Quel bonheur que ce roman ! Attirée par son titre prometteur et l'extrait désopilant proposé sur la quatrième de couverture, je l'ai emprunté à la bibliothèque pour voir... à peine ouvert et j'étais déjà sous le charme de la prose de l'auteur

Maxime, 17 ans, ne veut pas suivre ses parents en Corse. Pour les vacances, il a choisi de rester chez sa grand-mère pour "glander". Mais les les choses ne vont pas se dérouler comme prévu...

J'ai le sourire-banane rien que de repenser à ma lecture. J'ai ri du début à la fin et me suis délectée de ce texte croustillant. L'histoire est racontée à la première personne par Maxime, un ado qui est loin d'être sot et n'a pas sa langue dans sa poche. A travers son regard, une vision acide de certains aspects du quotidien et de la vie en général. Tout est disséqué avec un humour incroyable et un sens de la formule totalement jouissif
Maxime est un personnage que l'on prend d'emblée en amitié et que l'on voudrait rencontrer tant il est drôle et touchant. Car sous son côté baba-cool qui tourne tout en dérision, le jeune homme dégage une réelle émotion qui m'a énormément touchée.

L'écriture d'Anne Percin fait mouche et ce roman se dévore en un clin d'oeil. C'est une vraie bouffée d'oxygène, un livre qui devrait être remboursé par la sécurité sociale pour lutter contre la morosité ambiante. Quel talent !  

J'ai nourri le chat, avant de me nourrir moi-même d'un paquet de chips et d'une grande quantité de fromage. Repas qui m'a paru de prime abord assez équilibré. 
Evidemment, il aurait été préférable de ne pas boire un litre de soda là-dessus... Surtout de soda à zéro calorie au sucre de synthèse qui attaque les voies digestives au bout du troisième verre (quatrième verre : anesthésie du foie ; cinquième verre : mort subite du nourrisson). Je suis remonté dans ma chambre en me promettant de faire un effort le lendemain pour me préparer un repas complet répondant aux lois sacrées de la diététique.
Ou, à défaut, d'aller chez le vendeur de pizzas qui fait le coin entre la rue Berteaux et la nationale.
Ca ne pouvait pas être pire que des chips à l'aspartame. 

Bon alors, les aubergines, que je vous explique : c'est très bon, quand c'est cuit. Cru, il faut éviter. Même si ça met (très) longtemps à cuire, faut pas paniquer. C'est du slow food. Ensuite, il faut savoir que la peau, si on la fait griller, se transforme en couenne imputrescible. C'est tout à fait fascinant. On dirait un matériau issu de la recherche spatiale. La NASA doit être sur le coup, à mon avis. 

Ils l'ont lu aussi : ICB, Clara, Laurence et Laure 

Rouergue (doAdo), 185 pages, novembre 2010