18h44

lundi 15 juillet 2013

Duma Key (Stephen King)

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C'est le tout premier roman de cet illustre auteur que j'ai lu. Et ce ne sera pas le dernier. Duma Key est un quasi coup de coeur. Si je dis quasi, c'est parce que la fin m'a légèrement déçue et m'a paru un tout petit peu expédiée. Pour le reste, j'ai été totalement conquise.

Edgard Freemantle, quinquagénaire, riche entrepreneur, époux et père de deux jeunes femmes a une vie que beaucoup envieraient. Un accident de chantier va faire basculer sa vie du côté obscur. Après être sorti de l'hôpital avec un bras en moins et de nombreuses séquelles, Edgard se retrouve en proie à des accès répétés de colère incontrôlée. Sur les conseils du docteur Kamen, son psychiatre, il décide de changer de vie et s'installe à Duma Key, une île de Floride. Une fois sur place, il se met à la peinture, une activité qui l'intéressait autrefois, mais dans laquelle il ne s'est jamais vraiment lancé. Les jours passent, l'état de santé d'Edgard s'améliore et sa production artistique croît à un rythme effréné. Dans le même temps, il se lie d'amitié avec Jérôme Wireman, un ancien avocat qui s'occupe à présent de la vieille Elizabeth Eastlake qui se révèle être la propriétaire de toute l'île. Petit à petit, alors qu'Edgard a enfin pris ses marques dans sa nouvelle vie, des événements étranges surviennent...

Premier contact, donc, avec la plume de Stephen King, et quelle claque ! Je suis ressortie de cette lecture un peu sonnée et Ô combien admirative devant le talent de cet auteur. Son habileté à instaurer une atmosphère étrange et angoissante, son souci du détail, sa façon, enfin, de distiller au compte-goutte des éléments de fantastique tout en ancrant le récit dans la réalité et le quotidien des personnages. Tout cela est mené de main de maître et j'ai plongé dans ce livre jusqu'au cou, avide d'en découvrir la suite, de retrouver à chaque fois les personnages que j'avais quittés quelques temps à contre-coeur. Et quels personnages ! J'ai particulièrement aimé la personnalité de Wireman, un homme aux réparties caustiques, loyal, fidèle en amitié, tendre. Un personnage qui devient rapidement le meilleur ami d'Edgard Freemantle et prend une place importante dans l'histoire. Il me faut aussi ajouter que la façon dont l'auteur insère la peinture et l'art en général dans son intrigue est remarquable. Certains passages donnent l'impression de visualiser les tableaux réalisés par Edgard. Tout cela concourt à installer un climat mystérieux et envoûtant sur cette île à la beauté troublante mais dont on sait que les habitants ne sortiront pas indemnes.

Côté lecture audio, c'est la perfection. Michel Raimbault a un timbre de voix incroyable et j'ai adoré sa façon de lire. Il parvient à donner vie aux personnages, à tel point que, par moments, je me croyais parmi eux à Duma Key. 

Magistral, à la fois pour le roman et l'enregistrement.

La fiche du livre sur AUDIOLIB

Texte intégral lu par Michel Raimbault
Traduit de l'anglais par William Olivier Desmond
Audiolib, juin 2009
Durée totale d'écoute : 26h51