Le voyage dans le passé (Stefan Zweig)
samedi 13 juin 2009
Après ma première rencontre (merveilleuse) avec l'auteur, et suite aux nombreux conseils qui m'avaient été prodigués (en fait si je résume, on m'a recommandé de lire l'intégrale des œuvres de Zweig !), j'ai emprunté il y a quelques jours ce texte inédit (enfin inédit... pas pour la blogosphère en tout cas !) dont on dit tant de bien.
J'ai retrouvé dans cette nouvelle tout le charme unique de cette écriture qui m'avait envoutée dans Le joueur d'échecs. Une histoire d'amour somme toute banale, une séparation et des retrouvailles ratées, et au milieu le vide, ou presque. Je caricature, mais finalement il ne se passe pas grand-chose dans ces pages... Et pourtant ! Il se dégage une espèce de force incroyable de ce texte, l'auteur parvient à transcender les états d'âme des personnages avec une économie de mots. Les sentiments de désir, de séparation et de manque dépassent le cadre de l'écrit et prennent vie dans l'esprit du lecteur.
Quelle plume ! C'est tout simplement superbe ! Vous lirez d'autres billets consacrés à Zweig dans ce navire, c'est une certitude !
Les avis de In Cold Blog, Catherine, Fashion, Karine, Stéphanie et Leiloona
Grasset - 172 pages (dont la moitié en allemand !)
Commentaires
Décidément, nous avons les mêmes lectures en ce moment : après "Les déferlantes", "Le voyage dans le passé" !
J'ai préféré ce dernier, toutefois...
C'est marrant, "le joueur d'échec" a également été mon premier Zweig... Après je me souviens très bien des suivant et peut-être plus particulièrement de "la confusion des sentiments".
Ce "voyage dans le passé" m'a laissé un goût d'inachevé
mais bon, c'est Zweig quand même ! Retrouver son style romantique qui dit si bien l'émoi et l'exaltation est toujours un bonheur.
C'est très tentant. J'ai lu vingt quatre heures de la vie d'une femme, superbe.
Sinon sais-tu que Claudie Gallay sera à Dialogues Brest le 20 juin ?
toujours dans ma LAL !
Celui-là je l'ai déjà noté! Bon week-end!
Je m'en suis délectée aussi, retrouver la plume de de Zweig est un rendez-vous que je ne pouvais pas manquer, toujours la même finesse pour la même puissance. Et si tu lisais Amok maintenant ??
Je tique : dans "Ivresse de la métamorphose", on peut dire que Zweig n'économise pas du tout ses mots...
Je serais quand même curieuse de voir si mes réticences s'envoleront après une troisième tentative (j'ai lu aussi "Le joueur d'échecs" que j'ai adoré)...
Je me tâte entre "Confusion des sentiments" et "Vingt quatre heures de la vie d'une femme"...
J'ai moi aussi aimé retrouver Zweig avec cette nouvelle. Et c'est la première fois que j'ai été déçue de ne pas être germanophone.
(Merci pour le lien.)
Une très jolie occasion pour moi de renouer avec Zweig que je n'avais plu lu depuis des années.
Vivement les prochains autres inédits que doit publier prochainement Grasset !
@kathel : Le hasard des lectures !
@stéphanie : Un goût d'inachevé peut-être, je n'ai pas assez de références sur Zweig pour le dire.
@sylire : Non, je ne savais pas, merci pour l'info ! Y vas-tu ?
@loulou : Faut le placer sur le dessus ! En plus il se lit très vite.
@Edelwe : Alors il faut le surligner !!
@emmyne : Pourquoi pas !
@Reka : Pour ma part j'ai envie de tout lire.
@Leiloona : C'est chouette de proposer une édition bilingue je trouve.
@In Cold Blog : Les prochains inédits ? Comment ? Quand ???
Oui, j'y vais et toi ?
C'est une info que j'avais repérée sur un blog et qui semblait sérieuse. Malheureusement, je ne me souviens plus lequel et je suis donc bien incapable de t'en dire plus à ce sujet...
Je l'ai lu y'a pas longtemps aussi, beaucoup aimé !
Il est sur ma table de nuit, mais comme je veux le lire en allemand, je dois avoir l'esprit à peu près clair donc j'attends un peu avant de m'y plonger. Je sais d'avance que ce sera un délice, comme tout ce que j'ai déjà lu de lui...
@In Cold Blog : En tout cas c'est une bonne nouvelle !
@liliba : Le lire en VO ce doit être encore mieux !
Oui, c'est top, mais pas très rapide, je dois beaucoup plus me concentrer et mon niveau d"'allemand a malheureusement baissé par manque de pratique...
@liliba : Tu connais l'adage : c'est en forgeant...
Je suis tout à fait d'accord avec toi! Zweig a vraiment quelque chose de magique dans la plume!!!