robinson-crusoe-daniel-defoe-litterature-audio-cd-mp3-et-telechargement.jpgDepuis quelques temps j'éprouve l'envie de lire davantage de classiques et de découvrir certains titres qui me semblent incontournables. J'en lis de temps à autre, et, à un rythme de croisière, ma liste  se réduit. Parfois la découverte est belle, d'autres fois non. Ainsi, je crains d'être passée à côté de Robinson Crusoé...

Nous sommes au XVIIème siècle, et le jeune Robinson Crusoé décide de quitter l'Angleterre et sa famille pour réaliser son rêve : naviguer et voir du pays. Après une terrible tempête, le navire à bord duquel il a embarqué fait naufrage et Robinson se retrouve seul sur une île déserte. 

Cette histoire, inspirée de la vie d'Alexandre Selkirk, un marin écossais qui vécut une aventure similaire au héros de Daniel Defoe, est donc considérée comme un classique de la littérature. Qui plus est, ce roman est l'un des premiers romans d'aventures. Il faut avoir à l'esprit qu'il fut publié en 1719, soit il y a près de trois siècles, et que la littérature a depuis vu grossir ses rangs de nombreux romans du genre.

En l'écoutant, puisque j'ai opté pour une lecture audio, j'ai donc essayé d'envisager ce récit en ayant cette perspective en tête. Pour autant, je me suis profondément ennuyée tout au long du livre que j'ai trouvé proprement indigeste. En fait d'aventure, il ne se passe quasiment rien. Je m'attendais au descriptif de la survie de cette homme isolé, or il s'avère que Robinson est un être de génie qui sait tout faire et parvient à se recréer une vie de confort sur une île déserte. La facilité avec laquelle il se sort du pétrin fait sourire... Au-delà de cet aspect, le côté moralisateur et empreint de bons sentiments m'a également très vite lassée... Robinson lit la Bible et est horrifié par les pratiques cannibales, mais nullement gêné par le fait de s'approprier un domestique en la personne du pauvre diable qu'il a sauvé, et de le nommer vendredi... J'avais beau essayer de me replacer dans le contexte (1719), c'en fut trop pour moi.

Seul point positif de cette histoire, la version audio avec la remarquable interprétation de Mathurin Voltz dont j'aime particulièrement le grain de voix. Sans lui, je crois que j'aurais jeté l'éponge bien avant la fin !

La page du livre sur le site de l'éditeur pour écouter un extrait.

Texte intégral lu par Mathurin Voltz
Durée totale d'écoute : 8h30
Editions Thélème, 2008