Je boude un peu les romances ces derniers temps car j'ai l'impression (en fait c'est la réalité !) de tourner en rond et de me lasser. Celle-ci est la dernière que j'ai lue, et si son souvenir ne sera pas inoubliable, je l'ai trouvée plutôt agréable à lire. A vrai dire, pendant toute ma lecture, j'ai pensé au film Firelight de William Nicholson avec Sophie Marceau. En effet, les deux histoires se ressemblent un peu.
Jeanne du Marchand, aristocrate française, s'est éprise d'un bel écossais, Douglas MacRae. Alors, qu'enceinte de lui, elle attend qu'il demande sa main à son père comme il le lui a promis, elle apprend qu'il a tout simplement disparu. Elle est contrainte d'abandonner son enfant, une petite fille née entre temps, et se voit enfermée dans un couvent où elle passera une dizaine d'années. Elle parviendra enfin à en partir et quittera la France pour l'Angleterre, où, comble de hasard (!) elle va se retrouver embauchée comme gouvernante de sa propre fille.
L'intrigue, bien que convenue (comme toujours dans les romances), m'a bien plu. J'ai éprouvé de l'empathie pour cette mère qui pense sa fille morte et ce père qui doute quant à l'instinct maternel de son ancienne amante. Il y a un jeu de quiproquos, quelques retournements avant le dénouement final, le tout servi par une jolie écriture.
Plaisant.

Merci Mara !

Titre original : So in love
Traduit de l'américain par Catherine Berthet
J'ai lu (Aventures & Passions), 313 pages, 2004 pour l'édition originale, 2007 pour l'édition française