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samedi 22 avril 2017

Le groupe (Jean-Philippe Blondel)

9782330075521.jpgCela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu Jean-Philippe Blondel... Mon regard a été attiré par cette couverture lors d'une escale en librairie, l'occasion de retrouver cette plume que j'aime tant.

François Roussel, professeur et écrivain, anime avec une collègue un atelier d'écriture qui va durer quelques mois. Une fois par semaine, dix élèves de terminale et les deux enseignants s'adonnent à l'écriture. Ces moments sont l'occasion de faire tomber des barrières et de livrer parfois des pans entiers de son intimité.

Avec Le groupe, Jean-Philippe Blondel nous livre un roman schizophrène dans lequel il est difficile de démêler la fiction de la réalité. Les similitudes avec son personnage dans la vie réelle sont nombreuses, et une fois encore, à travers une histoire fictive, il dévoile un peu de son moi profond.

A l'instar des précédentes rencontres, j'ai énormément aimé cette lecture à l'écriture envoûtante. A chaque fois que je lis cet auteur, c'est la sensibilité de son écriture à fleur de peau qui me touche. Dans ce roman, l'émotion est palpable, et au fil du récit des liens se tissent entre les différents protagonistes qui se mettent à nu à travers leurs écrits. 

Un beau roman qui plaira inévitablement aux fans de Jean-Philippe Blondel.

Actes Sud Junior, 125 pages, 2017

mercredi 15 juillet 2015

La coloc (Jean-Philippe Blondel)

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La coloc est le dernier roman en date de l'auteur. C'est aussi le deuxième roman jeunesse que je lis de Jean-Philippe Blondel, car jusqu'à présent j'ai privilégié ses titres pour adultes.
Je l'ai vu, posé en évidence sur un présentoir lors d'un récent passage en librairie, et j'ai souri en me disant "chic, un nouveau Blondel !". Aussi vite acheté, aussi vite lu, et quel bonheur de retrouver cette plume qui m'enchante quasiment à chaque fois !

La coloc, comme le titre l'indique explicitement, est l'histoire d'une colocation entre trois lycéens lors de leur année de première. Il y a le geek dans toute sa splendeur, bizarre et asocial, Rémi, il y a le beau gosse, le mec ultra populaire et cool, Maxime, et puis il y a Romain, un gars juste ordinaire, qui se cherche (comme beaucoup d'ados, certes).
C'est justement Romain qui raconte l'histoire, celle de cette année totalement improbable, de cette amitié naissante entre trois jeunes qui n'auraient jamais dû se croiser. Il y a des hauts et des bas, des hésitations, des prises de risques, mais chacun ressortira changé de cette année-là.

Au début du roman, Romaine explique qu'il vient de revoir le film L'auberge espagnole avant de soumettre son idée de colocation à ses parents. Heureuse coïncidence, je venais également de revoir ce film au moment ou j'ai entamé ma lecture, et j'ai donc retrouvé un peu ici le même esprit, même si les protagonistes sont tous trois français et bien plus jeunes que ceux du film.
J'ai aimé d'emblée La coloc, je me suis sentie bien dans ce trio étrange, j'ai eu le sentiment en refermant le livre, d'avoir, moi aussi, passé une année en colocation, et c'était extra. 
Quel  plaisir de retrouver cet auteur que je chéris, ce charme irrésistible dans chacun de ses récits, cette sensibilité, cette analyse tellement fine de l'humain.

Voilà, si vous voulez passer un excellent moment avec une histoire pas prise de tête, bien écrite, riche en émotions, n'hésitez pas une seconde !

Actes Sud Junior, 145 pages, 2015

lundi 1 juillet 2013

06h41 (Jean-Philippe Blondel)

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Repéré depuis sa sortie, ce roman me faisait de l'oeil... comme tous les romans de l'auteur, du reste ! 

