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mercredi 29 juin 2016

Wild Crush (Simone Elkeles)

511G4-WG01L.jpgSuite de Wild cards, Wild crush peut se lire indépendamment du précédent comme toujours dans les séries de Simone Elkeles.
Victor (Vic) et Monika font partie de la même bande de potes et Monika sort avec le meilleur ami de Vic, Trey. Les deux garçons sont dans l'équipe de football du lycée. Seule ombre au tableau idyllique, Vic en pince depuis toujours pour Monika mais il garde ses sentiments secrets, pas question de séduire la petite copine de son meilleur ami.
J'avoue que j'ai eu un peu peur dans la première partie de ma lecture, je me demandais comment Simone Elekeles allait traiter cette idée de départ (le meilleur ami qui tombe amoureux de la petite copine de l'autre)  et si elle allait tomber dans le cliché pour de bon. Par ailleurs j'ai trouvé le ton et l'histoire un peu "jeunes" au début, plus adolescents que young adult. Bref, je me demandais dans quoi j'embarquais. 
Et puis le vent a tourné et j'ai finalement beaucoup aimé ce roman, la tournure des événements, les personnages... et toujours cette écriture fluide qui a quelque chose de magique. On a le sentiment qu'avec cet auteur, tout passe, peut importe l'histoire. 
Une fois encore le charme a opéré même si j'ai trouvé ce tome légèrement moins bon que Wild cards. (Manquait plus qu'une jolie couverture et c'était top !)

Format électronique, NLA Digital LLC, 2015, 221 pages

jeudi 6 novembre 2014

Wild Cards (Simone Elkeles)

Wild_Cards.jpg
Après s'être fait virer de son internat, Derek Fitzpatrick n'a pas d'autre choix que d'aller vivre en Illinois avec sa belle-mère (une bimbo à peine plus âgée que lui) dans la famille de cette dernière pendant que son père est déployé en mer.
Ashtyn est la soeur de sa belle-mère, jeune fille passionnée de football américain, sport qu'elle pratique depuis déjà plusieurs années. Elle vient même d'être élue capitaine de son équipe. 
Entre ces deux-là, l'ambiance est explosive dès la première rencontre. C'est totalement désopilant et en même temps il y a dès le début une attirance entre les deux jeunes gens. 

Ce premier tome d'une nouvelle série n'a pas été unanimement apprécié et j'hésitais à le lire de peur d'être déçue. Même si ce n'est pas mon titre préféré de l'auteur, j'ai adoré Wild cards et j'ai retrouvé tout ce que j'aime dans la plume de Simone Elkeles. Des personnages un peu cabossés par la vie, qui ont envie de vivre la vraie passion et vont au bout de leurs rêves. De l'humour, de la sensualité, du chagrin aussi. On passe par toute une palette d'émotions et on pardonne volontiers les clichés inévitables. J'ai pris un plaisir fou à lire ce roman et je suis heureuse de voir que l'auteur a encore de belles histoires à nous proposer. Je poursuivrai la série, c'est une évidence !

Lecture commune avec Mara

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Walker & Company, 352 pages, 2013

lundi 23 janvier 2012

* * * Relecture * * * Paradise (Simone Elkeles)

Souvenez-vous, en mai dernier, je tombais amoureuse d'une histoire en deux tomes. A l'époque, je concluais mon billet en souhaitant que ces livres soient rapidement traduits pour que les lecteurs qui ne lisent pas l'anglais puissent découvrir cette magnifique série.
Mon voeu a été exaucé puisque depuis une dizaine de jours le premier tome est à présent disponible en français chez La Martinière Jeunesse

Par curiosité, j'ai voulu relire quelques extraits pour voir si la traduction tenait la route et si la magie était présente en français également. Las ! Je me suis faite piéger comme une bleue et sans m'en rendre compte, j'ai relu ce premier tome d'une traite !
Je peux d'ores et déjà vous dire que la traduction est excellente et que j'ai adoré cette relecture, retrouvant l'émotion que j'avais ressentie la première fois, la surprise en moins. Et croyez-le ou non, j'ai versé ma petite larme à la fin.
Caleb et Maggie occupent toujours une place dans mon coeur, j'ai aimé les retrouver, les voir évoluer face à la vie et à ses difficultés, essayer d'aller de l'avant, prendre un nouveau départ. Ces deux-là sont des êtres beaux et touchants. Alors même que je connaissais déjà leur destin, ils m'ont de nouveau terriblement émue.

