De Van Cauwelaert, je n'avais lu que La demi-pensionnaire qui ne m'avait pas plu. C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai ouvert ce premier tome de la série Thomas Drimm.
Après seulement quelques pages, tous mes a priori étaient balayés et j'étais embarquée dans cette histoire.

La fin du monde tombe un jeudi est un roman de science fiction du genre anticipation. Une ludocratie, une religion unique, celle du jeu d'argent, une obsession : gagner. Nous sommes aux Etats Uniques, un pays protégé par un bouclier d'antimatière du reste du monde, où la vie des citoyens âgés de plus de treize ans est contrôlée via une puce implantée dans le cerveau. Un monde totalitaire dont le salut va bientôt dépendre de Thomas Drimm, un adolescent lambda à l'existence bien sombre. 

Dès le début de ma lecture, j'ai plongé dans cet univers à la fois fascinant et inquiétant, avide de découvrir la suite, d'accompagner ces personnages étonnants dans leurs tribulations. Le rythme est soutenu, le temps s'accélère, la tension monte progressivement et le suspense maintenu tout au long du roman. Difficile de départager les ennemis des alliés de Thomas, une fois arrivé au terme de ce premier tome, de nombreux points restent dans l'ombre et donnent bien entendu envie de se jeter sur la suite. Tout cela est dosé à la perfection, le lecteur est entré de plein pied dans ce futur terrifiant mais pas si improbable et ne peut que ressentir de l'empathie pour ce jeune homme qui se retrouve avec un fardeau bien trop lourd pour ses épaules. 

Que dire de plus ? J'ai adoré et je me suis plongée dans le deuxième tome qui sort aujourd'hui en librairie. Je reviens bien vite vous en parler.


Elles l'ont lu aussi : Lael, Leiloona, Karine, Katell, Kali, Fashion, Yueyin



Albin Michel, 392 pages, 2009