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vendredi 30 décembre 2022

Les désarrois de Ned Allen (Douglas Kennedy)

511mPe8GVwL._SL500_.jpgCoupDeCoeur2016.pngPrésentation de l'éditeur :

New York. Ses tours gigantesques, son fourmillement perpétuel. Ned Allen, et son extraordinaire bagout, s'y est fait une place. Si sa femme et lui vivent un peu au-dessus de leurs moyens, ils ne s'en inquiètent pas : le talent permet tout.

La situation de Ned, responsable de ventes publicitaires, ne peut que s'améliorer. Mais le destin ne ménage pas ses coups. Quand une vague de licenciements tombe, Ned est du nombre. À la rue, il ne peut qu'accepter la proposition malhonnête d'un ami d'enfance. Quitte à emprunter, entre les tours, un chemin qui a tout d'une impasse...

***

Décidément, avec Douglas Kennedy, on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise. Le dernier titre de lui que j'ai lu m'a déçue, et celui-ci s'est révélé être un coup de cœur !
J'ai embarqué d'emblée dans ce récit hypnotique. On assiste entre incrédulité et horreur à la descente aux enfers d'un type qui nous semble proche et suscite une profonde empathie.
La spirale infernale et implacable dans laquelle Ned Allen se retrouve pris au piège est proprement effrayante, et en même temps elle a quelque chose de fascinant. On se demande quand et si cela va s'arrêter, comment Ned va rebondir et s'il va seulement s'en sortir.
L'écriture est ultra prenante et immersive, la lecture se fait en apnée.
Magistral.
Mon dernier coup de cœur de 2022.

Titre original : The Job
Texte intégral lu par Adrien Larmande
Durée totale d'écoute : 13h05

Lizzie, 2019

vendredi 11 novembre 2022

Les charmes discrets de la vie conjugale (Douglas Kennedy)

51fKxIR2QbL.jpgPrésentation de l'éditeur :

Le bonheur, Hannah l'a trouvé. Épouse de médecin, mère de famille, c'est une femme comblée. Le gentil garçon, rencontré à l'université et épousé au mépris de ses parents, s'est révélé un mari parfait.
Sa route a pourtant dévié, l'espace d'une nuit, des années auparavant. Celle qui sut passer entre les gouttes de la contestation politique des années 1970 se voit accusée aujourd'hui des agissements les plus subversifs. Alors qu'elle observe son existence sombrer dans l'anarchie, Hannah va prendre les armes...

***

Après avoir eu deux coups de cœur consécutifs pour Piège nuptial et pour L'homme qui voulait vivre sa vie, j'avais connu une déception avec le premier volet de La symphonie du hasard.
Concernant ce titre, je ressors mitigée des Charmes discrets de la vie conjugale. Déjà, il faut signaler que j'ai opté pour la version audio et que je n'ai pas aimé la voix et la manière de lire de Julie Pouillon, peut-être que cet élément a pesé dans la balance...
Pour être totalement franche, la première partie du roman (tout se qui se déroule dans le passé jusqu'à nos jours) m'a grandement ennuyée.
Bien entendu, il semble que tout cela ait été voulu puisqu'on qualifie ce roman de Emma Bovary à l'américaine, néanmoins c'était d'un ennui profond. Le personnage d'Hannah est très pénible, on a envie de la baffer à chaque page ou presque. Ses atermoiements à n'en plus finir ont eu raison de ma patience ! Du reste, j'ai trouvé sa personnalité peu crédible tant elle est ambivalente.
Bref, j'étais sur le point de jeter l'éponge lorsqu'est arrivée la seconde partie qui a su raviver mon intérêt.
J'ai retrouvé l'intensité dramatique de l'auteur qui dépeint admirablement la descente aux enfers d'Hannah. Il se passait enfin quelque chose, l'histoire prenait une tournure intéressante. 
Cette fin a donc compensé un peu mon désintérêt pour la première partie, mais hélas pas suffisamment pour me donner l'impression d'avoir lu un bon livre.

Texte intégral lu par Julie Pouillon
Lizzie, 2019
Durée totale d'écoute : 15h54

lundi 25 juin 2018

La symphonie du hasard - Livre 1 (Douglas Kennedy)

9782367624389-001-T.jpegPrésentation de l'éditeur

La famille Burns, avec ses secrets, trahisons, amours et haines, ses croyances, serait-elle le miroir de la société américaine, d’hier et d’aujourd’hui ? Alice Burns, éditrice New-Yorkaise, rend visite à son frère Adam, ancien loup de Wall Street, maintenant en prison. Adam lui révèle alors un secret qui va la contraindre à relire douloureusement son roman familial. Entre petite et grande histoire, se glissant pour la première fois dans la peau d’une adolescente qui lui ressemble fort, Douglas Kennedy raconte les désordres de la jeunesse et l’insécurité de l’âge adulte de cette époque ; en toile de fond une Amérique des années 60 et 70 plongée dans ses contradictions : racisme, homophobie, sexisme d’un côté ; de l’autre, émergence du féminisme, du pacifisme et naissance d’une nouvelle conscience politique. Avec ce premier tome, Douglas Kennedy nous livre enfin «son» grand roman sur l’Amérique.

