003737876.jpgMoment d'émotion, je m'aperçois, au moment où j'écris ce billet, que je n'avais encore jamais chroniqué de roman de mon auteur chouchou.
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir parlé de Roald Dahl, mais point de billet de lecture.
J'ai lu Danny, champion du monde - comme la plupart des romans jeunesse de l'auteur - lorsque j'étais enfant, et j'en gardais le souvenir d'un merveilleux moment, sans toutefois me rappeler de quoi il était question. Cela faisait quelques temps que j'y repensais de temps à autre, désireuse de le relire pour me remettre en mémoire cette histoire.
Et pour faire d'une pierre deux coups, j'ai décidé de partager cette lecture avec mon petit matelot. Nous avons donc suivi les tribulations du petit Danny et de son père plusieurs soirs de rang...
Danny et son père vivent seuls dans une vieille roulotte de gitan. Un jour, l'enfant découvre que son paternel lui cache un secret, sa passion pour le braconnage.

Si j'ai un peu tiqué au départ en (re)découvrant le thème du livre, j'ai vite été rassurée, car avec Roald Dahl, évidemment, on ne peut pas s'attendre à ce qu'il soit fait l'éloge du massacre d'animaux. Bien entendu, le récit va prendre une tournure burlesque et palpitante à la fois, et l'on se surprend à trouver du suspense dans ce texte pour enfants.
Comme toujours, l'auteur parvient à ferrer le lecteur avec trois fois rien, c'est tout bonnement délicieux.

Titre original : Danny, the champion of the world
Traduit de l'anglais par Jean-Marie Léger
Le livre de poche Jeunesse, 281  pages 2015 pour la présente édition française, 1975 pour l'édition originale

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