Autant certains livres peuvent me rendre prolixe, autant celui-ci me laisse muette. Il m'est bien difficile de m'exprimer sur cette lecture... D'abord parce qu'elle est atypique, ensuite parce que La vieille anglaise et le continent est un livre qui se vit, se ressent, plus qu'il ne se raconte.
Il y a une véritable poésie dans l'écriture de Jeanne-A Debats. Quel talent ! Etre capable d'ancrer le lecteur dans une histoire, qui, de prime abord, semble peu convaincante et tellement irréelle, et le faire ainsi voyager dans les profondeurs et vivre par procuration dans la peau d'un cachalot, c'est du grand art. Les mots résonnent encore en moi alors que j'ai tourné la dernière page de cette novella il y a déjà plusieurs jours. Un voyage magique qui m'a profondément touchée. Seul regret, que ce récit soit si court. J'aurais voulu rester plus longtemps dans cet univers, j'aurais aimé des développements, je ne voulais tout simplement pas refermer ce livre. Quand l'écriture se marie avec l'océan, voilà ce que ça donne, un petit bijou.

Les avis de Fashion (merci pour cette superbe découverte), Amanda, Coeurdechene et Brize

Lu dans le cadre du Prix Biblioblog 2009


Griffe d'encre (collection Novellas) - 77 pages