5118Ek3XhQL.jpgÇa commence dans une manif, Dans le désordre. Sept personnes s'y rencontrent et décident plus tard de vivre ensemble. Cette petite communauté partage un squat comme un acte de résistance, pour lutter contre un mode de vie trop réglé, trop matérialiste.  

Le récit va crescendo jusqu'à un point de rupture qui va bouleverser l'équilibre précaire du groupe. Ces personnages si différents les uns des autres ont pris la décision de contrer la société telle qu'elle est, car elle ne leur convient pas. Au départ, ce ne sont pas tous des "marginaux", certains viennent juste de quitter une vie bien rangée pour aller vivre dans le squat. La confrontation des genres et des idéaux est intéressante, à l'image de l'intrigue du roman. 
C'est un texte qui se veut percutant et incisif, se lit vite et en apnée. 
Pour ma part je ne suis pas parvenue à entrer dans l'histoire, j'en ai apprécié la lecture sans toutefois embarquer complètement.
J'aurais dû être touchée, mais je suis restée imperméable à l'émotion qui se dégage de ce livre. Pourquoi, je ne sais pas... Je suis ressortie de là avec l'impression d'avoir lu un texte dédié à la jeunesse sur une thématique plutôt adulte. D'un côté on a affaire à un sujet grave, de l'autre à une écriture moins aboutie et plus superficielle que celle à laquelle on s'attend. C'est probablement ce décalage qui m'a gênée. 

Sarbacane (Exprim'), 251 pages, 2016