D'un côté il y a Léa, de l'autre Romilda. Quel lien y a-t-il entre l'histoire de cette jeune fille italienne pendant la seconde guerre mondiale, et celle de cette jeune femme danseuse ? Deux destins qui ont un (mais pas seulement) point commun : la douleur.
Léa épuise son corps dans la danse, un corps qu'elle a pourtant du mal à dévoiler à l'homme qu'elle aime. Pourquoi ce besoin de maîtriser son physique, cette quête de l'absolu, et cette fuite de l'autre ? Quel secret se cache dans le passé qui retentit encore des années après ?

J'ai aimé la narration en deux temps, cette succession de tableaux, le style d'écriture haché, haletant, qui s'accélère. Une histoire belle et amère à la fois, une atmosphère avec un soupçon d'étrangeté.
Un bel hommage pour les femmes, celles qui souffrent, celles qui aiment, celles qui se dévouent, celles qui donnent la vie.
Un joli livre.

Les avis de Yohan, Clarabel, Sylire et Leiloona

Lu dans le cadre du Prix Biblioblog 2009


Actes sud - 158 pages