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samedi 16 décembre 2017

Nouvelle Sparte (Erik L'Homme)

9782075090667FS.gifPetit moment de stress à l'heure d'écrire ce billet... Comment rendre hommage à ce texte, comment mettre en avant ses qualités avec le peu de mots dont je dispose ?
Nouvelle Sparte m'a fait vivre un moment de lecture différent et incroyable. 

Dans un monde futuriste, deux siècles après les grands bouleversements qui ont effacé le monde-d'avant, Nouvelle-Sparte est une cité-état au bord du lac Baïkal où règne la paix et l'harmonie. Là-bas, Valère et Alexia, deux jeunes gens, s'apprêtent à devenir pilotes d'élite lorsque qu'une série d'attentats va bousculer leur monde. Valère est alors chargé par le Directoire de mener l'enquête en s'infiltrant en Occidie.

Le premier point essentiel dans ce roman, c'est son écriture. Comme bon nombre de lecteurs, j'y suis sensible, j'aime certains styles, d'autres moins, j'aime aussi retrouver l'écriture d'auteurs fétiches. Or, dans Nouvelle-Sparte, Erik L'Homme réinvente totalement son style et propose à son lectorat une écriture pour le moins étonnante. Inventive, emplie de néologismes, de mots-expressions, mêlant les temps de narration d'une phrase à l'autre... Les premières lignes sont perturbantes, le temps de s'y adapter, puis l'on se prend au jeu, et l'on s’aperçoit que l'écriture, dans ce roman, davantage que dans d'autres, est en quelque sorte son socle. La forme sert le fond, et les deux sont étroitement liés. 
L'univers créé par Erik L'Homme est au moins aussi original que son écriture dans ce roman, il réinvente une société inspirée de la Grèce Antique qu'il transpose dans un monde futuriste en Russie, bref, dit comme cela on a le sentiment que c'est du grand n'importe quoi, et pourtant tout cela tient la route. On est donc en présence d'un roman multiple, à la fois récit d'anticipation, mais aussi d'initiation dans lequel sont abordés de nombreux sujets (politique, philosophie, amour...). L'histoire est rythmée, les pages se lisent très (trop ?) vite, et l'on se demande, une fois la dernière tournée, comment un roman si court peut être aussi dense et riche. 

Une expérience de lecture singulière, un roman fort, un presque-coup-de-cœur. J'ai adoré ce livre ; mon seul regret, que ce soit si court !

Gallimard Jeunesse, 312 pages, 2017

dimanche 17 avril 2016

Des pas dans la neige (Erik L'Homme)

716LuesV3yL.jpgAprès Dans les forêts de Sibérie, j'ai eu envie de lire un autre récit du même genre et je me suis rappelée qu'Erik L'Homme avait écrit Des pas dans la neige. Comme j'aime énormément la plume et la sensibilité de cet auteur, il était évident que j'allais apprécier ce livre. Hélas, j'ai pu vérifier, une fois encore, que lorsqu'on aborde une lecture avec un a priori ultra positif et que l'on se trompe, la déception est d'autant plus forte...

Dans les années 90, Erik L'Homme, son frère et un ami plaquent tout pour partir au Pakistan à la recherche de "l'homme sauvage". Des pas dans la neige est le récit (des années après) de cette aventure.
Je crois que si je n'ai pas apprécié plus que cela cette lecture, c'est parce que je n'y ai pas trouvé ce que je cherchais, à savoir un récit de voyage. C'est un livre très court dans lequel l'auteur nous parle à la fois du voyage en lui même, des rencontres faites sur place, mais aussi de l'état d'avancement de cette fameuse enquête. On trouve ainsi tout au long de la lecture la transcription de divers témoignages de personnes qui ont croisé ce fameux homme-sauvage. 
Alors voilà, personnellement je ne crois pas trop à l'existence de ce fameux homme "yéti", mais là n'est pas la question... Disons que tout ce qui a trait à cela dans le livre ne m'a pas intéressée, ce qui est plutôt gênant sachant que c'en est le thème central. 
Les passages consacrés au quotidien des trois hommes durant ce voyage et à la description des us et coutumes des autochtones m'ont en revanche intéressée, mais malheureusement ce sont des aspects pas assez développés vu l'épaisseur du volume.
D'autre part, la construction du récit m'a gênée. Pas ou presque d'indications de temps ni de chronologie, l'ensemble m'a paru assez décousu, sans réel fil conducteur. 
J'ai eu le sentiment que ce texte répondait au besoin intime de l'auteur d'écrire ce qu'il avait vécu, mais qu'il laissait le lecteur en dehors du chemin. 
Un rendez-vous raté, hélas. Je continuerai de lire les œuvres de fiction de l'auteur, car dans ce registre, j'aime profondément ce qu'il écrit.

