007802597.jpgPrésentation de l'éditeur :

Japon, XVIIe siècle, début de l'ère Edo. Enfant abandonné, Ichirô est recueilli et élevé loin du monde par un ancien samouraï qui lui enseigne la voie du sabre. Quand des événements dramatiques bouleversent sa vie, le garçon se retrouve à quinze ans seul sur les routes qui le conduisent à Edo...

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Je vais avoir bien de la peine à chroniquer cette lecture tant elle m'a déroutée.
La toute première partie qui représente un quart du roman est absolument passionnante et addictive, à tel point qu'à ce stade de la lecture j'étais déjà en train d'envisager d'acheter le second tome. 
Une fois passé ce premier quart, on tombe dans le ventre mou de l'histoire, et bien que l'écriture soit superbe, je me suis ennuyée et désintéressée du récit. Il faut dire que l'intrigue prend un virage à quatre-vingt-dix degrés et s'oriente vers une thématique radicalement différente de ce que l'auteure nous laisse entrevoir au début du livre. Je m'attendais à un roman sur les samouraïs, la voie du sabre, une sorte de conte initiatique, Ichirô qui devient un vrai guerrier... mais non. Ou tout du moins pas pour le moment, car on se doute que la série des Chroniques de l'érable et du cerisier aura tout de même cela pour thème central. Sauf qu'à mon humble avis, ce premier tome souffre d'un vrai problème de rythme.
La toute fin a su raviver mon intérêt et me donner envie de poursuivre la saga, mais je suis quand-même un peu déçue par ce Masque de Nô qui commençait tellement bien. 
Un dernier mot pour saluer le travail éditorial, ce volume est absolument magnifique (dessin de la couverture, motifs sur les tranches, qualité du papier...).

Gallimard Jeunesse, 411 pages, 2020

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