Après avoir lu la trilogie du Nuage blanc, j'ai eu envie de découvrir l'autre série de l'auteur qui se déroule également en Nouvelle-Zélande.

51xm5fptyZL._SL300_.jpgL'histoire débute à l'hiver 1846 en Irlande, lors de la grande famine. Kathleen et Michael sont jeunes et amoureux, insouciants ; ils veulent partir en Amérique pour y chercher fortune. Malheureusement, leur rêve va tourner court alors que Michael est arrêté pour vol, et envoyé au bagne en Australie. Kathleen, enceinte de lui, se retrouve alors dans une situation délicate et va être plus ou moins contrainte d'accepter la demande en mariage de Ian Coltrane, un vendeur de bétail. Une fois mariés, les deux jeunes époux vont partir pour la Nouvelle-Zélande.

De prime abord, cette nouvelle série semble très proche de la précédente. Le récit se déroule en Nouvelle-Zélande à la même période et l'on retrouve donc les mêmes thématiques : la ruée vers l'or, l'élevage de moutons, la culture maorie. Au début, j'ai un peu boudé mon plaisir, ayant l'impression de replonger dans un univers que j'avais certes, beaucoup aimé, mais dont l'attrait s'était un peu tari. 

Finalement, Sarah Lark a encore fait mouche et nous propose une histoire à part entière avec des personnages travaillés en profondeur et une intrigue haletante et passionnante. Alors oui, on a une légère impression de déjà vu, mais au final ce roman se dévore et on brûle d'en connaître la suite. 

Un premier tome excellent autour d'une nouvelle saga familiale en Nouvelle-Zélande.

Les rives de la terre lointaine
Texte intégral lu par Ludmila Ruoso
Durée totale d'écoute : 20h52
Audible, 2017

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51LWZ3qlUJL._SL500_.jpgCe deuxième tome démarre une génération après le premier, nous sommes en 1875 en Nouvelle-Zélande. Cette fois, l'histoire est principalement centrée sur les personnages de Matariki et Violette. Comme toujours, l'auteur construit son récit autour d'héroïnes fortes aux destins incroyables. 
Auprès de Matariki et Violette, gravitent de nombreux personnages que nous avons découverts dans Les rives de la terre lointaine et prenons plaisir à retrouver
Ici, s'ajoute, aux thèmes récurrents dans les romans de Sarah Lark (l'élevage des moutons, l'orpaillage), celui des chevaux de course, et à travers lui une des facettes de l'évolution de la société en Nouvelle-Zélande en cette fin de 19ème siècle. Comme précédemment, ce livre richement documenté offre une plongée dans un pays et un univers inconnus, c'est vraiment passionnant.
Pour ce qui est de la petite histoire dans la grande, j'ai beaucoup aimé cette suite qui apporte son lot de rebondissements et de dépaysement.

A l'ombre de l'arbre Kauri
Texte intégral lu par Ludmila Ruoso
Durée totale d'écoute : 22h48
Audible, 2017

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51JmalpBTfL._SL500_.jpgPour ce dernier opus, l'action se concentre autour des personnages - féminins, toujours - d'Atamarie et de Roberta, respectivement filles de Matariki et Violette, elles-mêmes héroïnes du tome 2.
Roberta est une jeune femme sage et réservée, secrètement amoureuse de Kevin, le fils de Lizzie et Michael. Tandis que ce dernier s'engage dans l'armée pour partir au front en Afrique du Sud, Roberta achève ses études pour devenir institutrice.
Atamarie, quant à elle, est passionnée et audacieuse, première femme a être admise à l'université de Christchurch pour y suivre des études d'ingénieur.

A l'instar du deuxième tome, cette fin de trilogie voit apparaître une thématique supplémentaire dans l'histoire, celle de l'aviation, en particulier des premiers vols motorisés. Comme à son habitude, l'auteure s'est documentée et l'on apprend énormément au fil de cette lecture. 
Ce dernier  opus m'a très agréablement surprise, et c'est même celui de la trilogie que j'ai préféré. Le bonheur de retrouver des personnages connus, de les avoir vus évoluer sur plusieurs décennies, de découvrir la suite de ce magnifique récit. Celui, aussi, de voyager en des terres inconnues, de côtoyer des cultures et des mondes différents.
Les romans de Sarah Lark sont denses et longs, mais ils se savourent. 
Une superbe fin.

Les larmes de la déesse Maorie
Texte intégral lu par Ludmila Ruoso
Durée totale d'écoute : 21h51
Audible, 2018

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