Le Tatoueur d'Auschwitz (Heather Morris)
lundi 3 février 2020
Ce roman témoignage raconte une histoire vraie qui s'est déroulée à Auschwitz durant la seconde guerre mondiale.
Nouvellement déporté, Lale, un jeune slovaque, va devenir rapidement le "tätowierer" du camp de concentration. Chaque jour, il tatoue des numéros sur les bras des nouveaux venus. Cette horrible tâche le protège cependant un tout petit peu en lui conférant quelques maigres avantages par rapport aux autres détenus. Durant sa détention, il va rencontrer Gita et tomber amoureux d'elle.
Ce roman raconte leur rencontre et le début de leur histoire d'amour au beau milieu de l'enfer.
Comme d'autres récits témoignages se déroulant dans les camps de concentration, celui-ci apporte des informations sur le quotidien et la lutte perpétuelle des détenus pour leur survie. Bien qu'ayant déjà lu quelques ouvrages sur le sujet, j'ai encore découvert des aspects que j'ignorais.
Bien sûr, c'est un texte bouleversant qui donne parfois la nausée en le lisant, mais c'est en même temps une histoire qui donne de l'espoir et une formidable envie de liberté.
La volonté de Lale de s'en sortir, de croire en l'avenir et de tout mettre en oeuvre pour parvenir à quitter un jour le camp en homme libre et surtout en vie, force le respect. Ce qu'ont vécu Lale et Gita est à peine croyable, un vrai miracle.
Sur le même sujet, je vous invite également à lire les remarquables Si c'est un homme de Primo Levi et Une jeunesse au temps de la Shoah de Simone Veil.
Titre original : The Tattooist of Auschwitz
Traduit de l'anglais par Jocelyne Barsse
City Edition, 272 pages, 1994 pour l'édition originale et 2018 pour l'édition française
Commentaires
Je tourne autour de ce roman depuis qu'il a été publié au Royaume-Uni et je n'ai pas encore réussi à me décider.
La couverture (et son succès de librairie) me font craindre une histoire un peu superficielle. Mais ce n'est apparemment pas le cas puisque tu cites deux pointures (Levi et Veil).
@Autist Reading : C'est un bon roman, mais attention, je ne le compare pas aux ouvrages de Levi et Veil qui sont comme tu le dis d'une autre pointure.