009017525.jpgPrésentation de l'éditeur :

Qui aurait pu imaginer une chose pareille ? Le domaine centenaire d’Archbishop’s Park, en plein cœur de Londres, défoncé au bulldozer pour y bâtir de toute urgence un hôpital. Alors qu’une épidémie sans merci a séparé la capitale britannique du reste du monde, alors que le Premier ministre lui-même vient de mourir, un ouvrier découvre sur le chantier ce qu’il reste du corps d’un enfant. Des ossements qui ne datent pas du temps des archevêques. MacNeil, l’homme qui a décidé de quitter la police, qui vit ses dernières heures dans la peau d’un flic, est envoyé sur les lieux. C’est lui, le policier désabusé, qui va devoir remonter la piste d’une machination abominable, dans une ville en butte aux pillages où les soldats en patrouille font la loi. Et alors qu’il apprend que son fils unique, Sean, est contaminé à son tour, n’ayant qu’une chance infime d’en réchapper.

***

C'est le premier roman que je lisais de l'auteur et je n'aurais peut-être pas dû commencer par celui-ci car j'ai le sentiment que ce n'est pas son meilleur.
Bien qu'il soit assez court, il y a des longueurs dans ce livre et l'intrigue peine à se mettre en place. Cependant, dans le dernier tiers de l'histoire, l'action s'accélère et la lecture devient plus fluide (et donc plus agréable). 
J'ai plutôt aimé les personnages bien qu'ils ne soient pas assez creusés à mon goût. J'ai également aimé l'atmosphère du récit même si je m'attendais à tout autre chose. En ouvrant Quarantaine, j'espérais vraiment plonger dans un monde soumis à un terrible virus qui décime les populations, avec une ambiance oppressante. Indéniablement, Quarantaine est un roman visionnaire et la ressemblance avec la pandémie que nous traversons actuellement est des plus troublantes (quand on pense que les éditeurs ont refusé ce manuscrit pour manque de réalisme, c'est assez ironique), mais pour autant l'auteur ne parvient pas - ce n'est que mon ressenti personnel - à instaurer un climat pesant et à faire grimper la tension autour de la situation sanitaire. Finalement, ni l'intrigue policière, ni le contexte du récit sont assez travaillés et les deux sont reliés de façon assez superficielle.
Ce fût donc une lecture mitigée, un bon moment de lecture mais sans plus. J'ai toutefois envie de tester d'autres titres de l'auteur. Aux lecteurs qui connaissent son œuvre, que me conseillez-vous ?

Titre original : Lockdown
Traduit de l'anglais par Ariane Bataille
Rouergue (Rouergue Noir), 320 pages, 2020 pour l'édition originale et 2021 pour l'édition française

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