C'est une histoire qui se déroule à huis clos dans le train de 06h41 entre Troyes et Paris. Cécile Duffaut, quarante-sept ans, revient d'un week-end éprouvant chez ses parents. Le train est bondé et la place libre à côté d'elle ne va pas le rester bien longtemps. Ce n'est pas un passager inconnu qui va l'occuper mais Philippe Leduc, un ancien amant. Durant le trajet, ils ne vont échanger que très peu de paroles, affectant d'abord de ne pas se reconnaître. Le roman s'intéresse donc non pas à leurs retrouvailles, mais à leur passé. Chacun des deux protagonistes repense à leur relation de l'époque et aussi à ce qu'ils ont vécu ensuite. 

L'idée de départ me plaisait beaucoup et j'ai retrouvé une fois encore avec grand plaisir cette plume que j'apprécie tant. Toutefois, ce roman marque ma première légère déception avec l'auteur. Le traitement du sujet m'a paru assez convenu, sans surprise, alors que je m'attendais à une incursion dans les tréfonds de l'âme humaine. En somme, c'est une histoire assez banale, et si les dernières pages m'ont davantage touchée, cela n'a pas suffit, hélas, à me séduire pleinement. Je crains que cette lecture ne me laisse pas un grand souvenir dans le temps.

Buchet Chastel, 231 pages, 2013

Je profite de ce billet pour vous signaler que Et rester vivant du même auteur est sorti en poche. Ce titre figurait parmi mes coups de coeur 2011.

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dimanche 9 octobre 2011

Et rester vivant (Jean-Philippe Blondel)

Une fois de plus Blondel est venue me cueillir avec ses mots. Coup de coeur. Dès la première page, j'ai été absorbée par le texte et je n'ai plus lâché le livre. 
Un ouvrage sur la couverture duquel on peut lire l'inscription "roman", sauf que ça n'en est pas vraiment un... L'auteur livre ici une tranche de sa vie, l'un de ces moments intimes et denses, si difficiles à raconter. 

L'histoire démarre avec le décès de son père. Il a alors vingt-deux ans et quatre ans auparavant, sa mère et son unique frère ont été tués dans un accident de voiture. Quatre petites années et il se retrouve seul et sans attaches.
Jean-Philippe Blondel s'excuse presque de cette situation improbable :

C'est ridicule.
Personne ne perd son frère et sa mère, puis quatre ans plus tard, son père - à l'âge de vingt-deux ans.
Ça n'arrive jamais, ce genre de choses. Même dans les romans. Il y a une limite à l'indécence, quand même. Le romancier plonge son héros dans la tragédie, il ne va pas en rajouter une couche. Il est sur le point d'ajouter un troisième décès, et puis il se reprend : " Ah non, honnêtement, c'est impossible, il faut que je trouve autre chose. "

Sauf qu'ici il ne s'agit pas de fiction.
Après le décès de son père, l'auteur n'a plus qu'une idée en tête, partir. Aller en Californie et se rendre à Morrow Bay, une ville dont parle Lloyd Cole dans sa chanson Rich qu'il écoute en boucle à l'époque.
Et le voilà de l'autre côté de l'Atlantique avec son ex petite amie et son meilleur ami, Laure et Samuel. 

C'est à la fois le récit d'un voyage sur un autre continent et celui d'un voyage intérieur qui nous sont relatés en une dizaine de courts chapitres. 
J'ai déjà lu plusieurs romans de Jean-Philippe Blondel et c'est sans hésitation que j'ai emprunté celui-ci à la bibliothèque. Je l'ai vu et je me suis dit : " chic, un nouveau Blondel ". Sauf que je ne me souvenais plus que c'était un roman autobiographique. J'ai eu une petite appréhension et puis je l'ai ouvert. Et je ne l'ai plus refermé, enfin si, à la fin. J'ai aimé découvrir ce passé même s'il est triste. J'ai aimé, que dis-je, j'ai adoré cette écriture. Un style parfaitement juste. L'auteur explique dans plusieurs interviews la difficulté qu'il a eue et le temps qu'il a mis avant de trouver le bon ton, celui qui saurait énoncer ces instants tragiques sans sombrer dans le pathos. Mission réussie. Pas de pathos mais une véritable émotion, une pureté dans les mots, ces phrases courtes, ces métaphores si parlantes. Il n'y a pas de descriptions exhaustives, d'insistance sur les sentiments ressentis. Blondel ne s'embarrasse pas de cela, il va à l'essentiel et délivre son message sans détour. On peut ne pas aimer ce style. Moi il me transporte, me happe dès les premières lignes. Je ne sais pas comment exprimer ce que j'ai éprouvé en lisant ce livre, mais j'ai eu l'impression d'entrer en communion avec lui. C'est simple, mais tellement bien écrit.

