003851435.jpgPrésentation de l'éditeur :

En quelques clics et en empruntant l’identité de son père, Ruth Cassel, quatorze ans, a déposé une vieille photo de classe noir et blanc sur le site perdu-de-vue.com. La manip n’a qu’un but : l’aider à faire la différence entre deux jumelles aux yeux noisette, Ève-Marie, morte l’année de la photo, et Marie-Ève, la mère de Ruth, morte vingt ans plus tard.
Très vite, comme s’ils avaient attendu ce signal, des anciens de la terminale C3 se manifestent. Guy Dampierre, l’ex-beau gosse de la classe, Alice Meyzieux, une copine des jumelles, madame Parmentier, prof de philo désormais à la retraite et, en prime, René Lechemin, un grand-père dont Ruth ne soupçonnait pas l’existence, s’empressent de lui répondre. Tout pourrait s’arrêter là, mais…
La photo de classe a réveillé de terribles souvenirs. Les e-mails évoquent un meurtre, celui d’Ève-Marie, commis par un étrangleur récidiviste, le tueur à la cravate. Bien plus effrayant, ils mettent en cause celui que Ruth aime le plus au monde, cet homme au charme énigmatique, Martin Cassel, son père.

Au moment d'écrire cette chronique je réalise que c'est le dix-neuvième billet que je vais consacrer à Marie-Aude Murail sur Oceanicus in folio !
En effet, "quand on aime, on ne compte pas" et MAM figure sans aucun doute au panthéon de mes auteurs préférés. Découvrir un de ses livres est toujours source d'une joie profonde pour moi ; je sais que je vais passer, au mieux, un bon moment, et bien souvent, un excellent.
Le tueur à la cravate est un roman (jeunesse) policier, style dans lequel l'auteure écrit moins. Jusqu'à présent, je n'avais lu qu'Angie d'elle dans le même genre.
L'histoire est bien troussée, l'intrigue tient la route et on passe un agréable moment de lecture. Bien entendu, ce qui est intéressant ici - du moins pour le lecteur adulte -, c'est comme toujours le travail qui est fait sur les personnages. 
S'il ne fera pas partie de mes favoris, Le tueur à la cravate est un bon roman.
A noter qu'en fin d'ouvrage, on trouve un journal tenu par Marie-Aude Murail au moment de l'écriture du roman. Je l'ai trouvé passionnant et rien que pour cela, il est intéressant de se procurer et de lire ce livre !

L'école des loisirs (Médium + poche), 362 pages, 2020 pour la présente édition

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