006179970.jpgLes habitués de ce salon savent que je suis une fan de l'écriture d'Yves Grevet depuis pratiquement la première heure avec la découverte de sa série Méto. Je crois que depuis, j'ai lu quasiment tous ses nouveaux romans, et certains avec plus de plaisir que d'autres. Malheureusement cette lecture fut en demi-teinte.

Dans ce récit, nous suivons deux personnages avec deux temporalités. Sur l'île de la Réunion, Soën, qui vient de perdre son père dans un accident de voiture étrange. En Turquie, trente ans auparavant, son père, jeune enseignant en coopération. Soën va tenter de remonter le passé pour comprendre ce qui est réellement arrivé à son père, pour essayer de prouver qu'il a été victime d'un assassinat.
J'ai aimé la construction du roman, l'alternance des points de vue et des époques, des lieux. L'atmosphère qui s'en dégage. Je ne connais pas la Turquie et j'ai apprécié ce dépaysement. J'ai aussi accroché avec certains personnages, le style de l'écriture, encore différent de celui utilisé dans les précédents romans d'Yves Grevet.
Mais, parce qu'il y a un mais, je n'ai pas vraiment adhéré à l'intrigue. Je trouve qu'elle manque de clarté et que la résolution de l'énigme est un peu expéditive, qu'il manque des liens entre les chapitres qui se succèdent parfois de manière trop superficielle.
Une petite déception pour moi.

Syros, 352 pages, 2019

Acheter Comment mon père est mort deux fois sur Les Libraires.fr