Et rester vivant est un roman intime, très personnel. Il ne touchera pas tous les lecteurs mais il déversera sa douce magie sur quelques uns. Il apporte un éclairage sur les romans précédents de l'auteur et vient en quelque sorte boucler un cycle d'écriture. Un livre qui n'a pas dû être évident à écrire mais qu'il aurait été dommage de garder sous silence. 

* * *

Deux interviews de l'auteur à propos de Et rester vivant : celle réalisée par la librairie Mollat, celle réalisée par France Culture

Les impressions de SylireLaure et Laurence

Buchet Chastel
244 pages, septembre 2011

lundi 29 mars 2010

Blog (Jean-Philippe Blondel)

Jusqu'à présent je n'avais lu que des romans pour adultes de Blondel. Blog est donc le premier roman de jeunesse que je lis de l'auteur.

Pour cette lecture, une impression en demi-teinte.
La première moitié du livre ne m'a pas convaincue, disons-le tout net. Je n'ai pas trouvé un seul instant crédible l'histoire de cet adolescent qui découvre que son père lit son blog et se sent comme "violé". J'imagine très mal ce genre de réaction dans la vie réelle.... L'adolescence est, certes, une période délicate de la vie au cours de laquelle les comportements ne sont pas tous rationnels, loin s'en faut, mais tout de même, qu'un ado se braque totalement et refuse toute communication avec son père dont le seul crime est d'avoir lu ce qui est exposé à la face du monde... c'est un peu fort de café je trouve. Bref. Ensuite il y a tout cet univers "jeune" qu'a voulu retranscrire l'auteur, avec les préoccupations et le langage des adolescents d'aujourd'hui... Une  partie qui me semble assez maladroite avec une histoire somme toutes assez creuse.
A ce stade, j'en étais à me dire que ce serait ma première déception avec Blondel. Et puis arrive l'épisode du journal du père, et là, oh miracle, j'ai retrouvé tout ce que j'aime chez Blondel, sa façon très personnelle de rendre des personnages attachants, de pénétrer en eux, cette douce mélancolie. C'est touchant, c'est doux, c'est la plume de Blondel telle que je l'ai découverte dans ses romans adultes. Et la fin du roman rattrape à mon sens, la maladresse du début.

Mais, parce qu'il y a un mais, si j'essaie de me mettre dans la peau d'un adolescent, je crains fort que la sauce ne prenne pas avec cette tranche d'âge. La première partie n'est pas assez "accrocheuse", et la seconde peut-être trop basée sur la psychologie des personnages pour plaire à un jeune lectorat. J'avoue que je me demande s'il n'y a pas eu un ratage pour cibler le lectorat de cet ouvrage...

PS : j'aime énormément la couverture qui est saisissante.


Merci à Cynthia pour le prêt ! Son avis ici.

Celui de In Cold Blog

EDIT DU 12 mai : Avec son accord, je vous communique un extrait d'un message que Jean-Philippe Blondel m'a adressé, je pense qu'il pourra apporter un éclairage sur son roman.

