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jeudi 24 octobre 2013

The parasol protectorate T5 ~ Sans âge (Gail Carriger)

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Cinquième et dernier tome de la célèbre série aux tons de steampunk créée par Gail Carriger, j'ai nommé Le protectorat de l'ombrelle. Bon, j'ai eu des hauts et des bas avec cette série... Démarrée avec enthousiasme, poursuivie avec intérêt, continué avec lassitude, je l'ai finalement terminée sur une note positive, et c'est tant mieux !
Ce dernier tome n'est pas un must read, entendons-nous bien, mais il clôt agréablement la série qui s'essoufflait dans les précédents tomes.
Invitée avec sa fille par la reine vampire de la ruche d'Alexandrie, Alexia embarque à sa suite sa petite famille ainsi que la famille Tunstell pour l'Egypte. Que lui veut la reine ? Notre inépuisable Alexia est bien décidée à percer ce nouveau mystère. 
Dans ce tome on est donc loin des quartiers de la capitale britannique mais l'esprit british est toujours présent, rassurez-vous ! Particularité de ce dernier opus, nous faisons connaissance avec la fille de Lord et Lady Maccon, une enfant à l'image de ses parents, au comportement fantasque et parfois inadapté aux convenances de la société... 
Un tome que j'ai donc trouvé meilleur que les précédents avec davantage d'action et de rythme. 
Au final une série que j'aurais pris plaisir à lire mais qui ne figurera pas dans mes séries chouchou.

Lecture commune avec Mara

Titre original : Timeless
Traduit de l'anglais par Sylvie Denis
Orbit, 2013 pour l'édition française et 2012 pour l'édition originale
344 pages

samedi 21 septembre 2013

The parasol protectorate T4 ~ Sans coeur (Gail Carriger)

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Quatrième tome de la série du Protectorat de l'ombrelle et sans doute pas celui que j'ai préféré. 
Lord Maccon et sa douce mais tempétueuse épouse se sont rabibochés mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille pour autant. La reine est en danger et Alexia a décidé de mener l'enquête. 
Bon, très clairement ce tome marque pour moi un tournant dans la série car je me suis ennuyée avec ce nouvel opus. Alors certes, l'intrigue est secondaire dans Le protectorat de l'ombrelle et ce qui prime c'est avant tout l'humour, mais tout de même, j'ai éprouvé une lassitude. Oui je me suis amusée et j'ai apprécié de retrouver ces personnages un peu fous mais vraiment l'histoire m'a laissée de marbre. D'ailleurs, c'est bien simple, j'en ai déjà oublié une partie, c'est dire si elle m'a passionnée...
Lord Akeldama est toujours aussi fantasque et irrésistible, Lady Alexia toujours aussi excentrique et aventurière mais à la longue quand l'histoire ne se renouvelle pas et bien le lecteur s'endort... J'exagère un peu, j'ai lu ce tome sans réel déplaisir, mais parfois j'ai trouvé le récit un peu poussif.  Bon, je lirai tout de même le dernier tome par curiosité.  

Lecture partagée avec Mara

Orbit, 328 pages, 2012

mercredi 10 juillet 2013

The parasol protectorate T3 ~ Sans honte (Gail Carriger)

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Troisième tome de la série, certainement pas le meilleur, mais l'on y retrouve cette écriture caustique et jubilatoire qui en fait tout le sel. S'il fallait un seul argument pour lire ce roman, il est là, dans cet humour so british que j'apprécie tant. Les mauvaises langues rétorqueront que c'est un peu léger pour s'embarquer dans une lecture, qui plus est dans une série de cinq tomes, et ils n'auront sans doute pas tort. Mais, que voulez-vous, j'ai totalement succombé au charme de cette Lady Maccon qui se bat à coup d'ombrelle et s'arrête pour boire du thé quand elle a besoin de réfléchir ou de retrouver ses esprits. Les autres personnages ne sont pas en reste, même si l'on déplorera la quasi absence de Lord Maccon himself dans ce tome. Par contre, la personnalité de son bêta Lyall y est davantage dévoilée que dans les précédents tomes, pour notre plus grand plaisir. 
Concernant l'intrigue, j'ai envie de dire qu'elle ne présente aucun intérêt mais j'aurais peur de vous faire fuir et ce serait franchement dommage car c'est un très agréable moment de lecture, et croyez-moi, ce n'est pas toujours le cas lorsque l'on ouvre un livre !

