B1.jpgPrésentation de l'éditeur :

Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l’Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l’implacable crue de la rivière Blackwater.
Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s’apprêtent à se relever… mais c’est sans compter l’arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d’une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.

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Premier tome, celui de la découverte de cette série hors normes. Je pense n'avoir jamais rien lu de tel jusqu'à présent. Blackwater est une sorte d'OVNI littéraire qui flirte avec plusieurs genres. Une saga familiale sur fond historique avec un soupçon de surnaturel et d'horreur.
Sans aller jusqu'à crier au coup de cœur, ce premier volet a su capter mon attention et me donner pleinement envie de lire la suite. 

T1 - La crue
Titre original : The Flood
Traduit de l'anglais par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier
Monsieur Toussaint Louverture, 260 pages, 1983 pour l'édition originale et 2022 pour l'édition française

B2.jpgPrésentation de l'éditeur :

Tandis que la ville se remet à peine d’une crue dévastatrice, le chantier d’une digue censée la protéger charrie son lot de conséquences : main d’œuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes.
Pendant ce temps, dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarche, voit ses machinations se heurter à celles d’Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer.
Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. À Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles.

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Dans ce second tome, on approfondit les liens de la famille Caskey et on en découvre davantage sur la personnalité d'Elinor, bien qu'elle reste relativement insondable. 
Cette suite est bien écrite et efficace, elle nous surprend et nous hypnotise.
J'ai apprécié La digue même si, une fois l'effet de surprise passé, j'ai été moins emballée que par le premier tome.

T2 - La digue
Titre original : The Levee
Traduit de l'anglais par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier
Monsieur Toussaint Louverture, 260 pages, 1983 pour l'édition originale et 2022 pour l'édition française

B3.jpgPrésentation de l'éditeur :

1928 à Perdido. Alors que le clan Caskey se déchire dans la guerre intestine et sans merci que se livrent Mary-Love et sa belle-fille, et tandis que d’autres crises – conjugales, économiques, existentielles – aux répercussions défiant l’imagination se profilent, dans les recoins sombres de la maison d’Elinor, la plus grande de la ville, les mauvais souvenirs rôdent et tissent, implacables, leurs toiles mortelles.

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Un troisième opus prenant également, à l'instar des deux précédents. J'adore le côté diabolique d'Elinor et ses présages funestes ! Le récit est encore une fois parsemé de surnaturel et de scènes horrifiques, le tout savamment dosé pour rendre la lecture addictive.
Ce volume se lit tout seul et donne envie de se plonger dans la suite.

T3 - La maison
Titre original : The House
Traduit de l'anglais par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier
Monsieur Toussaint Louverture, 240 pages, 1983 pour l'édition originale et 2022 pour l'édition française

B4.jpgPrésentation de l'éditeur :

La guerre est finie, vive la guerre ! Une nouvelle ère s’ouvre pour le clan ­Caskey : les années d’acharnement d’Elinor vont enfin porter leurs fruits ; les ennemies d’hier sont sur le point de devenir les amies de demain ; et des changements surviennent là où personne ne les attendait.
Le conflit en Europe a fait affluer du sang neuf jusqu’à Perdido, et désormais les hommes vont et viennent comme des marionnettes sur la propriété des Caskey, sans se douter que, peut-être, leur vie ne tient qu’à un fil.

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Dans ce volume, le personnage d'Elinor prend encore plus - si cela est possible ! - d'importance. Son ascendant sur les autres membres de la famille Caskey s'accroit au fil du temps.
La guerre est déclarée et finit pas impacter Perdido sans pour autant bouleverser le quotidien des habitants. On est dans un coin reculé du monde et l'on a le sentiment que rien ne peut atteindre ce qui vivent là.
Encore un tome réussi qui donne envie de découvrir la suite.

T4 - La guerre
Titre original : The War
Traduit de l'anglais par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier
Monsieur Toussaint Louverture, 260 pages, 1983 pour l'édition originale et 2022 pour l'édition française

B5.jpgPrésentation de l'éditeur :

Le clan Caskey se développe et se transforme. Certaines branches font face à la mort, d’autres ­accueillent la vie. Entre rapprochements inattendus, haines sourdes et séparations inévitables, les relations évoluent. ­Miriam, ­désormais à la tête de la scierie et noyau dur de la famille, continue à faire grandir la richesse. Suite à une découverte surprenante et miraculeuse – excepté pour une personne –, c’est la ville entière qui va bientôt prospérer. Mais la soudaine fortune suffira-t-elle alors que la nature commence à ­réclamer son dû ?

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Le temps passe, l'histoire s'étend sur plusieurs décennies depuis le premier tome et l'on suit à présent davantage la nouvelle génération de personnages.
L'imagination de l'auteur est foisonnante, il nous entraîne sur un autre terrain.
La narration est toujours aussi maîtrisée, presque hypnotique par moments.
Un tome qui se lit tout seul et nous pousse encore une fois vers la suite.

T5 - La fortune
Titre original : The Fortune
Traduit de l'anglais par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier
Monsieur Toussaint Louverture, 260 pages, 1983 pour l'édition originale et 2022 pour l'édition française

B6.jpgPrésentation de l'éditeur :

Le poids des années pèse sur le cœur du clan ­Caskey. Pourtant, comme autrefois et comme un leitmotiv cruel, des machinations surgissent et des mots qu’on n’attendait plus sont enfin prononcés. Depuis les hauteurs, résonne le chant inexorable d’une menace dont on pressent les effets dévastateurs.

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Dernier volume de la série, Pluie est à la hauteur des précédents tomes. Les éléments qui font la force de cette saga (un soupçon d'horreur, de l'humour noir, un univers étrange, des personnages hypnotiques, une narration ciselée) sont présents du premier au dernier, sans exception.
J'ai apprécié la lecture de l'intégralité et j'ai trouvé que cette fin était bien amenée. La boucle est bouclée, l'auteur tire sa révérence avec intelligence, ce n'était pas évident d'achever cette histoire et pourtant il s'en sort avec brio.

T6 - Pluie
Titre original : Rain
Traduit de l'anglais par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier
Monsieur Toussaint Louverture, 260 pages, 1983 pour l'édition originale et 2022 pour l'édition française