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samedi 21 décembre 2019

La vague des BD #16

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Cet album est une adaptation graphique du roman éponyme d'Agnès Martin-Lugand que je n'ai pas lu. Je ne donnerai donc ici mes impressions que sur la bande dessinée.
Diane a perdu de manière brutale son mari et sa fille et s'est retrouvée suite à ce traumatisme dans un état d'hébétude douloureuse, toujours vivante, mais incapable de vivre vraiment.
Pour échapper à ses proches qui l'étouffent, elle décide de partir en Irlande seule.
Cette histoire dont le thème central est la résilience porte en elle une douceur inattendue, sans doute en partie due aux illustrations et aux couleurs choisies. Le parcours de Diane est émouvant, bien entendu, mais sa situation n'est pas ressentie comme étouffante par le lecteur.
Un récit doux-amer, beau tout simplement.

Les gens heureux lisent et boivent du café
Véronique Grisseaux, Cécile Bidault, Agnès Martin-Lugand
Michel Lafon, 

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Avec ce septième tome, s'achève le premier cycle consacré à Ewilan. La fin de la quête, mais aussi l'appel vers de nouvelles aventures. C'est annoncé, la suite - La trilogie des Mondes d'Ewilan - sera également adaptée en bande dessinée. Et c'est tant mieux, car j'ai vraiment pris plaisir à redécouvrir cette fabuleuse histoire en images. Ce nouveau tome conserve les qualités des précédents, à savoir la fidélité aux romans, la beauté des dessins et la finesse du scénario, notamment du découpage au niveau des scènes d'action.
Je suis heureuse d'avoir lu cette série et je serai au rendez-vous pour la prochaine !

La quête d'Ewilan #7 - L'île du destin
D'après l'oeuvre originale de Pierre Bottero
Lylian (scénario), Laurence Baldetti (dessin), Nicolas Vial (couleurs)
Glénat, 2019

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Attention, l'histoire n'est pas joyeuse... Aj Dungo raconte en dessins et en mots sa relation avec Kristen, son âme sœur, puis la descente aux enfers, jusqu'à la mort.
Cette bande dessinée de presque 400 pages alterne entre le récit personnel de l'auteur et une rétrospective de l'histoire du surf, une passion qu'ils avaient en commun, Kristen et lui. 
L'alternance entre les deux nous permet de souffler le temps de quelques pages et ces intermèdes sont aussi intéressants que salvateurs. On découvre les origines du surf et les figures célèbres qui ont fait connaître et évoluer ce sport.
Les dessins aux tons de bleu et de marron sont doux et pudiques, mais lorsqu'on ouvre ce livre, on est d'emblée plongés dans cet univers si particulier, bouleversant.
Un album remarquable et émouvant.

In waves
Aj Dungo
Casterman, 2019

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Sombres citrouilles est l'adaptation du roman éponyme de Malika Ferdjoukh qui joue ici les scénaristes. Cette lecture aurait mieux convenu à l'automne et en particulier à la période d'Halloween, d'autant que le récit se situe justement un 31 octobre.
Ce jour-là, à la Collinière, la maison familiale des Coudrier, on fête l'anniversaire du patriarche. Hermès, son petit fils, va trouver dans le potager un cadavre humain. Qui a assassiné la victime, et quel était son mobile ?
Je dois dire que dans les premières pages, j'étais un peu perdue avec la multitude de personnages et je ne voyais pas trop où l'histoire me menait. Une fois passé ce cap, j'ai pu pénétrer pleinement dans ce récit aux allures de thriller.
Secrets familiaux et crime mystérieux sont au rendez-vous dans cet album. Je n'ai pas lu le roman, mais j'ai passé un bon moment de lecture avec la BD.

Sombres citrouilles
Malika Ferdjoukh, Nicolas Pitz
Rue de Sèvres, 2019

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mercredi 24 juillet 2013

Chaque soir à 11 heures (Malika Ferdjoukh)

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Ce roman attendait depuis bien longtemps dans ma PAL. L'autre jour, alors que je cherchais dans la pile ma prochaine lecture, j'en ai relu la quatrième de couverture et j'ai soudain eu envie de le lire immédiatement. A propos de cette quatrième, je tiens à préciser qu'elle donne une fausse idée de ce que l'on va pouvoir trouver dans ce roman. A la lire, on a l'impression que l'objet principal de ce livre est une histoire d'amour, or ce n'est pas le cas. J'ai donc été surprise de voir l'intrigue évoluer vers un roman mystérieux à suspense. 

Willa Ayre est une adolescente pas très bien dans sa peau, amoureuse et petite amie du beau gosse du lycée, Iago, qui est aussi le frère de sa meilleure amie. Ses parents sont séparés, elle vit avec sa mère dont le métier est de chaperonner des miss et voit régulièrement son père qui accumule les conquêtes de l'âge de sa fille. 
Lors d'une soirée, Willa rencontre le ténébreux Edern, un garçon au comportement étrange.

Ce roman m'a déroutée car si j'en ai aimé l'histoire et l'atmosphère, j'ai eu beaucoup de mal avec son écriture que j'ai trouvé par moments très pénible à lire. J'ai plusieurs fois hésité à abandonner ma lecture tant le style choisi par l'auteur me déplaisait, puis j'ai persévéré par curiosité pour connaître la suite du récit. Je crois que j'ai bien fait car c'est une belle histoire. J'ai aimé la maison d'Edern et des siens, qui, à elle seule, constitue un personnage. J'ai aimé Edern, sa petite soeur aveugle, cette famille étrange. J'ai aimé ce suspense qui pèse sur les épaules de notre héroïne, sa fragilité aussi, sa vulnérabilité. Pour toutes ces raisons, j'en retiendrai que c'est un bon roman, mais l'écriture m'a franchement déplu.

Flammarion, 401 pages, 2011