Tome 6 consacré à Fhury, le tome qui m'a aidé à survivre à la grippe alors que j'étais entrain d'agoniser dans mon lit... Moins bon que le précédent mais tout de même intéressant. Bon, les passages sur les éradiqueurs ça me sort par les trous de nez, je ne supporte plus donc je les lis en diagonale, mais je ne ne pense pas avoir raté grand chose. Pour ce qui est des vampires en revanche, des passages extras sur les personnages secondaires de ce tome, notamment concernant Blay et Vhif. Je ne veux pas spoiler, mais j'ai été très émue par ce qu'on apprend à leur sujet et j'avoue que du coup, mon intérêt s'est porté naturellement vers eux (ainsi que John) et moins vers Fhruy et Cormia. Il faut dire que dans ce sixième tome, la tension amoureuse n'est pas à son paroxysme et les scènes coquines le sont moins que d'habitude ! Ward nous avait habitués à mieux ! Et puis franchement Fhury, à part fumer de l'herbe rouge, il ne fait pas grand chose. Cormia n'est pas non plus très charismatique et son passe-temps favori (réaliser des constructions avec des petits pois et des cure-dents, je vous le jure, je n'invente rien, moi je ne fume pas d’herbe rouge !) a achevé de me désintéresser d'elle ! Comment l'auteur a eu une idée aussi farfelue et ridicule, je ne me l'explique pas, si quelqu'un  a compris quelque chose qui m'aurait échappé, qu'il n'hésite pas à m'éclairer de ses lumières, il aura mon éternelle reconnaissance.
Bref, vous l'aurez compris, les histoires secondaires prennent le pas sur l'intrigue principale dans ce sixième tome et ma foi de ce côté-là c'est riche et très agréable à lire. Pour ce qui est de l'histoire d'amour en revanche, peu mieux faire. Rendez-vous pour le tome sept !

Titre original : Lover enshrined
Traduit de l'américain par Eléonore Kempler
Milady, 672 pages, 2008 pour l'édition originale, 2011 pour l'édition française