" [...] En fait, pour la cible, tout dépend de ce qu'on entend par "jeunesse" ou "ados" - il est clair que je m'adresse à des lycéens ( l'écriture intime est du programme de 2ndes), et pas à des collégiens. J'en ai toute la journée devant moi, nous avons étudié le fameux document dont il est question dans le chapitre 2 et je peux vous dire que la réaction des ados a été unanime dans la condamnation... le seul but de mes romans, c'est d'être des ponts. Je suis lucide quant à ma place en littérature: je veux bien qu'on "me marche dessus" pour aller d'un point (genre Twilight) à un autre ( genre beaucoup de choses en littérature contemporaine). Quand on m'emprunte pour aller vers d'autres littératures - plus sophistiquées peut-être, plus marquantes aussi), j'en suis fier. Les garçons abandonnent la lecture en troisième-seconde, c'est là que je veux les saisir. C'est pour ça que je ne pense vraiment pas à une erreur de cible - même si je conçois qu'un adulte peut le ressentir de cette façon - d'ailleurs les retours que j'en ai ( d'ados) montrent que je suis dans le vrai, je pense. Mais c'est clair, proposer Blog à des 12-13 ans est une hérésie. [...] "


Actes sud junior - 114 pages

mercredi 4 novembre 2009

Passage du gué (Jean-Philippe Blondel)

Lorsqu'il m'avait dédicacé son roman, Jean-Philippe Blondel avait écrit : " Trois personnages (quatre ?) cabossés mais vivants, tellement vivants - j'espère qu'ils sauront vous toucher. "
Sans aucun doute, la réponse est OUI. Touchée, je l'ai été, émue, bouleversée même, par moments. Un certain passage (que je ne dévoilerai pas par égard pour les futurs lecteurs de Passage du gué) dépourvu de ponctuation ainsi que l'épilogue de l'histoire ont fait monter en moi une émotion très forte.

Je crois que je suis définitivement acquise à l'écriture de Jean-Philippe Blondel. Troisième roman que je lis de lui, et comme les fois précédentes j'ai énormément aimé. C'est encore cette façon bien particulière qu'il a de construire son texte (ici en faisant alterner la narration entre les trois principaux personnages), ce style simple et direct mais tellement percutant. Quand on lit Blondel on pénètre dans les âmes, c'est tellement humain et c'est beau. Quand je lis, j'aime voyager, découvrir des mondes magiques, irréels, partir loin, loin du quotidien, de ce que je connais. Avec Blondel rien de cela, on est confronté à des histoires ordinaires, à des hommes et des femmes qui font partie de notre existence. Mais la façon de les faire vivre, exprimer leurs sentiments, transcende tout et captive la lectrice que je suis. Il y a un vrai talent, une plume juste et sensible que j'aime. Ça ne s'explique pas, ça se ressent.

Avec Passage du gué, l'auteur aborde un sujet plus grave que dans les deux autres romans que j'ai lus de lui et pourtant le récit ne sombre pas dans quelque chose de douloureux. C'est tendu, c'est fort, mais malgré tout il y a derrière une lueur de vie et d'espoir, et en cela j'ai compris après avoir terminé ma lecture tout le sens de la dédicace que j'avais reçue. Ces personnages qui sont abîmés par la vie continuent de l'aimer malgré tout, de façon instinctive. C'est un message extrêmement positif ; même confrontés à la pire des épreuves on continue de lutter car on est programmé pour vivre.
Ici cette lutte s'inscrit dans une relation triangulaire complexe. Chaque personnage donne et prend aux autres. J'ai aimé ces échanges, ces regards, ces liens qui se tissent entre Myriam, Thomas et Fred. Encore une fois on plonge au cœur de l'humain. Jean-Philippe Blondel est un sociologue à sa manière.

Difficile d'en dire plus sans faire trop d'introspection, simplement vous dire que c'est une réelle découverte que cet écrivain et que j'aimerais vous donner envie, à vous aussi qui me lisez, de franchir à votre tour ce gué.

Lecture commune avec Ys (ATTENTION, dans la première partie de son billet elle dévoile l'histoire ! Sautez le deuxième paragraphe si vous avez l'intention de lire ce roman) et Maijo

Les avis de Clarabel, Laurence, Yohan et Tamara

Robert Laffont - 306 pages

mardi 6 octobre 2009

Un minuscule inventaire (Jean-Philippe Blondel)

Un minuscule inventaire est le deuxième titre que je lis de Jean-Philippe Blondel après avoir découvert sa plume l'an dernier avec Accès direct à la plage. Comme j'avais beaucoup aimé ce dernier, j'avais acheté deux autres romans du même auteur lors de La fête du livre de Saint Etienne il y a tout juste un an.