N'attendez plus et plongez dans ce premier tome d'une série très chère à mon coeur. Vous ne le regretterez pas !


La Martinière Jeunesse, 384 pages, janvier 2012

dimanche 8 janvier 2012

How to ruin a summer vacation (Simone Elkeles)

Je vous ai assez rabâché les oreilles l'année dernière avec Simone Elkeles, l'auteur des deux séries spéciales midinettes que j'ai adorées. Il y a eu d'abord Caleb qui m'a émue aux larmes, puis dans un registre plus léger, Alex, Carlos (mon chouchou !) et Luis. Quatre coups de coeur sur cinq romans, que voulez-vous, je me devais de découvrir la toute première série écrite par l'auteur.

Hélas, il me faut annoncer la couleur d'emblée, je n'ai pas du tout retrouvé l'émotion ressentie lors de mes précédentes lectures.
How to ruin a summer vacation est le premier tome d'une trilogie publiée (terminée donc !) entre 2006 et 2009. Première chose à signaler, cette série est destinée à un public à mon sens plus jeune que celui des séries que je viens de citer. On a donc affaire à une histoire plus légère et un peu moralisatrice. Pourtant, avec le thème de départ, il était possible d'aller vers un roman bien plus profond.

Amy est une jeune ado américaine âgée de 16 ans qui vit avec sa mère et rencontre son père une fois l'an, à l'occasion de ses anniversaires. Un été, ce père décide de l'emmener en Israël rencontrer toute la famille paternelle, en particulier sa grand-mère qui est gravement malade. Amy n'a jamais mis les pieds là-bas, et tout ce qu'elle imagine, c'est un pays d'arriérés où pleuvent les bombes. Elle n'a aucune envie de s'y rendre et encore moins d'y passer trois mois !
D'entrée de jeu, Amy adopte une attitude négative et se comporte comme la chieuse de service, refusant de participer à la vie quotidienne et s'opposant à tout ce qu'on lui propose. Pour autant, la jeune fille n'est pas désagréable et fait même preuve d'une autodérision et d'un humour qui m'ont bien fait rire. En revanche, là où le bât blesse, c'est au niveau de la vision tellement clichée d'Israël et de ses habitants. Rien n'est épargné au lecteur qui est confronté à une vision grotesque et exagérée des moeurs en Israël et de la religion juive. Bien sûr, l'auteur enfonce volontairement le clou pour montrer par la suite que la réalité est autre, mais l'équilibre du roman est précaire. Je n'ai pas adhéré à ce regard stupide sur une autre culture, absolument pas crédible de la part d'une héroïne qui est loin d'être sotte. Et puis surtout, ce qui m'a gênée (contrairement aux autres romans de l'auteur), c'est ce pseudo happy-end niais au possible qui arrive bien trop tôt, après un déroulement de l'histoire sentimentale en accéléré. Bref, pas de tension, pas de séduction, pas d'attente, la narration de cette romance est insipide ou presque et finalement il ne me reste de ce roman qu'un souvenir de lecture plaisant mais creux...

Lecture commune avec Cess qui a davantage aimé et Cora qui n'a pas de blog

Llewellyn Publications, 240 pages, 2006

lundi 26 décembre 2011

Fuentes brothers T3 ~ Chain reaction (Simone Elkeles)

Que dire que je n'ai déjà dit au sujet des deux tomes précédents ? Dernier tome donc, de la trilogie consacrée aux frères Fuentes.

Ici le héros est le benjamin de la famille, Luis. Contrairement à ses frères, ce petit dernier a la tête sur les épaules et de l'ambition pour l'avenir. Droit, raisonnable, il ne suivra pas le chemin de ses aînés et saura redorer le blason des Fuentes. Mais bien évidemment, c'est sans compter le sang mexicain qui coule dans ses veines, muy caliente ! 
Nikki quant à elle, et malgré ses origines mexicaines, est très méfiante vis-à-vis des latinos, surtout depuis qu'elle s'est faite lourder par son ex, Marco. Elle porte en elle depuis ce jour une blessure profonde et secrète qui l'empêche de retrouver une vie amoureuse.

