Ce court roman, construit comme une nouvelle, est une jolie découverte. Depuis le temps que j'en entendais parler...
La thématique m'avait attirée, et l'intrigue m'a séduite.
J'ai regretté de ne pas connaître la plupart des oeuvres citées par l'auteur, qui doivent certainement donner encore plus de poids à l'histoire, surtout La ligne d'ombre de Joseph Conrad, le livre-clé du récit, qui, si j'en ai deviné le thème, m'est totalement inconnu (si une bonne âme pouvait me dire en quelques mots de quoi il s'agit....).
Pour le résumé de l'histoire, je vous renvoie au site des éditions du Seuil (taper La maison en papier dans l'espace de recherche, en haut à gauche).
Une histoire sur l'amour des livres et surtout leur pouvoir, entre réalité et fantastique. L'intensité monte au fil des pages, et finalement, l'auteur parvient à nous captiver en suggérant uniquement ce qui se passe et sans jamais vraiment le dévoiler.
L'écriture est subtile, dosée, ça pourrait être un scénario de film à la Hitchcock...
Le personnage principal est attachant, sa névrose fascinante !
La fin est très intéressante, simplement un mystère plane toujours pour moi, à savoir les circonstances de la mort de Bluma Lennon (là encore, si quelqu'un peut m'expliquer, parce que je suis un peu frustrée....) : sa mort a-t-elle une explication dans l'histoire ou bien fait-elle simplement partie de l'environnement fantastique, et justement inexpliqué ? Y a-t-il un rapport avec sa propre dédicace faite à Brauer dans le livre ?

Amis lecteurs, je vous invite à découvrir ce livre, mais soyez vigilants, sait-on jamais !

Les avis de Dda (la première à m'avoir donné envie de le lire) et de Clarabel.

Seuil - 108 pages