Voilà un bon moment que j'avais envie de découvrir cette nouvelle série fantastique... 

Et maintenant que c'est chose faite, je suis bien embêtée pour en parler car j'ai été atteinte du syndrome de la midinette durant cette lecture, et donc forcément, je ne suis pas objective...

Car je dois bien avouer à mon corps défendant que la série Eternels n'a rien inventé de nouveau à l'ouest et qu'elle est pavée de clichés. Pour autant, j'ai dévoré les deux tomes et j'y ai pris du plaisir. Oui, je sais, c'est mal ! Mais je n'ai même pas honte.

Bref, revenons à ce premier tome qui s'intitule Evermore

Pour celles et ceux qui auraient quitté la galaxie ces derniers mois et ne seraient pas au parfum, voici en quelques mots le pitch : Ever, jeune femme de 16 ans, rencontre dans son lycée un certain Damen, beau brun ténébreux au look "bad boy" qui l'attire de manière inexplicable et semble cacher un secret étrange... Il faut dire que l'adolescente, après avoir perdu sa famille dans un accident tragique a réchappé in extrémis à la mort et possède depuis le don particulier d'extralucidité. Ce qui signifie en clair qu'Ever peut lire dans l'esprit des gens et percevoir leur aura. Sauf que Damen, lui, n'en a pas, d'aura. Et ses pensées sont inaccessibles à la jeune fille...

Bon, comment dire...? Au début de ma lecture j'avais la très désagréable sensation de relire Twilight dans une version plus brute, moins soignée et surtout moins intéressante. Car si les éléments semblables entre les deux séries sont légion, celle de Stephenie Meyer souffrirait de la comparaison.

Il n'empêche, j'ai pris un réel plaisir à découvrir cet univers et j'ai englouti les deux tomes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. La raison de mon engouement ? Je ne sais pas... 
Force est de reconnaître que ce texte présente de nombreux défauts (manque de profondeur des personnages, potentiel proche du degré zéro du sexy héros, dialogues inintéressants, éléments fantastiques qui tombent comme des cheveux dans la soupe et ne sont pas convaincants, etc.), mais malgré tout il a su captiver mon attention.

Ce n'est pas franchement mauvais non plus, disons qu'il n'y dans Eternels rien de bien novateur. A réserver pour la plage, pour un moment détente, léger, léger, léger...


Le billet de Karine par qui tout est arrivé !

Michel Lafon - 341 pages