*** ATTENTION SPOILERS SUR LE TOME 1 ***

Nous avions laissé Thomas dans une situation délicate après qu'il ait détruit le bouclier d'antimatière qui protégeait les Etats Uniques du reste du monde. Une fois le bouclier effacé, il s'avère qu'en réalité celui-ci protégeait les humains contre les végétaux qui ont aussitôt profité de la brèche pour les attaquer. Une épidémie de grippe V se répand dans la population et le gouvernement lance une vaccination à grande échelle... Thomas se retrouve donc en plein chaos, sa vie, comme celle de ces pairs, en danger. Pourquoi les végétaux s'en prennent-ils aux hommes ? Comment communiquer avec eux et faire la paix ?

*** FIN DES SPOILERS ***

Je me demandais comment Didier Van Cauweleart allait rebondir après un premier tome plus que réussi. Y avait-il matière à poursuivre l'histoire de Thomas ? Il semble bien que oui si j'en juge par la façon dont j'ai englouti ce deuxième tome. Il me faut toutefois avouer avoir trouvé quelques longueurs dans ce nouvel opus mais rien qui n'ait entaché la qualité du roman.
Dans La guerre des arbres commence le 13, on découvre un nouvel univers. Après celui de la ludocratie, celui des végétaux. Sans pour autant aller jusqu'à parler de roman écologique, il est indéniable que l'auteur amène le lecteur à réfléchir sur la cohabitation possible - ou non - des deux mondes, sur le rôle des végétaux dans notre existence, et ce, au-delà de l'aspect vital puisque aux Etats Uniques l'on est capable de produire de l'oxygène de façon autonome...
L'atmosphère est étouffante, Thomas se retrouve de nouveau prisonnier du pouvoir de différentes personnes et ne sait à qui faire confiance. Le lecteur le suit dans ses interrogations et ses doutes et il lui est tout aussi difficile de choisir un camp.
Mais ce qui m'a le plus bluffée, je crois, c'est la fin, ce dernier chapitre en particulier, qui remet tout en question. Une fin ouverte qui offre une infinité de suites possibles. Je me demande bien laquelle choisira l'auteur ! A suivre...

L'avis de Clair de jour (Celsmoon)

Albin Michel, 328 pages, 2010