007158053.jpgPrésentation de l'éditeur :

Un monde divisé. Un reinaume sans héritière. Un ancien ennemi s’éveille.
La maison Berethnet règne sur l’Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d’elle…
Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages. Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l’usage d’une magie interdite s’impose pour cela.
De l’autre côté de l’Abysse, Tané s’est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence.
Pendant que l’Est et l’Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s’éveillent d’un long sommeil… Bientôt, l’humanité devra s’unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.

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Comme beaucoup de lecteurs, j'ai succombé à la tentation et j'ai lu Le prieuré de l'oranger
Après avoir tourné la dernière page, je me suis demandée pourquoi ce roman est porté aux nues, pourquoi il est comparé à des monuments du genre fantasy, et pourquoi les avis sont majoritairement dithyrambiques. 
J'avoue que tout cela me laisse perplexe et que je ne comprends absolument pas l'engouement que ce titre a suscité.
Pour ma part, cette lecture a plus été un pensum qu'autre chose, et elle m'a déçue.
L'écriture est assez belle, l'univers et l'intrigue plutôt intéressants, bref, ce roman avait un bon potentiel, mais je n'ai pas du tout aimé ce qu'en a fait l'auteure. Malgré la longueur du livre, j'ai trouvé difficile de s'immerger dans le récit. Les descriptions des lieux et les scènes d'action (y compris la bataille finale) sont expédiées, survolées. Les personnages ne sont absolument pas attachants, je ne sais si c'est le fait de la narration qui est assez distante, mais je suis restée totalement indifférente à ce qui leur arrivait.
L'intrigue qui, je le disais plus haut, aurait pu être intéressante, n'est pas bien rendue et je me suis sérieusement ennuyée durant ma lecture. Il manque du liant entre les chapitres, à l'instar des personnages et des lieux, le récit reste en surface, n'explorant pas assez les émotions, les ambiances. Ce qui est dommage, c'est que finalement ce roman, bien que bavard, manque considérablement de profondeur.
Bref, je n'ai pas aimé Le prieuré de l'oranger et je ne le recommande donc pas.
Amateurs de fantasy, passez votre chemin, il y a bien mieux à lire, par exemple la géniale série de L'assassin royal.

Titre original : The Priory of the Orange Tree
Traduit de l'anglais par Benjamin Kuntzer et Jean-Baptiste Bernet
De Saxus, 992 pages, 2019 pour l'édition originale et l'édition française

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