Deux femmes. L'une au crépuscule de la vie, l'autre au milieu de la sienne, jusque-là sans réelle consistance. Un voyage, des confidences, un retour en arrière sur la vie de Fosca, épicurienne de l'amour. En toile de fond, Venise, l'Italie, des hôtels, des restaurants, du bon vin. Les plaisirs de la vie.
Je dois dire que j'ai mis du temps à accrocher à cette lecture dont j'ai trouvé le texte inégal jusqu'à la bonne moitié du livre. Certains passages sont superbement écrits, les mots glissent, chantent une douce mélodie mélancolique. A d'autres moments, je n'entrais plus dans la lecture, je restais en dehors. Et puis petit-à-petit, j'ai investi cette atmosphère, me suis laissée porter par la conversation entre Constance et Fosca. J'ai particulièrement aimé les passages "tristes", les départs, racontés avec une pudeur tout en force et en émotion. J'ai apprécié la fin, à laquelle je ne m'attendais pas, une fin qui donne un sens à l'ensemble.
Une jolie lecture qui m'a fait penser par moments à L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson.

Merci à Stéphanie d'en avoir fait un livre-voyageur ! Son avis est ici.

Les avis de Clarabel, Florinette, Caro[line].

Stock (collection Le livre de poche) - 153 pages