9782221202197FS.gifLa série Phobos est à présent terminée puisqu'il s'agit du dernier tome.

Nous retrouvons les personnages là où nous les avions laissés à la fin du précédent tome, et s'il n'est pas forcément évident de raccrocher les wagons dans les premières pages, la mémoire revient vite grâce aux indices dispensés par l'auteur. 
Evidemment, je me demandais comment l'histoire allait se terminer, et, surtout, quelle direction allait prendre Victor Dixen. Force est de constater, une fois encore, que ce dernier possède une imagination illimitée et que son écriture est toujours aussi efficace. Un style incisif, visuel, digne d'un scénario de film. Le texte est enlevé, rythmé, hautement addictif. La fin, totalement improbable, m'a plu. Je suis donc très heureuse de ce dernier tome et de la façon dont la boucle est bouclée.

Malgré cette impression largement positive, pas de coup de cœur cette fois, comme ce fut le cas pour les tomes précédents. J'ai trouvé dans ce dernier opus que l'auteur s'éparpillait un peu par moments, et que cela gâchait un tantinet l'intrigue. Certains développements étaient, me semble-t-il, superflus, et s'éloignaient à mon sens de l'histoire principale sans y apporter une valeur ajoutée. J'ai eu le sentiment, parfois, que l'auteur avait encore matière à raconter, et que, faute de pouvoir rallonger la série, il rallongeait ce tome pour se faire plaisir. Ceci est un léger bémol, mais suffisant pour que je sois passée à côté du coup de cœur. Cela dit, c'est un excellent final dont il ne faut absolument pas bouder la lecture.
Voilà qui clôt avec brio une série incroyable.

Robert Laffont (R), 649 pages, 2017