J'ai hésité à vous parler de cet ouvrage car il a déjà été présenté maintes fois et je n'ai pas grand chose à rajouter de plus. Cependant, comme cette expérience de lecture m'a touchée à plus d'un titre je voulais vous en dire quelques mots.
J'ai fait les choses à l'envers et, pour une fois, ma découverte du livre est venue après que je sois allée voir son adaptation au cinéma. Et en un sens, je le regrette, car il me semble que j'aurais davantage apprécié ma lecture sans avoir vu le film au préalable. Il est vrai que le film est très fidèle au livre et que l’effet de surprise était donc réduit. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé ce récit.

Hugo Cabret est un orphelin qui vient de perdre son père et s'est mis en tête de réparer un automate persuadé que celui-ci lui communiquera un message du défunt. L'histoire de ce petit garçon et de son rêve est touchante et le devient d'autant plus qu'au-delà de la petite histoire, on pénètre dans la grande pour découvrir dans ce livre un merveilleux hommage au cinéma et plus particulièrement à l'une de ses figures d'exception, Georges Méliès. Un hommage tant sur le fond que sur la forme puisque Brian Selznick offre au lecteur une histoire en texte et en images. Il ne s'agit pas d'un roman illustré car dans cet ouvrage, texte et illustrations ne sont pas redondantes mais se complètent. Certains évènements ne sont pas écrits mais relatés à travers une succession d'images, comme des plans rapprochés au cinéma. L'effet est saisissant et les dessins sont magnifiques. 
Un superbe livre qui ravira les amoureux du cinéma... et les autres !

Elles l'ont lu : Clarabel, Lael, Theoma

Titre original : The invention of Hugo Cabret
Traduit de l'anglais par Danièle Laruelle
Bayard jeunesse, 533 pages, 2008 pour l'édition française et 2007 pour l'édition originale