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vendredi 1 mai 2020

La femme au carnet rouge (Antoine Laurain)

21420967.jpgPrésentation de l'éditeur :

Un soir à Paris, une jeune femme se fait voler son sac à main. Laurent le découvre le lendemain, abandonné dans la rue, tout près de sa librairie. S’il ne contient plus de papiers d’identité, il recèle encore une foule d’objets qui livrent autant d’indices sur leur propriétaire : photos, notes, flacon de parfum… Désireux de la retrouver, l’homme s’improvise détective. À mesure qu’il déchiffre le carnet rouge contenant les pensées secrètes de Laure, le jeu de piste se mue en une quête amoureuse qui va bouleverser leurs vies.

Retrouvailles plaisantes avec la plume d'Antoine Laurain, découverte il y a une dizaine d'années. 
Cette histoire est plus légère et fleur bleue que les deux titres que j'avais lus de l'auteur, cependant on y retrouve sa patte. Un court roman qui fait passer un joli moment ; j'ai apprécié l'interlude.
Si vous avez envie d'une pause douceur (mais sans mièvrerie), c'est le livre qu'il vous faut.

Flammarion, 264 pages, 2014

Acheter La femme au carnet rouge sur Les Libraires.fr

Existe aussi en version numérique (à tout petit prix en ce moment)

jeudi 1 juillet 2010

Carrefour des nostalgies (Antoine Laurain)

J'avais passé un excellent moment avec Fume et tue et découvert une plume qui m'avait enchantée. 
J'ai donc ouvert avec plaisir ce troisième et dernier roman en date de l'auteur. 

Premières pages, nous faisons connaissance avec François Heurtevent qui vient de perdre les élections communales et son poste de maire. J'ai eu une petite frayeur, je l'avoue, car j'ai cru un instant que Carrefour des nostalgies allait m'emmener dans l'univers de la politique qui n'est pas mon thème de prédilection. J'étais déjà entrain de me préparer à refermer l'ouvrage pour passer à autre chose, mais heureusement le récit a rapidement emprunté une autre voie beaucoup plus passionnante à mes yeux. 
Finalement, la perte des élections et l'état dépressif qui s'empare de notre narrateur ne sont que des prétextes pour nous entraîner dans une histoire qui, sous des apparences tranquilles, va dévoiler quelques surprises
J'ai moins accroché à Carrefour des nostalgies qu'à Fume et tue, c'est un fait. Pourtant, j'ai apprécié ce roman qui m'a confirmé que la plume d'Antoine Laurain a un je-ne-sais-quoi de séduisant. Alors qu'à certains moments mon intérêt pour ma lecture faiblissait un peu, l'auteur parvenait en quelques lignes à captiver de nouveau mon attention. 
Au-delà de la quête personnelle de François Heurtevent qui s'est mis en tête de retrouver ses anciens camarades de classe, on découvre un homme terriblement attachant et humain qui pourrait incarner la vie de monsieur tout le monde. Ces retrouvailles avec sa jeunesse sonnent comme une thérapie "sur le terrain" et amènent notre homme à se (re)trouver. Les personnages qui incarnent ses camarades de classe et jalonnent le récit sont également attachants à leur manière et colorent ce récit d'une douce nostalgie.

Je ressors de cette lecture satisfaite car elle a confirmé (qui plus est dans un genre totalement différent du premier roman que j'avais lu de lui) que j'aime l'écriture d'Antoine Laurain.
Me reste à présent à lire Ailleurs si j'y suis, son tout premier roman !


Merci pour le prêt Caro[line] (et désolée pour le kidnapping longue durée !)

Les avis ont fleuri à propos de ce livre, vous les retrouverez tous chez BOB.


Le passage, 300 pages, août 2009

jeudi 17 décembre 2009

Fume et tue (Antoine Laurain)

En préambule à l'histoire, il y a une citation de Winston Churchill retranscrite ainsi :

" Je n'aurais jamais dû quitter ma nursery et mon ours en peluche. Depuis, tout s'est compliqué."
                                             Sir Winston Chruchill
                                             Fumeur de havanes et Premier ministre


Déjà c'était bien parti. Le choix de la citation et la façon de présenter son auteur.
J'ai su que c'était un livre pour moi.
Et j'ai eu raison.
Que ceux qui cherchent à se sevrer de la nicotine passent leur chemin. Quant aux autres, lisez ce livre !
Le destin pas banal d'un cadre d'entreprise qui devient meurtrier le jour où il arrête de fumer.
Je me suis véritablement délectée de ce roman. C'est bien écrit et c'est drôle, très drôle. Cynique. J'aime cet humour, je crois l'avoir déjà dit. Le fil conducteur de l'intrigue c'est cette addiction du héros pour la cigarette, mais il me semble que même les non-fumeurs prendront plaisir à cette lecture.

Une histoire jubilatoire
et mordante, un livre léger mais tellement agréable !

Merci à Brize pour le prêt et cette sympathique découverte.

Ce ne sont pas les avis qui manquent à propos de ce roman : Doriane, Amanda, Caro[line], Serial Lecteur, Fashion, Anne...


Le passage - 279 pages