- - - ATTENTION, SPOILERS SUR LE TOME 1- - -

Voici donc le deuxième tome de la trilogie Le baiser de l'ange que j'ai lu quasiment dans la foulée du premier. J'étais curieuse de découvrir la suite de cette histoire et je n'ai pas été déçue, si ce n'est peut-être par sa brièveté. Je me rends compte que j'accroche généralement moins avec les romans courts. En deçà de 300 pages j'ai du mal à pénétrer complètement dans un livre.

Tristan est donc mort et Ivy a bien du mal à se remettre de sa disparition. Elle trouve auprès de Gregory son presque-frère du réconfort, mais le comportement de ce dernier est étrange. Est-il animé des meilleures intentions ? En parallèle, Tristan devenu une sorte d'ange, tente désespérément de contacter Ivy pour lui dire qu'elle est en danger.

J'ai été surprise - mais agréablement - par la tournure que prennent les événements dans ce deuxième tome. L'histoire perd en fraîcheur mais gagne aussi en profondeur. Si le premier tome était "gentillet", celui-ci bascule du côté sombre. Ivy se rapproche de Gregory alors qu'elle le détestait jusque là, et le jeune homme semble prêt à tout pour la posséder. Il y a aussi Eric, l'ami de Gregory, qui se montre hostile vis-à-vis de la jeune fille. Philip, quant à lui, perçoit la présence de Tristan et le considère comme son ange protecteur. Malheureusement il ne parvient pas à en convaincre sa soeur qui a perdu sa foi en les anges. Difficile pour elle d'oublier son amour et de se consoler de sa disparition brutale. Ivy se retrouve au milieu d'un groupe de personnages qui tentent de l'aider mais la solitude est bien là. 

Je n'ai pu m'empêcher de penser au film Ghost dont l'histoire est très proche. Un amour perdu, le défunt qui cherche à communiquer avec sa moitié encore en vie pour la prévenir d'un danger et la protéger. Finalement, il n'y a que l'âge des protagonistes qui change. Malgré cette ressemblance frappante entre le film et le roman et cette sensation de déjà vu à la lecture, j'ai apprécié ce deuxième tome. Plusieurs pistes s'ouvrent au lecteur, quelques zones d'ombre persistent et donnent envie de lire la fin de cette trilogie. Les personnages sont bien étudiés. On ne peut s'empêcher de ressentir de l'empathie pour Ivy qui souffre et pour Tristan qui angoisse de ne pouvoir communiquer avec elle.

Un roman simple, sans prétention, mais au ton juste. Le dernier tome sort le mois prochain, vivement la suite ! 


Lu dans le cadre d'un partenariat avec Livraddict

Merci à l'éditeur Hachette pour l'envoi de ce livre.


Titre original : The power of love
Traduit de l'américain par Catherine Guillet
Hachette (Black moon), 227 pages, 1995 pour l'édition originale, 2010 pour la traduction française