Je n'étais déjà pas bien à l'aise lors de la rédaction de mon premier billet portant sur La chaîne des livres... Cette fois-ci, la tâche est d'autant plus délicate que celle deuxième lecture se solde par un abandon.

Pourtant, cela avait bien commencé. Une belle couverture, un éditeur dont j'apprécie généralement les ouvrages, un thème, qui, a priori, me tentait... et une écriture magnifique qui m'a saisie dès les premières pages. J'ai même pensé dans un premier temps que je tenais là entre mes mains une pépite de la littérature sud-américaine (l'auteur est argentin), et que cet ouvrage allait devenir un coup de coeur pour la lectrice que je suis... J'ai pris beaucoup de plaisir à lire le premier récit éponyme, Le plaisir de la captive.
J'ai donc enchaîné avec Le petit pied de Pierre, deuxième récit de l'ouvrage qui consiste en une biographie fictive d'un personnage historique du nom de Ceferino Namuncura qui fut le descendant de chefs indiens de Patagonie ayant longtemps résisté à l'armée argentine. Un personnage dont il est déjà implicitement question dans Le plaisir de la captive, car si j'ai bien saisi, les deux héros ne sont autres que ses propres parents...
Et c'est là que les choses se sont compliquées, du moins pour moi... Ce deuxième récit est morcelé en de multiples paragraphes indépendants les uns des autres (même si l'ensemble présente une unité), et la forme même du récit a eu pour effet de me faire totalement et irrémédiablement décrocher de ma lecture.
Pour ne pas en rester là, et comme j'avais apprécié le premier récit, j'ai donc voulu tenter de lire la suite, à savoir le troisième récit intitulé Révélation, me rappelant que Karine (vous trouverez un lien vers son billet ci-dessous) l'avait particulièrement apprécié. Hélas, je crois qu'avec Le petit pied de Pierre, la magie s'en était allée, et je ne suis pas parvenue à me replonger dans cet ouvrage dont la lecture, il faut l'avouer, n'est pas aisée.

J'ai néanmoins pu avoir un aperçu de la qualité d'écriture de Leopoldo Brizuela, mais Le plaisir de la captive reste hors de ma portée.

L'avis de Bookomaton qui a fait voyager ce livre (et que je remercie au passage), et celui de Karine qui a été le premier maillon de la chaîne à le lire.

Lu dans le cadre de La chaîne des livres

José Corti - 264 pages