On reprend les mêmes ficelles et on recommence, deux fortes têtes, deux destins que tout oppose mais qui sont appelés à être réunis. Simone Elkeles a compris comment donner du plaisir au lecteur, et ça marche incroyablement bien. On a beau être conscient des failles du récit archi convenu, savoir exactement à quoi s'attendre, et bien ma foi, on n'en tourne pas moins vite les pages. C'est de la bonne romance avec des dialogues croustillants, de l'émotion, bref, de quoi passer quelques heures délicieuses à vibrer pour ces deux jeunes gens tellement irrésistibles.
Vous l'aurez compris, Elkeles et moi, c'est une longue (je l'espère) histoire d'amour qui démarre !

Mon classement pour cette trilogie :
1 - Rules of attraction
2 - Perfect chemistry
3 - Chain reaction


L'avis de Cess

Walker & Company, 310 pages, 2011

samedi 26 novembre 2011

Fuentes brothers T2 ~ Rules of attraction (Simone Elkeles)

Ma première rencontre avec les frères Fuentes fut un coup de coeur. Rules of attraction en est un également, et c'est même mon préféré de la trilogie

Dans ce deuxième tome, nous suivons Carlos, le cadet qui vient de quitter Mexico à la demande des siens pour rejoindre son aîné Alex dans le Colorado et y poursuivre sa scolarité. Carlos n'a aucune envie de quitter le Mexique mais on ne lui laisse pas le choix, on décide à sa place pour l'éloigner des gangs latinos et lui offrir la chance de se construire un avenir sans problèmes. Seulement le jeune homme ne l'entend pas de cette oreille et se rebelle contre tout et tous, il passe ses journées à résister, à se montrer sous son mauvais jour. Rien ni personne ne l'intéresse, il joue les ados capricieux et hérisse les poils du lecteur qui voudrait bien lui botter le derrière. Bien entendu, il se retrouve rapidement dans une situation délicate, en passe d'être renvoyé chez sa mère et viré du lycée. Mais Alex veut sauver son frère à tout prix et trouve une solution en le confiant à l'un de ses anciens professeurs. Kiara est la fille de ce dernier, elle fréquente le même établissement que Carlos et lui a même servi de guide lors de la première semaine de cours. La jeune fille agace profondément Carlos, elle lui a joué un vilain tour et la perspective de vivre chez elle ne l'enchante guère... Seulement voilà, mis au pied du mur il n'a pas d'autres choix et se voit du jour au lendemain partager la vie de cette famille sympathique mais qu'il décide d'emblée de ne pas aimer.

Kiara et Carlos n'ont pas grand-chose en commun à part peut-être leur amour des voitures. Carlos ne comprend pas cette fille qui s'habille mal, ne se préoccupe pas de son apparence et aime la randonnée. Pourtant, petit-à-petit naît une attirance entre ces deux-là que tout oppose. Leur relation n'a rien de conventionnel, point de guimauve ni de petites fleurs bleues, on a affaire à deux ados aux personnalités bien marquées qui se provoquent à tour de rôle et refusent de plaire à l'autre. Les dialogues sont jouissifs, leurs réflexion personnelles aussi, on ne peut que se délecter de cette histoire d'amour peu commune. On retrouve bien quelques clichés du genre dans cette histoire, mais qu'importe, on est pris dans le jeu des personnages, un peu comme si on partageait leur quotidien et leurs pensées. Encore une fois l'auteur sait à merveille cerner la personnalité de ses héros et nous les rendre irrésistibles.
Un petit bémol concernant la fin un peu vite expédiée et convenue, mais pour le reste c'est un vrai coup de coeur, un de ces romans qu'on ne lâche pas avant d'en avoir tourné la dernière page.

Lecture commune avec Pimpi

Les impressions de Clarabel et Cess

Walker & Company, 324 pages, 2010

vendredi 21 octobre 2011

Fuentes brothers T1 ~ Perfect chemistry (Simone Elkeles)

Oh My God. I'm seventeen again !
Que j'aime l'écriture de Simone Elkeles. Voilà c'est dit, j'adore ces romances adolescentes qui me font oublier mon âge et lire en anglais ! 
Ladies and gentlemen ladies, let me introduce you Alejandro ! Dit Alex. Le bad boy dans toute sa splendeur, membre d'un gang latino, avec ses fêlures, sa moto rafistolée qu'il a baptisée Julio (je n'invente rien) et ses nombreuses conquêtes féminines. J'ai perdu avec ces quelques mots le peu de crédibilité qu'il me restait dans ce salon, et par avance je m'excuse auprès de mes lectrices (celles qui n'ont pas encore pris la fuite) pour ce billet qui sera totalement subjectif et niais. Que voulez-vous, on n'a pas tous les jours 20 ans, et encore moins 18, alors j'en profite !