Gallimard Jeunesse (Scripto), 208 pages, 2010

vendredi 10 octobre 2014

Terre-Dragon #1 ~ Le souffle des pierres (Erik L'Homme)

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Erik L'Homme, dont le talent n'est plus à démontrer, nous propose une nouvelle série dédiée à la jeunesse, Terre-Dragon. J'étais curieuse de la découvrir, et ce, pour deux raisons. D'abord parce que je suis fan de l'auteur depuis que je l'ai découvert dans la série A comme association, ensuite parce qu'il s'agit d'une série pour les 10-12 ans. Les lecteurs habitués de ce salon savent que j'ai en général du mal avec les romans pour cette tranche d'âge, aussi c'était un peu l'épreuve du feu. Défi relevé avec brio puisque j'ai beaucoup aimé ce tome ; une fois de plus Erik L'Homme signe un roman bien écrit avec une histoire passionnante. Tellement passionnante que mon grand matelot ayant jeté son dévolu sur ce livre, il m'a fallu attendre sagement mon tour de lecture ! 
Terre-Dragon est une série dite d'heroïc fantasy de facture "classique". Le lecteur qui connaît ce genre y retrouvera en effet les codes habituels et ne sera pas dépaysé. Un univers empli de magie, des personnages forts, une quête, des légendes, voilà les ingrédients essentiels pour un roman de fantasy réussi et Erik L'Homme excelle dans ce domaine. 
L'histoire est celle de la rencontre fortuite de deux personnages, Aegir le jeune homme à la peau d'ours et Sheylis l'apprentie sorcière. Le premier s'est évadé de la prison où il était retenu par des guerriers, la seconde a été chassée de son village. De leur rencontre va découler les événements futurs qui bouleverseront leur destinée. 
Bien que ce texte s'adresse à de jeunes lecteurs (j'entends pas là plus jeunes que le public-cible des romans pour adolescents que j'ai l'habitude de lire), j'ai énormément aimé ce roman et je poursuivrai la série sans hésitation. J'ai apprécié en particulier les personnages et notamment celui du magicien aveugle qui m'a beaucoup amusée. 
Voilà un début très chouette qui a séduit un matelot de dix ans et sa maman de trente-huit ! Nous attendons la suite de pied ferme.

Gallimard Jeunesse, 249 pages, 2014

jeudi 20 mars 2014

Le regard des princes à minuit (Erik L'Homme)

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J'ai tout aimé dans ce livre et je suis passée très près du coup de coeur.
Son titre magnifique et évocateur, qui incite à la rêverie.
Sa construction finement ciselée, en une succession de nouvelles, chacune précédée d'une citation et suivie d'un extrait d'une histoire externe que l'on suit en pointillés au fil du recueil.
Son écriture, sa marque de fabrique "Erik L'Homme", reconnaissable entre mille.

