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Ivy Wilde #1 - Quand fainéantise rime avec magie (Helen Harper)

vendredi 31 juillet 2020

005959899.jpgPrésentation de l'éditeur :

Bon, soyons clairs : Ivy Wilde n'est pas une héroïne. C’est même la dernière personne que vous contacteriez si vous aviez besoin d'une aide magique, malgré ses talents.
Si ça ne tenait qu'à elle, Ivy passerait ses journées affalée dans le canapé, devant la télé, paquets de chips en main, à papoter avec son familier félin jusqu'à ce que mort s'en suive.
Mais quand elle se retrouve victime d'une erreur d'identité, elle est embarquée malgré elle à la Branche Arcane, le département d'investigation de l'Ordre Hermétique du Crépuscule d'Or.
Les problèmes se multiplient quand un objet de valeur est volé au nez et à la barbe des représentants de l'Ordre ; et le fait d'être liée magiquement à l'Adeptus Exemptus Raphaël Winter ne fait qu'empirer la situation. Il a peut-être un regard couleur saphir et le corps d'un mannequin maillot de bain, mais pour Ivy, il représente tout ce qu'il y a de soporifique dans le boulot de sorcier.
Et s'il l'oblige à retourner à la salle de sport, juré, elle le transforme en crapaud.

Premier tome d'une série de fantasy urbaine qui compte actuellement trois tomes et demi et dont j'ignore si elle est terminée... 
J'ai passé un excellent moment en compagnie d'Ivy, un personnage drôle et attachant, l'archétype de l'anti-héroïne. Ivy, c'est une sorcière qui possède de sacrés pouvoirs mais qui s'en fiche, elle préfère vivre pépère avec son familier Brutus qui la maltraite - ce chat est tout bonnement génial ! - et faire chauffeuse de taxi pour gagner sa croute. La première scène donne le ton, ce roman est bourré d'humour et d'action. J'ai beaucoup aimé la relation entre Ivy et Winter, les dialogues qui fusent, leurs réparties qui font mouche à chaque fois. L'univers est intéressant, j'ai peu lu de romans dans ce genre et j'aime le fait que le thème de la série soit la magie.
Il me semble que c'est la première fois que je lisais un ouvrage édité par MxM Bookmark, il faut savoir que leurs livres sont également disponibles en format électronique à petit prix, ce qui est un point positif. Malheureusement en France il n'y a pas toujours de différence importante entre le coût du format papier et celui de l'électronique, et de ce point de vue MxM Bookmark joue le jeu, bravo à eux ! 
(Petit bémol concernant la relecture du texte, j'ai relevé quelques coquilles, vous savez que je n'aime pas du tout ça, et forcément ça m'a agacée.)
En résumé, ce premier volume de la série Ivy Wilde aura été une super lecture et je compte rapidement me procurer et lire la suite.

Titre original : Slouch Witch
Traduit de l'anglais par Marguerite Guillemet
MxM Bookmark (Infinity), 344 pages, 2017 pour l'édition originale, 2018 pour l'édition française

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Existe aussi en ebook

Sortie 32.b (Antonio Da Silva)

lundi 27 juillet 2020

006960231.jpgPrésentation de l'éditeur :

Il y a d'abord eu les oiseaux figés dans le ciel. Les cadavres de vaches au milieu de la route. Les adultes devenus fous furieux dans l'aire de repos. Les flics partout, les sorties fermées et lourdement gardées. Et toujours l'autoroute, interminable. Au moindre arrêt, au moindre ralentissement : un nouveau danger, une nouvelle bizarrerie. Pour Lucille et son équipe de basket féminine, pour Aaron et ses frères, il n'y a qu'un seul espoir : atteindre la sortie 32.b et rouler. Rouler pour survivre.

Waou ! Quel roman ! Ça décoiffe ! Les pages défilent, ça va à cent à l'heure, les incidents se multiplient et l'action est omniprésente. J'ai adoré ce sentiment d'immersion dans l'histoire, comme si j'étais moi aussi à bord d'un véhicule sur cette autoroute maudite. C'est une idée extrêmement originale et traitée de façon intelligente. Ça aurait pu être un coup de cœur, si ce n'est le retournement de situation et le virage à 90° opéré aux deux tiers du roman. C'est un choix qui m'a déplu (mais qui n'enlève rien à la qualité du livre), et dès lors j'ai moins accroché à la lecture. Mais franchement, ce bouquin me laissera un souvenir marquant.
Bluffant. Un auteur à suivre.

