005479290.jpgA la fin de l'année dernière, j'ai eu le plaisir de retrouver Béatrice Bottet dans un roman envoûtant. Je me demandais alors si une suite verrait le jour, et mes souhaits ont été exaucés !

On peut néanmoins lire La dame en rouge règle ses comptes de manière indépendante, même si la lecture préalable du Secret de la dame en rouge me semble apporter un plus à l'histoire.

Dans ce tome-ci, Violette conserve ses nouvelles habitudes parisiennes. Hydromancienne la nuit, fille adoptive à la Faisandière le jour, toujours éprise de Florimond et désireuse de gagner son indépendance. Son paternel continue de la rechercher, décidé à lui faire épouser un vieux type richissime qui permettrait à la famille Baudoyer d'éponger ses dettes. 

La lecture de de second opus m'a moins enthousiasmée que celle du précédent, même si je l'ai apprécié. J'ai regretté que le récit stagne et se focalise pendant près de quatre cent pages sur un seul élément, à savoir la perspective d'enlèvement de Violette. Tout au long du roman, on navigue entre Violette qui craint de se faire enlever de force par les sbires de son père, et ce dernier qui n'a qu'une idée en tête, la retrouver. Alors certes, c'est très bien écrit et donc agréable à lire, mais au final, on a le sentiment d'avoir quelque peu tourné en rond. C'est sans doute la raison pour laquelle j'ai fait traîner cette lecture bien trop longtemps, ne parvenant pas à l'achever rapidement. J'en ressors avec un sentiment mitigé, celui d'avoir lu un livre plaisant avec une belle plume, mais qui m'a laissée sur ma faim.

Scrineo, 405 pages, 2018

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