Mais au fait, de quoi s'agit-il ? Le regard des princes à minuit (je ne me lasse pas de répéter ce titre), c'est un OVNI littéraire, l'un de ces ouvrages que l'on ne peut classer dans une catégorie plutôt qu'une autre, et c'est tant mieux car il est au-delà de ça. Erik L'Homme dit en préambule : "J'ai essayé d'imaginer, en faisant le tri parmi mes expériences, quelles pourraient être les révoltes propres à embarrasser et à décontenancer l'époque dans laquelle nous vivons. Sur quels sentiments légitimes, quelles réalités profondes, quelles injustices ou frustrations, quelles espérances les fonder. Comment entrer en résistance - en dissidence. J'ai essayé de brosser le portrait de quelques insoumis."
N'allez pas croire que c'est un livre qui incite à faire la révolution, mais plutôt à éveiller notre conscience. En sept nouvelles, l'auteur brosse le portrait de jeunes d'aujourd'hui qui vivent des épreuves initiatiques inspirées de la chevalerie.
Dit comme ça, ça peut paraître déjanté, mais ce sont au contraire des textes admirables, qui prônent les valeurs de la vérité, du courage, de la justice...
C'est un livre multiple, à la fois pour rêver et se remettre en question, pour aller vers l'essentiel, repenser le monde. Terriblement ambitieux mais réussi.

A lire et à relire, à offrir autour de soi, à partager.

- Une librairie qui ferme, Hervé, c'est un phare qui s'éteint, laissant les hommes dériver, s'échouer ou se fracasser contre les récifs d'une époque.
- Tu ne peux pas dire, simplement : "Ça me fait mal au cœur de voir cette librairie fermée ?"

* * *

- Je vais faire un cadeau aux gens de la vallée, Hervé. Je ne suis ni un terroriste ni un libérateur : je suis le père Noël. Et qu'est-ce que je vais leur offrir ? Une soirée sans télé ! Une soirée pendant laquelle ils pourront se regarder, se parler, jouer, et même, tiens, soyons fous, lire un livre.

Gallimard Jeunesse (Scripto), 144 pages, 2014 

mercredi 17 avril 2013

A comme Association T8 ~ Le regard brûlant des étoiles (Erik L'Homme)

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Un an après avoir lu le septième tome, j'ai retrouvé Jasper pour ce dernier tome de la géniale série initiée par Pierre Bottero et Erik L'homme, puis poursuivie par ce dernier après la mort brutale de son ami écrivain.

Je tremblais de découvrir cette fin, je soupesais régulièrement ce volume puis le reposais, ne me sentant pas prête. Toujours peur d'être déçue... Et puis à un moment, il faut se lancer. Ce que j'ai fait. Il n'y a qu'à vous, chers lecteurs, que je peux parler de mes névroses de lectrice, car je sais que vous comprendrez. Terminer une aventure avec un personnage aimé est délicat, il faut savoir choisir son moment.

Ce huitième tome est le plus volumineux de la série et sachez qu'il la clôture admirablement. Erik L'Homme apporte enfin au lecteur les explications tant attendues et le dénouement ne m'a pas déçue. J'ai retrouvé son écriture poétique, ce même humour chez Jasper, personnage que j'aime toujours autant, et cet univers passionnant. A comme association est une série de jeunesse superbe et originale, bourrée de qualités, que tout lecteur qui aime le fantastique se devrait de lire.

J'ai dit au revoir à Jasper et Ombe le coeur serré, mais tellement heureuse d'avoir fait leur connaissance.

Comme d'habitude, je reprendrai mes réflexions plus tard.
Dans "procrastination" (qui signifie, mot important quand on est au lycée, remettre au lendemain), il y a "pro" et j'en suis un dans le genre.

Gallimard Jeunesse - Rageot éditeur, 379 pages, 2013

lundi 19 mars 2012

A comme Association T7 ~ Car nos coeurs sont hantés (Erik L'Homme)


Déjà l'avant dernier (et septième) tome et pourtant j'ai l'impression d'avoir entamé cette série hier... A l'image du titre, mon coeur sera longtemps hanté par cette histoire démarrée à quatre mains et devenue par la suite orpheline d'un auteur. Une histoire qui a pourtant évolué d'une magnifique manière sous la plume d'Erik L'Homme. Au-delà de l'action et de ce récit fantastique, certaines phrases font mouche.

Vivre, c'est avoir des problèmes et essayer de les résoudre.