Rouergue (épik), 392 pages, 2020

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La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur (Suzanne Collins)

lundi 13 juillet 2020

007347192.jpgPrésentation de l'éditeur :

C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l'arène, ce sera un combat à mort.
Pour assouvir son ambition, Coriolanus parviendra-t-il à réprimer l’affection grandissante qu’il ressent pour sa candidate, condamnée d’avance ?

Ce roman est un préquel de la trilogie des Hunger games. Il est consacré à la jeunesse du personnage Coriolanus Snow.
J'ignore s'il aura une suite - je suppose que oui -, mais ce tome peut se suffire à lui-même. En réalité, cette lecture a été pour moi une déconvenue. Sans aller jusqu'à dire qu'il est bon à jeter aux orties, je ne puis vous recommander ce titre qui me semble largement dispensable. On est en effet bien loin de la qualité de la série principale et cette Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur donne malheureusement l'impression d'une commande éditoriale. Il y a beaucoup de longueurs dans ce livre et il ne s'y passe hélas pas grand chose. Pour la fan que je suis de la trilogie, c'était certes intéressant de découvrir l'avènement des Hunger Games et la jeunesse de Snow. On apprend ainsi quelques éléments qui apportent des précisions sur l'histoire principale, et j'ai apprécié cela. Pour autant, j'ai trouvé le récit plutôt creux et même ennuyeux par moments. Il y avait là matière à une belle histoire, malheureusement ce roman manque de profondeur et ne m'a pas convaincue.
Quel dommage.

Titre original : The Ballad of Songbirds and Snakes
Traduit de l'anglais par Guillaume Fournier
Pocket Jeunesse, 560 pages, 2020 pour l'édition originale  et l'édition française

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Existe aussi en ebook

Cogito (Victor Dixen)

vendredi 20 mars 2020

1372573327.jpgPrésentation de l'éditeur :

Un don du ciel…

Roxane, dix-huit ans, a plongé dans la délinquance quand ses parents ont perdu leur emploi, remplacés par des robots. Sa dernière chance de décrocher le Brevet d’Accès aux Corporations : un stage de programmation neuronale, une nouvelle technologie promettant de transformer n’importe qui en génie.

…ou un pacte avec le diable ?

Pour les vacances de printemps, Roxane s’envole pour les îles Fortunées, un archipel tropical futuriste entièrement dédié au cyber-bachotage. Mais cette méthode expérimentale qui utilise l’intelligence artificielle pour « améliorer » la substance même de l’esprit humain est-elle vraiment sûre ? En offrant son cerveau à la science, Roxane a-t-elle vendu son âme au diable ?

Demain, l’intelligence artificielle envahira toutes les strates de la société.

L’ultime frontière sera notre cerveau.

Sentiment mitigé au sortir de ce roman. Autant j'ai trouvé l'idée de départ intéressante et l'univers développé par l'auteur réussi, autant j'ai trouvé que l'intrigue souffrait de faiblesses.
Au final, j'ai aimé et été séduite par l'écrin de l'histoire (et je ne parle pas que de la sublime couverture !!!), mais déçue par son contenu. Les personnages sont un peu caricaturaux, l'intrigue légère et pas assez travaillée, bref si Cogito se lit vite et facilement, le plaisir de lecture n'est pas complètement là. Dommage car il y avait matière à créer un roman original et fort.

Robert Laffont (R), 537 pages, 2019

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Monstr'Hôtel T1 - Les chasseurs de trésor (Carina Rozenfeld)

lundi 16 mars 2020

007195411.jpgJe crois bien que c'est la première fois que je lisais un roman de Carina Rozenfeld avec ce premier tome de la série Monstr'Hôtel.
Soyons honnêtes, ce qui m'a attirée dans celui-ci, c'est la jolie couverture et la thématique (les monstres).

Dans cette histoire, nous suivons Olivia, dix ans, qui vient d'emménager dans un vieux manoir que ses parents viennent d'acheter. Fini la vie à la ville, désormais la famille se retrouve dans un petit village perdu. Le manoir doit être rénové pour en faire un hôtel, et Olivia va y découvrir au gré de ses explorations un monde fantastique parallèle à celui des humains.
C'était une lecture sympathique et rafraîchissante qui devrait sans nul doute plaire aux jeunes lecteurs. L'univers créé par l'auteure est original, l'écriture agréable, et on passe un bon moment. 
Pour un premier tome, c'est plutôt prometteur.

