J'ai d'abord fait la connaissance de cette histoire avec le superbe film réalisé par Jon Avnet que j'avais adoré. Je ne me doutais pas alors que Beignets de tomates vertes était avant tout un livre. Je ne me doutais pas non plus quand je l'ai appris, que ce dernier n'était plus édité (il semble qu'il le soit de nouveau depuis quelques temps...), du moins en français... j'hésitais à me le procurer en anglais lorsque Fashion a proposé de faire voyager son exemplaire...

Beignets de tomates vertes est une lecture fort plaisante. Déjà, rien que le titre me met le sourire aux lèvres.

L'histoire.
Les chroniques d'une bourgade du sud des Etats-Unis, Whistle Stop, située en Alabama. Nous sommes à la fin des années 20, le Ku Klux Klan bat son plein, la récession touche le peuple américain et la seconde guerre mondiale se profile à l'horizon. Au cœur de cette époque morose, nous suivons l'évolution de la famille des Threadgoode entre petits bonheurs, éclats de rire et coups durs.

Joie, tristesse, nostalgie, les sentiments se mélangent et donnent un cocktail savoureux. Le récit est organisé en courts chapitres avec une alternance de narrateurs, l'ensemble est rythmé. Les personnages principaux sont particulièrement attachants, on rencontre des caractères bien trempés qui font tout le charme de ce roman. Et l'humour aussi... J'ai ri à de nombreuses reprises, ce qui est toujours bon signe à mon sens dans une lecture. Si un livre peut me faire rire c'est qu'il est de qualité, non ?
Dans Beignets de tomates vertes, on est tour à tour amusé, surpris, ému, on se surprend à regretter les absents, à vivre la vie des personnages par procuration. On jubile quand Evelyn se transforme en Towanda la vengeresse, on admire le courage d'Idgie, véritable tête brûlée, la douceur de Ruth, la fidélité et l'amitié dont témoignent Sipsey et les siens... Finalement on devient membre à part entière de cette grande famille.

Un hymne à la vie et à l'amour, tout simplement.

Et pour le plaisir, j'avais envie de partager avec vous un passage qui m'a beaucoup amusée (page 321 à 324 de la présente édition) :

L'avis de Fashion (encore merci pour le prêt) qui place ce roman "au panthéon de ses lectures thérapeutiques", celui de Karine   pour qui c'est un coup de cœur, idem pour Karine (est-ce que c'est le prénom qui veut ça ?!), celui de Clarabel qui a semble-t-il été entendue par les éditeurs...

J'ai lu - 473 pages