Bloody Valentine est un spin-off de la série des Vampires de Manhattan, un petit bouquin de moins de deux cents pages qui m'a agréablement surprise.
Ouvert au départ pour satisfaire ma curiosité et apprendre peut-être de nouveaux secrets sur les vampires, ce livre m'a enchantée et je dois dire que je l'ai même préféré au Secret de l'ange.

Comme le titre en annonce la couleur, dans ce volume, il est question des histoires d'amour de nos héros, mais pas que.
L'ouvrage est divisé en trois parties.
La première est consacrée à Oliver - le familier et intermédiaire de Theodora - et nous explique comment ce dernier est parvenu à ôter la marque que la demi-vampire a posée sur lui. Le récit s'insère habilement au coeur de de celui du Secret de l'ange et il est plaisant de pouvoir établir une continuité avec le roman.
La deuxième partie nous fait remonter le temps pour aller assister à la naissance de l'idylle entre Allegra, la mère de Theodora, et son familier et amant.
Enfin, le meilleur pour la fin, la dernière partie (dont le récit démarre juste après la fin du tome 5 de la série) est consacrée à Jack et Theodora. 

L'écriture est toujours aussi prenante et les différentes histoires dans l'histoire apportent des éléments nouveaux qui sont passionnants pour qui est fan de la série. On retrouve même le ton plus emporté des premiers tomes avec un certain suspense qui n'est pas pour me déplaire. Bref, un tome dérivé réussi. Son seul défaut : il est court, bien trop court


Les billets de Clarabel et Lael

Titre original : Bloody Valentine
Traduit de l'américain par Valérie Le Plouhinec
Albin Michel (Wiz), 146 pages, 2010 pour la version originale, 2011 pour la version française