Gulf Stream Editeur, 213 pages, 2019

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Une sirène à Paris (Mathias Malzieu)

lundi 2 mars 2020

9782367629292-001-T.jpegCoupDeCoeur2016.pngPrésentation de l'éditeur :

Nous sommes en juin 2016, la Seine est en crue. De nombreuses disparitions sont signalées sur les quais. Attiré par un chant aussi étrange que beau, Gaspard Snow découvre le corps d’une sirène blessée, inanimée sous un pont de Paris. Il décide de la ramener chez lui pour la soigner, mais tout ne se passe pas comme prévu. La sirène explique à Gaspard que les hommes qui entendent sa voix tombent si intensément amoureux d’elle qu’ils en meurent tous en moins de trois jours. Quant à elle, il lui sera impossible de survivre longtemps loin de son élément naturel…

Et voilà, premier coup de cœur de l'année ! Pourtant, en commençant cette lecture, je ne m'y attendais pas du tout. Il faut dire que je ne suis pas fan de ce style fantastique un peu loufoque et résolument ancré dans le monde réel. J'ai donc douté au tout début, mais très vite j'ai été conquise par la plume de l'auteur. D'ailleurs, je conseille fortement la version audio lue par lui-même et accompagnée de superbes intermèdes musicaux (joués et chantés par lui également). Mathias Malzieu a un style unique, poétique, lyrique, et il nous embarque totalement dans ce récit émouvant et sublime. 
A lire de toute urgence !

Texte intégral lu par l'auteur
Durée totale d'écoute : 4h34
Audiolib, 2019

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Les ombres de Kerohan (Naïma Murail-Zimmermann)

vendredi 21 février 2020

Kerohan.jpgPrésentation de l'éditeur :

À douze ans, Viola a déjà traversé bien des épreuves. Lorsqu’elle est envoyée chez son oncle en Bretagne, avec son frère Sebastian, on lui dit que l’air marin lui fera du bien.
Il paraît que son oncle est très riche, qu’il habite un manoir, à Kerohan, et que l’on peut s’y reposer. Se reposer, vraiment ?
Certes, le parc est immense, et Viola et Sebastian ont chacun une chambre, mais il n’y a pas grand monde pour prendre soin d’eux. Et qu’est devenue la prétendue fortune de leur oncle ? Le manoir est bien vide et, à Kerohan, Viola et son frère sont des proies faciles pour l’ennui et la solitude.
Encore que… Peut-on parler de solitude quand d’étranges silhouettes parcourent les couloirs à la nuit tombée ? Quand Sebastian prétend avoir vu un korrigan ? Quand la salle de musique déserte résonne de la musique d’un piano ? Et que veille sur eux tous l’inquiétant docteur Vesper…

Cela fait quelques temps que j'ai découvert la plume de Naïma Zimmerman et que je m'intéresse à ses écrits. La lecture de Dix battements de cœur m'a donné envie de poursuivre ma découverte de l'oeuvre de l'auteur. Les ombres de Kerohan, un roman dont l'intrigue se déroule en Bretagne était le titre tout désigné pour cela.
Très clairement, Naïma Murail-Zimmerman a hérité des fées le don de la famille Murail et possède une très belle écriture. Elle sait conter, installer une ambiance, entraîner le lecteur dans son récit.
Dans Les ombres de Kerohan il y a tout cela, on est d'emblée immergé dans une atmosphère prenante et étouffante et c'est ce qui fait le sel de l'histoire. Histoire qui n'a rien d'extraordinaire, mais qui repose sur ce climat sombre, ce côté presque gothique.
Un bon moment.