Il me reste deux tomes à lire, je pense que je vais m'y atteler rapidement.

Lecture commune avec Mara

Titre original : Blameless
Traduit de l'anglais par Sylvie Denis
Orbit, 2012 pour l'édition française et 2010 pour l'édition originale
320 pages

vendredi 14 juin 2013

The parasol protectorate T2 ~ Changeless (Gail Carriger)

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Deuxième tome de la série du Protectorat de l'ombrelle ou Parasol protectorate en VO.
Bon, que les choses soient claires, la force de cette série n'est pas son intrigue. Il n'y a pas de réel suspense et l'histoire, au fond, est assez superficielle. Pourquoi, alors, me direz-vous, est-ce que je poursuis ma lecture ? Et bien principalement pour son écriture qui est un régal de chaque instant. Les traits d'esprit sont innombrables, les personnages principaux ont un vrai pouvoir de séduction et les relations qu'ils entretiennent sont juste un délice à lire. Miss Tarabotti a toujours autant de verve et d'intelligence, armée de son ombrelle customisée à la manière James Bond, elle n'hésite pas à voler au secours de son époux quand cela s'avère nécessaire. En parallèle, elle doit aussi composer avec la meute dudit époux, et il s'avère que la tache n'est pas aisée. Heureusement, une bonne tasse de thé résout bien des problèmes...
En résumé, une série divertissante avec une plume délicieuse et un univers steampunk qui me séduit. Bien entendu, je lirai la suite et cette fois je vais tenter un retour à la VO car je me sens un peu plus capable à présent que j'en connais l'univers, de poursuivre la série dans sa langue originale. J'ai lu la fin de ce tome-ci en anglais et j'ai trouvé le niveau de langue bien plus abordable que lors de ma tentative avec le premier tome.

Lecture commune avec Mara (lien dans la journée)

Orbit, 388 pages, 2010

mercredi 13 mars 2013

The parasol protectorate T1 ~ Sans âme (Gail Carriger)

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Voilà bien longtemps que je désirais découvrir cette série et binomette m'avait fait fait l'immense plaisir de m'offrir le premier tome en VO (j'ai un peu honte quand je constate que je n'ai toujours pas lu des livres que l'on m'a offerts en 2011...). Quelques temps plus tard, j'ai entamé cette lecture, mais me suis heurtée à la barrière de la langue. Fatigue ou manque de capacités, toujours est-il que j'ai senti dès les premières pages que j'allais perdre en qualité de lecture. Les mois ont passé et j'hésitais. Pour finir, j'ai décidé de lire ce premier tome en français. Je crois que j'ai bien fait car la traduction est excellente.

Une fois n'est pas coutume, je vais reprendre le résumé de l'éditeur que je trouve plutôt réussi et qui donne bien le ton de ce roman :

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Premier tome, donc, de la série du Protectorat de l'ombrelle, Sans âme permet au lecteur de faire connaissance avec une héroïne pour le moins originale, Miss Tarabotti. Une vieille fille qui arbore d'excellentes manières, a un penchant certain pour le thé et les ombrelles.  
Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman, j'ai par la suite été totalement séduite, et, prise dans les filets de Gail Carriger, j'ai englouti les deux derniers tiers de ce volume avec gourmandise. Très nettement, ce qu'il faut retenir de cette lecture, c'est le style de l'écriture. Jubilatoire et bourrée d'humour, la plume de l'auteur semble être le point fort de cette série. L'esprit de Miss Tarabotti, ses échanges avec Mord Maccon, sont juste désopilants et il est difficile d'y résister.
Un premier tome plus que prometteur qui me donne envie de poursuivre avec les suivants.

Les billets des copines : SandyCécile, Clarabel, Adalana.

Titre original : Soulless
Traduit de l'anglais par Camille Croqueloup
Orbit, 2011 pour l'édition française et 2009 pour l'édition originale
Format électronique, 269 pages