A quoi servent les notes d'une musique, à quoi servent les mots d'une chanson, sinon à remplir la mer que d'autres ont vidée ? A repeindre des horizons qui ont été effacés ? A forger les maillons de la chaîne qui nous rattache au soleil ? 
A ériger un lieu habitable sur les territoires du néant...

Il y a de la beauté et de la mélancolie dans ce texte mais pas que. On retrouve, fidèle à lui-même, Jasper et son humour pourri.

Cette fois, Walter ne peut plus reculer.
J'entends par là qu'il est dos au mur.
Prisonnier du cercle qu'Otchi, profitant de la confusion, a tracé sur le sol, en sautillant et en marmonnant (ce que je n'aurais jamais songé à faire, par peur, peut-être, d'être surnommé ensuite Jasper le Bondissant - on attrape vite un sobriquet dans le milieu des sorciers).

Et puis aussi les dialogues avec Ombe. 

" Tu as l'art de te faire des amis, toi.
- Bah, il ne m'aimait déjà pas avant.
- Je te trouve très courageux, Jasper. Si, si. Je tenais à te le dire.
- Un fil seulement sépare le courage de l'inconscience. "

Quel est ce lien étrange qui relie nos deux agents stagiaires de l'Association ? L'auteur nous donne enfin quelques éléments de réponse. Dans ce tome, on découvre aussi que Rose est une véritable walkyrie dans l'âme, que certains ne sont pas ceux que l'on croyait, et que Jasper a un potentiel à développer. La question, c'est : où tout cela va-t-il nous mener ? Nous le saurons dans le prochain tome, du moins je l'espère.

Le billet de Syl

Gallimard Jeunesse - Rageot éditeur, 206 pages, 2012

mercredi 29 février 2012

A comme Association T6 ~ Ce qui dort dans la nuit (Erik L'Homme)

Déjà le sixième tome ! Mais comme ils sont courts et se lisent très (trop) vite, ça ne compte pas ! 
Dans ce nouvel opus, l'Association est dans de sales draps. Le grand chef Walter est aux abonnés absents, le Sphinx a disparu, il ne reste que Mademoiselle Rose pour parer aux urgences. Dans le même temps, Jasper s'est mouillé jusqu'au cou dans une sombre histoire avec un chamane et doit porter secours a un agent stagiaire, enfin plutôt une...

Où l'on apprend que Mademoiselle Rose nous cache des choses, que Jasper est toujours aussi intrépide et chanceux, que des méchants veulent la peau de Walter. 
Un nouveau tome dans la lignée des précédents, savamment dosé entre action, humour et réflexion. 

Erik L'Homme nous glisse de temps à autre quelques pensées à méditer.

On peut vivre sans penser à la mort. On peut aussi vivre en pensant à elle. 
Je ne dis pas être obsédé par elle, non. Mais simplement se rappeler qu'elle est là, pas loin. Juste à côté. Histoire de ne pas gaspiller sa vie.
C'est ce que j'ai choisi de faire. De toute façon, puisque la mort existe, c'est idiot de l'ignorer.
On a souvent le sentiment qu'on ne peut pas mourir. Parce qu'on imagine que la mort nous attend loin devant, tout au bout. Au bout de quoi ?
On se dit : je n'ai encore rien fait, ma vie est si vide, c'est impossible que tout s'arrête brusquement. Et bien si, c'est possible. Ce n'est pas parce qu'une vie est vide qu'elle ne peut pas être courte.

L'espace d'un instant, on s'interroge : est-ce Jasper qui parle ou l'auteur ? Un passage émouvant qui n'est pas sans rappeler certains évènements...

Heureusement, pour ne pas rester broyer du noir, il y a l'humour de Jasper.

Une excellente suite qui laisse présager de nouveaux rebondissements à venir et peut-être des révélations fracassantes, qui sait ?

Lu par Syl

Gallimard Jeunesse - Rageot éditeur, 206 pages, 2011

lundi 19 septembre 2011

A comme Association #2 (Erik L'Homme, Pierre Bottero)

Quelle série amis lecteurs, je me suis faite avoir comme une bleue ! J'avais beaucoup aimé les deux premiers tomes qui me semblaient prometteurs, mais j'étais loin du compte !

