A la suite de cinq crimes atroces, le commandant de police Jérôme Babalnic chargé de l'enquête se rend dans un petit village de la Drômepour y rencontrer le talentueux romancier Lex. L'auteur est sollicité par le policier pour apporter son expertise sur cette affaire bien étrange... les cinq meurtres ayant été directement inspirés par l'oeuvre d'un écrivain tombé aux oubliettes avant même d'avoir été publié.

Le sixième crime n'est pas un "pur" polar, il est à mon sens, davantage un roman psychologique dont le thème central est l'écriture.
Alors bien sûr, il y a une intrigue, une enquête, des argumentaires, des déductions, et une fin bien amenée (bien qu'elle ne m'ait pas surprise plus que cela), mais ce n'est pas cela que j'ai aimé dans ce livre. Ce que j'ai apprécié le plus, ce sont les réflexions sur l'écriture.

Un policier qui n'en est donc pas vraiment un, du moins pour les puristes du genre, mais qui m'a fait passer un agréable moment.

Toutefois, puisque c'est le deuxième ouvrage que je lis de l'auteur, ma préférence va au Mariage d'Anne d'Orval dont j'avais trouvé l'écriture plus aboutie.

Un extrait qui m'a bien fait rire :

Ce qui prouve, si cela était nécessaire, que le génie n'est pas contagieux : même en occupant chaque seconde de sa vie à disséquer un grand auteur, on ne risque pas d'être contaminé.

Les avis de Florinette et de Clarabel

Merci à Ramanna pour le prêt !

Pierregord - 133 pages