Ce roman est la suite des aventures de Maxime qui m'avaient tant fait rire. Je ne vous cacherai pas que j'avais une petite appréhension à lire ce nouvel opus, craignant la surenchère inutile après un début tellement jubilatoire. Que nenni ! J'ai pris un plaisir immense à lire Comment (bien) gérer sa love story. Les vacances sont terminées, Maxime a regagné la demeure familiale et par la même occasion le chemin du lycée. En quelques semaines sa misérable existence s'est considérablement améliorée puisque le jeune homme dispose à présent d'un smartphone, d'une guitare, et, surtout, d'une petite amie ! Mais avec Natacha, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. 

Les passions de ma copine sont, dans l'ordre :
1-La psychologie (elle pousse le vice jusqu'à l'étudier)
2-Sortir avec ses amis trop-cool-qui-fument-des-ouinjes
3-Sauver la planète grâce à l'écologie militante altermondialiste
4-La world music ethno-engagée

Maxime, de son côté, est en classe de terminale et a pour ambition de décrocher son bac avec mention pour entrer à Sciences Po. Mais un lycéen qui bosse, ça n'est pas "in" et les potes de Maxime n'ont pas fini de se moquer de lui.

Oui, je bosse, et alors ? Quand on me fait remarquer que mes 18/20 me laissent des cernes sous les yeux et des auréoles sous les bras, je laisse dire. Je parviens même à sourire. Un exploit, quand on connaît le fond de mon caractère qui n'est pas franchement porté à la tolérance... Je me dis qu'après tout, quand je ferai de la politique pour de bon, j'aurai pas fini de côtoyer des cons. Ça me fait un stage.

Quand il ne bûche pas sur ses devoirs, Maxime supervise ceux de sa petite soeur Alice :

Depuis le mois de septembre, Alice n'arrêtait pas de se plaindre des cours de collège "hyper trop durs" - à l'entendre, on aurait cru qu'elle venait d'intégrer Polytechnique, alors que tout le monde sait que la cinquième, c'est juste une année que tu passes à étudier les châteaux forts.

Maxime joue de la guitare mais son talent n'est pas toujours apprécié, même par ses amis.

J'ai enfin osé tourner la tête vers le canapé où Alex et Kévin étaient restés scotchés. Personne ne disait rien. Pire : ils ne souriaient même pas. Alex s'est enfin dévouée pour résumer le sentiment général par un commentaire bref, mais efficace :
- On dirait Dark Vador qui s'est pris les couilles dans une porte.
On peut toujours compter sur elle pour apporter une touche de raffinement et de sophistication à une conversation.

Enfin, pour gagner un peu d'argent, Maxime s'occupe de Gédéon après la classe, un enfant atteint du syndrome d'Asperger, ce qui met en transe Natacha (qui est étudiante en psycho, rappelons-le).

Un mercredi de décembre, j'étais de sortie avec Gédéon au Jardin des Plantes. Sa mère lui avait promis, s'il était bien sage, qu'il aurait le droit d'aller avec moi à la Galerie de Paléontologie.
On peut se demander ce que madame F. entendait par être bien sage, étant donné que Gédéon ne fait pas de colère, se lave les mains douze foiqs par jour, ne casse rien, ne tache jamais ses habits, fait tous ses devoirs à l'avance et va se coucher à huit heures après s'être lavé les dents pendant trois minutes, très exactement. 
Evidemment, il lui arrive de hurler à l'école, surtout quand il y a sport. Mais franchement, qui pourrait l'en blâmer ?

Voilà, vous l'aurez compris, ce bouquin c'est un condensé de bonne humeur et de rigolade, le tout servi par une écriture truculente. Maxime m'a fait rire pratiquement à chaque page et j'ai A-DO-RE ce deuxième tome.
Lisez cette suite si ce n'est déjà fait ou bien procurez-vous le premier tome de toute urgence, vous verrez, lire les aventures de Maxime c'est euphorisant et bon pour la santé.


Lu aussi par Clara, Clarabel et Laure


Rouergue (doAdo), 244 pages, novembre 2011