A comme Association est une série qui doit se déguster car chaque tome est bien trop court. J'ai tout aimé dans cette suite. L'humour totalement jouissif. La qualité de l'écriture, pétillante et intelligente. L'histoire, originale, qui prend un tournant inattendu. Les personnages, comment ne pas s'attacher à eux ? 

Il est bien sûr impossible de vous présenter ces trois tomes sans revenir un instant sur la si brusque disparition de Pierre Bottero. Songer que Le subtil parfum du soufre est son dernier texte, qu'il n'a pas eu le temps de le remanier ni de lire celui de son complice, Erik L'homme. Réaliser que la réalité et la fiction se sont rejointes, lire la postface d'Erik L'Homme et avoir la gorge nouée. 
Les auteurs ne sont pas que des individus cachés derrières leurs livres, par leurs écrits ils prennent une place importante dans notre vie et sont parfois comme des amis invisibles que l'on retrouve avec un plaisir immense à travers les mots.
Je n'ai découvert la plume de Pierre Bottero que sur le tard, mais je me réjouis d'avoir encore de ses romans à lire, pour faire durer le plaisir. Le peu que j'ai lu m'a séduite et j'aime énormément l'univers qu'il a construit.
A comme Association était un projet audacieux dans lequel ses deux créateurs se sont lancés avec une envie et une joie de vivre palpables.  Ils nous ont offert, à nous autres lecteurs, une série de grande qualité. Maintenant Erik L'Homme doit poursuivre l'aventure en solo, et si cela est profondément triste, je peux vous dire que A comme Association continue d'exister et que le cinquième et dernier tome en date est brillant.

L'étoffe fragile du monde s'inscrit dans la continuité des deux tomes précédents. L'aventure est prenante, mais ce que je retiens,  c'est l'humour incroyable de Jasper et sa rencontre totalement hilarante (une fois passé le danger) avec le troll Erglug. Les dialogues entre les deux personnages sont jubilatoires et je me suis régalée du début à la fin. La vision de cette créature aux mensurations sur-humaines qui joue les philosophes est irrésistible. Et bien entendu, le duo fonctionne à merveille pour le plus grand plaisir du lecteur. Un tome plutôt léger mais excellent.

Le subtil parfum du soufre est donc le second tome écrit par Pierre Bottero et quatrième de la série. Comme un fait exprès, alors que c'était le dernier tome qu'il écrivait pour la série, celui-ci se révèle plus abouti que les précédents, plus grave aussi. L'intrigue prend une autre dimension, les personnages sont plus fouillés et le voile est levé sur une partie du fonctionnement de l'association. Comme si ce tome marquait un tournant dans la série qui perd un peu de sa légèreté. La fin est douloureuse à lire parce qu'elle renvoie à la réalité et l'envie de lire la suite se fait impérieuse.

Là où les mots n'existent pas est sans doute le tome que j'ai préféré des cinq sortis à ce jour. Il est émouvant, touchant et prenant. Jasper est un personnage qui n'a pas fini de nous étonner et j'éprouve beaucoup d'affection pour lui. Le rythme s'accélère, peu de temps morts mais une narration alternée par des passages d'introspection jamais pesants. Juste ce qu'il faut pour mieux appréhender le passé et comprendre le présent. Je suis très curieuse de savoir ce que nous réserve la suite et j'ai vraiment hâte de la découvrir.

Si vous ne connaissez pas déjà cette série, jetez-vous dessus, un très beau moment de lecture vous attend.

* * *

Ce qu'en ont pensé Clarabel et Edelwe

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Gallimard Jeunesse - Rageot éditeur

T3 ~ L'étoffe fragile du monde (Erik L'Homme)
197 pages, mars 2011

T4 ~ Le subtil parfum du souffre (Pierre Bottero)
183 pages,  mars 2011

T5 ~ Là où les mots n'existent pas (Erik L'Homme)
202 pages, juin 2011