Mot-clé - Didier Van Cauwelaert

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mercredi 17 novembre 2010

Thomas Drimm T2 ~ La guerre des arbres commence le 13 (Didier Van Cauwelaert)

*** ATTENTION SPOILERS SUR LE TOME 1 ***

Nous avions laissé Thomas dans une situation délicate après qu'il ait détruit le bouclier d'antimatière qui protégeait les Etats Uniques du reste du monde. Une fois le bouclier effacé, il s'avère qu'en réalité celui-ci protégeait les humains contre les végétaux qui ont aussitôt profité de la brèche pour les attaquer. Une épidémie de grippe V se répand dans la population et le gouvernement lance une vaccination à grande échelle... Thomas se retrouve donc en plein chaos, sa vie, comme celle de ces pairs, en danger. Pourquoi les végétaux s'en prennent-ils aux hommes ? Comment communiquer avec eux et faire la paix ?

*** FIN DES SPOILERS ***

Je me demandais comment Didier Van Cauweleart allait rebondir après un premier tome plus que réussi. Y avait-il matière à poursuivre l'histoire de Thomas ? Il semble bien que oui si j'en juge par la façon dont j'ai englouti ce deuxième tome. Il me faut toutefois avouer avoir trouvé quelques longueurs dans ce nouvel opus mais rien qui n'ait entaché la qualité du roman.
Dans La guerre des arbres commence le 13, on découvre un nouvel univers. Après celui de la ludocratie, celui des végétaux. Sans pour autant aller jusqu'à parler de roman écologique, il est indéniable que l'auteur amène le lecteur à réfléchir sur la cohabitation possible - ou non - des deux mondes, sur le rôle des végétaux dans notre existence, et ce, au-delà de l'aspect vital puisque aux Etats Uniques l'on est capable de produire de l'oxygène de façon autonome...
L'atmosphère est étouffante, Thomas se retrouve de nouveau prisonnier du pouvoir de différentes personnes et ne sait à qui faire confiance. Le lecteur le suit dans ses interrogations et ses doutes et il lui est tout aussi difficile de choisir un camp.
Mais ce qui m'a le plus bluffée, je crois, c'est la fin, ce dernier chapitre en particulier, qui remet tout en question. Une fin ouverte qui offre une infinité de suites possibles. Je me demande bien laquelle choisira l'auteur ! A suivre...

L'avis de Clair de jour (Celsmoon)

Albin Michel, 328 pages, 2010

mercredi 3 novembre 2010

Thomas Drimm T1 ~ La fin du monde tombe un jeudi (Didier Van Cauwelaert)

De Van Cauwelaert, je n'avais lu que La demi-pensionnaire qui ne m'avait pas plu. C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai ouvert ce premier tome de la série Thomas Drimm.
Après seulement quelques pages, tous mes a priori étaient balayés et j'étais embarquée dans cette histoire.

La fin du monde tombe un jeudi est un roman de science fiction du genre anticipation. Une ludocratie, une religion unique, celle du jeu d'argent, une obsession : gagner. Nous sommes aux Etats Uniques, un pays protégé par un bouclier d'antimatière du reste du monde, où la vie des citoyens âgés de plus de treize ans est contrôlée via une puce implantée dans le cerveau. Un monde totalitaire dont le salut va bientôt dépendre de Thomas Drimm, un adolescent lambda à l'existence bien sombre. 

Dès le début de ma lecture, j'ai plongé dans cet univers à la fois fascinant et inquiétant, avide de découvrir la suite, d'accompagner ces personnages étonnants dans leurs tribulations. Le rythme est soutenu, le temps s'accélère, la tension monte progressivement et le suspense maintenu tout au long du roman. Difficile de départager les ennemis des alliés de Thomas, une fois arrivé au terme de ce premier tome, de nombreux points restent dans l'ombre et donnent bien entendu envie de se jeter sur la suite. Tout cela est dosé à la perfection, le lecteur est entré de plein pied dans ce futur terrifiant mais pas si improbable et ne peut que ressentir de l'empathie pour ce jeune homme qui se retrouve avec un fardeau bien trop lourd pour ses épaules. 

Que dire de plus ? J'ai adoré et je me suis plongée dans le deuxième tome qui sort aujourd'hui en librairie. Je reviens bien vite vous en parler.


Elles l'ont lu aussi : Lael, Leiloona, Karine, Katell, Kali, Fashion, Yueyin



Albin Michel, 392 pages, 2009