Tessa, seize ans, est atteinte d'une leucémie qui la condamne à court terme. Tandis que la mort approche, la jeune fille a une soif de vivre décuplée. Elle note sous forme de liste tout ce qu'elle souhaiterait réaliser avant de disparaître, des choses folles, mais aussi de vrais désirs.

Je ne sais pas si c'est un côté morbide inavoué chez moi, mais c'est typiquement le genre de scénario qui me donne envie de lire un livre ou d'aller voir un film. Je veux vivre est un roman de fiction mais il pourrait être autobiographique tellement les états d'âme et les sentiments de la jeune Tessa sont bien rendus. J'ai peiné un peu au début de ma lecture, puis j'ai été emportée dans la seconde moitié du livre par cette course à la vie, cette rage adolescente de ne pas quitter la terre sans avoir vécu des expériences inoubliables.

C'est un roman agréable à lire et touchant sur un thème - la maladie - qui n'est pas facile à traiter. L'auteur a su trouver un ton juste, ni larmoyant ni trop détaché non plus, juste ce qu'il faut de réalisme. Le récit d'un destin tragique à travers le quotidien qui n'est pas rose mais cache pourtant de petits trésors.
Un roman qui n'est pas pesant contrairement aux apparences et qui nous rappelle si besoin était que la vie ne tient qu'à un fil et que c'est sans doute la fragilité de ce dernier qui en fait toute la beauté.

Le billet de Stéphanie que je remercie pour le prêt.

Plon - 393 pages