Leplaisirdunprince.jpgAvouez qu'il y avait longtemps que je n'avais pas parlé de romances dans ce salon ! (Ahem)

Et là, devant la foule en délire et sous vos yeux ébahis, je m'en vais vous présenter le septième opus de la fameuse série Les ombres de la nuit.
A ceux qui n'auraient pas suivi les précédents épisodes (les vilains), je donne dans ma grande mansuétude l'autorisation de ne pas lire ce billet.
Aux autres (les gentils), qui, j'en suis sure, brûlent de découvrir ce qui se passe dans ce nouveau tome, je l'expose sans plus attendre.

Déjà, premier constat, j'aime les Lycae. Car finalement, si je fais le compte, je crois bien que ce sont les tomes qui leurs sont consacrés qui m'ont plu le plus.
Deuxième constat, la série des Ombres de la nuit n'est pas entrain de décliner comme je le craignais à la lecture du volume précédent qui m'avait un tantinet déçue. Avec Le plaisir d'un prince, on retrouve les qualités des premiers tomes, ouf !

Maintenant, quid de l'histoire. D'un côté nous avons Garreth MacRieve, roi des Lycae, frère de Lachlain, héros du premier tome et cousin de Bowen, héros du troisième tome  (les Lycae forment une grande famille). De l'autre, la délicieuse Lucia dite la Chasseresse, une Valkryie qui n'a pas froid aux yeux. Je peux vous dire que le couple Lycae-Valkyrie ça dépote ! Quand une Valkyrie a décidé de ne pas se laisser séduire, gare aux coups bas, la demoiselle peut se révéler dangereuse et vicieuse ! Bon, en, face nous avons tout de même l'un des êtres les plus forts du Mythos, et notre beau loup-garou ne se laisse pas impressionner, mais tout de même !

Lucia est en mission, elle doit anéantir le mal absolu (rien que ça) et nul ne doit la faire dévier de son objectif, pas même un mâle terriblement séduisant. C'est ainsi que Garreth va jouer les chaperons et suivre la belle aventurière pour la protéger et percer à jour son secret. Car Lucia est bien mystérieuse...
C'est donc ainsi que nous retrouvons notre couple de choc en pleine Amazonie, à braver de multiples dangers.

La particularité de ce dernier tome, c'est qu'à l'instar du troisième, il se déroule en parallèle des deux tomes consacrés aux Lycae et que le lecteur revit donc une partie de ces histoires vues sous un autre angle. Pour le coup, et même si l'on peut tout-à-fait lire ce roman indépendamment des autres, les trois tomes se complètent et j'ai apprécié de retrouver les protagonistes des récits précédents. 
Une lecture 100% plaisir au rythme soutenu, pas le temps de s'ennuyer, on a déjà tourné la dernière page, le sourire aux lèvres.


Titre original : Pleasure of a dark prince
Traduit de l'américain par Agnès Girard
J'ai lu (Crépuscule), 439 pages, 2010 pour l'édition originale, 2012 pour la traduction française