J'ai découvert récemment l'auteur Douglas Kennedy avec Piège nuptial, que j'ai enchaîné avec L'homme qui voulait vivre sa vie, tous deux des coups de cœur.

Je me réjouissais donc à l'idée de lire un nouveau roman de lui, qui plus est dans un autre univers.
Malheureusement, je crains être passée à côté de La symphonie du hasard.
C'est une histoire dense, qui aborde de nombreux sujets de société et offre un portrait au vitriol de l'Amérique des sixties et seventies, et pourtant, je me suis profondément ennuyée tout au long de cette lecture, ne m'attachant pas aux personnages et ne m'intéressant pas au récit que j'ai trouvé somme toute assez creux. 
Ce fut donc une déception qui m'a chagrinée, tant j'ai adoré les deux autres titres cités plus haut. 

Texte intégral lu par lngrid Donnadieu
Audiolib, 2018
Durée totale d'écoute : 8h48

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samedi 21 octobre 2017

Piège nuptial / L'homme qui voulait vivre sa vie (Douglas Kennedy)

CoupDeCoeur2016.pngAu détour d'une discussion avec mon neveu sur nos lectures, il m'a chaudement recommandé Piège Nuptial de Douglas Kennedy, un auteur que je n'avais encore jamais lu. Quelques temps après j'ai donc décidé de découvrir ce roman et ce fut un coup de cœur. Puis j'ai eu envie de lire un autre roman de Douglas Kennedy et j'ai jeté mon dévolu sur L'homme qui voulait vivre sa vie, conseillé également, cette fois par une amie. Re-coup de cœur !

* * *

9782356410498-T.jpgPiège nuptial

Initialement paru sous le titre Cul de sac, ce roman a bénéficié d'une nouvelle traduction et été réédité sous le nouveau titre Piège nuptial. C'est cette nouvelle traduction que j'ai "lue".

Nick, un journaliste américain un peu désabusé par la vie a récemment plaqué son job et décidé de partir en Australie pour découvrir ce pays qui le fascine. Il atterrit d'abord à Darwin, une ville qui lui déplaît, avant de mettre une nouvelle fois les voiles. Cette fois, après avoir acheté d'occase un combi Volkswagen, il prend la route du bush. Malheureusement, une nuit il percute un kangourou, et cet événement va marquer un point de non retour dans cet étrange voyage.

Avant toute chose, si vous avez l'intention de plonger dans ce roman, je vous déconseille fortement de lire la présentation de l'éditeur qui en dévoile beaucoup trop sur l'intrigue. Pour ma part je ne l'avais pas lue et c'est tant mieux, ainsi ma surprise a été totale.
Ce roman, que l'on pourrait qualifier de "noir" m'a tenue en haleine du début à la fin. Ce que vit Nick au cours de ce voyage est tout bonnement hallucinant et l'auteur parvient à nous faire ressentir les choses à sa place, comme si on y était. L'atmosphère est oppressante, la tension palpable, la situation s'enlise et Nick se retrouve dans une impasse, bref, le récit est proprement stupéfiant. Avis aux amateurs de voyages et de contrées étrangères, si vous choisissez de lire ce livre pour son contexte - l'Australie -, vous risquez d'être déçus ! Après cette lecture, je peux vous garantir que vous aurez une sainte horreur des kangourous ! Redoutablement efficace.

Texte intégral lu par Tony Joudrier
Traduit par Bernard Cohen
Durée totale d'écoute : 6h00
Audiolib, 2009

9782714442017FS.gifL'homme qui voulait vivre sa vie

Dans un tout autre style, mais non moins efficace, L'homme qui voulait vivre sa vie raconte l'histoire d'un golden boy dont la vie va peu à peu tourner au cauchemar. Ben Bradford a réussi professionnellement (avocat dans l'un des plus grands cabinets de Wall Street) et sentimentalement (marié et heureux père de deux magnifiques garçons). Sa vie trop parfaite ne le comble pourtant pas. Sa véritable ambition était de devenir photographe, alors à défaut d'exercer ce métier, il collectionne les appareils hors de prix qu'il peut s'offrir grâce à son gros salaire. Question couple, ce n'est pas non plus la joie, depuis quelques temps sa femme s'éloigne de lui, pire, il la soupçonne d'avoir un amant.

Là aussi, l'histoire est vertigineuse. Passé le premier tiers du roman, peut-être un peu long mais sans doute nécessaire pour planter le décor, le récit prend un virage à 180 degrés et la suite est juste hypnotique. On ressent de l'empathie et l'on tremble pour Ben qui a pourtant fait une belle connerie. On croirait un scénario de film, chaque scène est admirablement ficelée et les rebondissements multiples. J'ai adoré !

Titre original : The big picture
Traduit de l'américain par Bernard Cohen
Belfond, 353 pages, 1997 pour l'édition originale et 1998 pour la traduction française