L'école des loisirs (Médium), 235 pages, 2016

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Le cercle des sept pierres (Diana Gabaldon)

mercredi 22 janvier 2020

006673331.jpg*** ATTENTION, si vous n'avez pas lu les premiers tomes de la série Outlander, je vous déconseille de lire ce billet et ce livre ! ***

J'ai longuement hésité avant de me décider à lire ce recueil, à la fois excitée à l'idée d'en apprendre davantage sur certains personnages de la saga Outlander, et craintive d'être déçue.
Le cercle des sept pierres comprend donc sans surprise sept nouvelles se déroulant dans l'univers de la série principale.
Des usages de l'armée, Les faiseurs de zombies et Les canons d'El Morro sont centrées sur le personnage de Lord John Grey. On le retrouve sur plusieurs fronts, lorsqu'il est gouverneur de la Jamaïque, au cours de la bataille de Québec ou encore à La Havane. 
L'espace de l'entre-deux est consacré à Joan MacKimmie (jeune soeur de Marsali) et Michael Murray. Joan a décidé de devenir none et Michael fait le voyage avec elle jusqu'à Paris ; l'action se situe juste après la mort de Ian Murray.
Le vent de la Toussaint est consacré à Jerry MacKenzie, le père de Roger. On découvre ce qui lui est arrivé juste avant sa mort.
Novices est consacré à Ian Murray et Jamie Fraser. L'action se situe juste après le moment où Jamie a été flagellé et où son père vient de mourir.
Un vert éphémère est consacré à Minnie Rennie et Harold Grey (frère aîné de John). On assiste à la rencontre de ces deux personnages et à la naissance de leur couple.

Des sept nouvelles, c'est Un vert éphémère que j'ai préférée, mais l'ensemble m'a beaucoup plu. C'est extra de se replonger dans l'univers d'Outlander et d'en découvrir davantage sur les personnages. J'ai adoré le fait que des évènements qui sont pas explicités ou simplement tus dans la série mère soient ici dévoilés. 
L'écriture est toujours aussi réussie et vivante, difficile de décrocher de ce livre une fois qu'on l'a démarré.
Un excellent recueil qui ravira les fans d'Outlander.

Titre original : Seven stones to stand or fall
Traduit de l'anglais par Philippe Safavi et Benjamin Kuntzer
J'ai lu, 795 pages, 2018 pour la présente édition, 2010  à 2013 pour l'édition originale

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L'Epouvanteur #16 - L'héritage de l'Épouvanteur (Joseph Delaney)

vendredi 3 janvier 2020

006908804.jpgCoïncidence amusante, je constate en écrivant cette chronique que j'ai également publié au mois de janvier (2019) celle sur le tome précédent.
L'héritage de l'Epouvanteur est donc le troisième tome de ce nouveau cycle de L'Epouvanteur, et, paraît-il, le dernier. Après quelques recherches peu concluantes, je n'ai toujours aucune certitude. Il se peut donc, que cette longue saga de L'Epouvanteur soit à présent terminée, comme il se pourrait qu'un tome 17 voie le jour. D'ailleurs, si vous avez des informations à ce sujet, je suis preneuse...
Quoiqu'il en soit, dernier ou non, c'est un très bon tome avec lequel j'ai passé un super moment de lecture. J'ai aimé retrouver le personnage de Grimalkin (sans doute mon préféré), les différents rebondissements au fil de l'histoire, assister à l'évolution de Tom qui n'a plus rien à voir avec le novice du tout premier tome... Dans ce seizième opus il y a du rythme, de l'action, des scènes intenses, bref, c'est un récit prenant et bien troussé.
De chouettes retrouvailles.

Titre original : Spook's - Dark Assassin
Traduit de l'anglais par Marie-Hélène Delval
Bayard Jeunesse, 335 pages, 2017 pour l'édition originale, 2019 pour l'édition française

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Ceux qui ne peuvent pas mourir #1 - La bête de Porte-Vent (Karine Martins)

lundi 23 décembre 2019

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Heureuse découverte et bonne pioche en cette fin d'année avec ce premier roman prometteur et annonciateur d'une série passionnante.
Tout d'abord, quelques mots au sujet de la sublime couverture de Riff Reb's, qui, en plus d'être belle, retranscrit bien l'atmosphère un peu gothique et mystérieuse du livre.

La bête de Porte-Vent est donc un premier tome d'une série dont l'intrigue se déroule en France à la fin du 19ème siècle. A la croisée des genres fantastique et policier, le récit de cette auteure française m'a énormément plu et totalement embarquée. L'écriture est excellente, les personnages sont bien campés et l'univers m'a séduite. Le duo Gabriel/Rose fonctionne à merveille, j'ai trouvé ces deux héros déjà très attachants et je suis impatiente de découvrir la suite de leurs aventures. 
La fin de ce premier volet ouvre l'étendue des possibles concernant la suite, en conférant à l'histoire une dimension supplémentaire.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré et il me tarde de lire le tome suivant.

Gallimard Jeunesse, 320 pages, 2019

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