Chaque soir à 11 heures (Malika Ferdjoukh)
mercredi 24 juillet 2013
Ce roman attendait depuis bien longtemps dans ma PAL. L'autre jour, alors que je cherchais dans la pile ma prochaine lecture, j'en ai relu la quatrième de couverture et j'ai soudain eu envie de le lire immédiatement. A propos de cette quatrième, je tiens à préciser qu'elle donne une fausse idée de ce que l'on va pouvoir trouver dans ce roman. A la lire, on a l'impression que l'objet principal de ce livre est une histoire d'amour, or ce n'est pas le cas. J'ai donc été surprise de voir l'intrigue évoluer vers un roman mystérieux à suspense.
Willa Ayre est une adolescente pas très bien dans sa peau, amoureuse et petite amie du beau gosse du lycée, Iago, qui est aussi le frère de sa meilleure amie. Ses parents sont séparés, elle vit avec sa mère dont le métier est de chaperonner des miss et voit régulièrement son père qui accumule les conquêtes de l'âge de sa fille.
Lors d'une soirée, Willa rencontre le ténébreux Edern, un garçon au comportement étrange.
Ce roman m'a déroutée car si j'en ai aimé l'histoire et l'atmosphère, j'ai eu beaucoup de mal avec son écriture que j'ai trouvé par moments très pénible à lire. J'ai plusieurs fois hésité à abandonner ma lecture tant le style choisi par l'auteur me déplaisait, puis j'ai persévéré par curiosité pour connaître la suite du récit. Je crois que j'ai bien fait car c'est une belle histoire. J'ai aimé la maison d'Edern et des siens, qui, à elle seule, constitue un personnage. J'ai aimé Edern, sa petite soeur aveugle, cette famille étrange. J'ai aimé ce suspense qui pèse sur les épaules de notre héroïne, sa fragilité aussi, sa vulnérabilité. Pour toutes ces raisons, j'en retiendrai que c'est un bon roman, mais l'écriture m'a franchement déplu.
Flammarion, 401 pages, 2011
Commentaires
J'avais découvert ce livre par hasard et j'avoue que si j'avais été déstabilisée aussi par le style, au début, je m'y étais faite et j 'avais plongée avec délice dans cette histoire étrange et mystérieuse. Ça reste de la littérature de jeunesse, mais de qualité. Je m'attendais à une histoire d'amour mièvre et j'ai été surprise dans le bon sens du terme.
Je l'ai noté plusieurs fois mais là j'avoue que tu ne me donnes pas envie de le lire...
@Petite Fleur : Tu résumes bien ce que j'ai ressenti lors de ma lecture.
@Cess : Ah, zut...
Alors là je dis zut car pour moi coup de coeur. Faut dire aussi que j'ai eu pas mal de coup de coeur pour les romans de Malika Ferdjoukh. C'est franchement bien d'avoir persévéré! On peut pas toujours tout aimé. J'en ai eu une preuve avec Pierre, feuille, ciseaux. Ca arrive!
Oh ! toi c'est l'écriture ! Elle ne m'a pas dérangée. J'ai aimé au contraire ! Du coup, je vais poursuivre avec d'autres livres.
Je croyais que c'était le petit côté chick-lit qui te dérangeait.
@Lael : Zut, je ne découvre ton commentaire que maintenant !!! Et oui, j'ai eu raison de persévérer je crois !
@Syl. : Non, c'est bel et bien l'écriture qui m'a perturbée.