Antoine, quarantenaire, une femme qui le quitte et deux enfants, a décidé de faire du ménage dans sa vie. C'est ainsi qu'il se rend dans un vide-grenier pour vendre une multitude d'objets en apparence insignifiants. Mais ce que ne réalise pas ce professeur d'anglais, c'est que, plus qu'un vide-grenier, c'est un véritable travail d'introspection qui commence, une mise à nue de ses souvenirs. Dérouler à nouveau le fil du temps, revenir sur son existence, un passage douloureux mais nécessaire pour se reconstruire et aller de l'avant.

Cette nouvelle plongée dans l'univers de Blondel a confirmé tout ce que j'avais aimé la première fois.
La construction de l'ouvrage
, semblable à celle d'Accès direct à la plage, une sorte de récit-puzzle dont les chapitres sont autant de pièces qui s'emboitent les unes dans les autres pour former un tout, la vie d'Antoine. L'écriture aussi, à la fois simple et émouvante, qui parvient à projeter le lecteur dans la peau des personnages.
C'est finalement une histoire banale, comme des dizaines ont sans-doute été écrites, sauf que Blondel y met sa patte, et que, d'ordinaire, elle devient percutante.
Il me semble que c'est ici davantage une affaire de goût personnel que de qualité de l'oeuvre ; en ce qui me concerne j'adhère totalement à ce style.

Il y a des gens qui ont traversé ma vie comme des comètes, et je vis encore dans leur lumière. 

* * *

La poudre d'escampette, j'aime bien cette expression, quand j'étais petite je pensais que ça existait. Je m'étais imaginé qu'il y avait de minuscules sacs en soie beige avec un lacet qu'on pouvait trimballer avec soi et que, quand une situation devenait dangereuse ou ennuyeuse, on versait sur sa main un peu de poudre d'escampette et hop, on disparaissait du décor et on se retrouvait soit trois heures plus tard, soit à huit mille kilomètres.

Je profite de ce billet pour remercier Caro[line] grâce à qui j'ai découvert cette belle plume.
Découverte qui n'est pas terminée, vous l'aurez compris !

Lecture commune avec Yohan, Karine et Abeille.

D'autres avis à consulter : ceux de Laurence (Biblioblog), Amanda, Florinette, Fashion

Robert Laffont (collection Pocket ) - 272 pages

mardi 28 octobre 2008

Accès direct à la plage (Jean-Philippe Blondel)

Première fois que je lis cet auteur, très jolie découverte.

Accès direct à la plage est un roman dont l'originalité repose d'abord sur sa construction.
Quatre lieux situés en bord de mer, des dizaines de personnages et une histoire qui se déroule sur une période de trente ans. C'est justement cette construction qui m'a inquiétée un tantinet au départ de ma lecture, mais à laquelle j'ai très vite adhéré.
Finalement, les transitions entre les périodes et les différents chapitres du livre se font sans aucun problème grâce aux liens tissés entre les personnages. Le résultat est une lecture puzzle à la fois étonnante et agréable.

Mais ce qui, je crois, m'a séduite dans cet ouvrage, c'est l'écriture de Jean-Philippe Blondel, qui m'a énormément touchée. Une écriture simple, sans fioritures, mais qui exprime à merveille les sentiments des personnages. Les différents portraits qui sont brossés tout au long de l'histoire ne sont pas toujours roses, mais il y a vraiment un brin d'humanité dans ce livre.

Une lecture qui m'a donné envie de poursuivre ma découverte de l'œuvre de l'auteur que j'ai par ailleurs trouvé très sympathique lors de notre rencontre à Saint Etienne.

Les billets de Caro[line], Fashion, Laurence et Dda, Amanda, Florinette, Tamara, Stéphanie... to be continued !   

Delphine Montalant - 119 pages