Alex disais-je donc... beau brun à la peau mate, à mi chemin entre l'homme de Néandertal et le parfait gentleman, macho mais pas trop, intelligent mais indiscipliné. Pfiou, que calor !
Pour lui faire face, une bimbo blonde aux yeux de saphir (je n'invente toujours rien !) qui soigne son apparence déjà parfaite pour cacher une vie familiale compliquée. Leader des pom-pom girls du lycée, elle sort avec... je vous le donne en mille, le capitaine de l'équipe de foot ! Plus cliché tu meurs. Colin est un beau parti que lui jalousent toutes les filles entrées dans la puberté. Sauf qu'en réalité, c'est un crétin, mais ça, on ne le sait pas de suite ! Ne pas se fier aux apparences, on me l'a toujours dit...
Vous voulez encore du cliché ? L'histoire commence lorsque nos deux héros sont assignés à des places voisines en cours de chimie ! Twilight quand tu nous tiens... Si vous êtes arrivées à ce stade, vous devez vous demander comment une histoire aussi surfaite a pu devenir un coup de coeur alors que je m'amuse à la disséquer tranquillement. La réponse est tout simple, aimer ne signifie pas être aveugle aux défauts.

C'est l'écriture de l'auteur qui fait tout le sel de cette histoire, comme dans la série The summer I turned pretty. Sa façon d'alterner les points de vue en utilisant la narration à la première personne d'Alex et Brittany. C'est efficace et rythmé, on entre tout de suite dans l'intimité des personnages et on va au-delà des faits. Simone Elkeles est très forte pour poser une atmosphère et un cadre en quelques pages. Il n'y a pas de distanciation, on devient partie intégrante de l'histoire, qui, de banale, devient intense et prenante.
Dire que j'ai aimé serait un euphémisme, j'ai dévoré ce roman avec un large sourire béat, retrouvant mes années adolescentes et les premiers émois amoureux. 

MERCI CLARABEL !!!

Ma complice de lecture : Pimpi (à quand la suite ?)

Ce roman a fait des ravages : ClarabelKarineCécileAdalana et Lily pour ne citer qu'elles...



Walker & Company, 359 pages, 2009

samedi 28 mai 2011

Leaving Paradise ~ Return to Paradise (Simone Elkeles)

Bon, je vais essayer de remettre de l'ordre dans mes idées, de reprendre mon souffle et de vous proposer un billet un tant soit peu construit. Well... par où commencer ? Que d'émotions dans cette histoire, j'en suis encore toute retournée.

Maggie et Caleb sont deux lycéens américains de la petite ville de Paradise. La vie leur réussit, ils ont des amis, sont heureux. Un soir, après une soirée trop arrosée, Caleb renverse la jeune fille en voiture. Affolé par ce qui vient de se produire, il prend la fuite, ce qui alourdira sa peine de prison. Il sera enfermé presque un an dans un centre de détention pour mineurs. Pendant ce temps-là, Maggie traverse des mois difficiles entre opérations et rééducation. Elle parvient à retrouver l'usage de ses jambes mais elle ne marche plus comme avant, désormais elle boitera.
Un accident et deux destins brisés. Mais au-delà de Maggie et Caleb, ce sont aussi leurs familles et leur amis qui sont touchés. 
Malgré tout, le temps passe et la rentrée approche. Maggie s'apprête à retourner au lycée quand elle apprend que Caleb est sorti de prison et va revenir à Paradise plus tôt que prévu. 

Dans Leaving paradise, l'auteur retrace le long cheminement des deux héros jusqu'à leur retrouvailles pour le moins glacées.
Caleb vient de passer presque un an en prison et attend avec impatience de retourner à Paradise et de retrouver sa vie d'avant. Or, dès les premiers jours, la désillusion est totale. Quelque chose s'est brisé dans sa famille, sa mère prend des médicaments pour tenir le choc, son père n'est que l'ombre de lui-même et sa soeur jumelle qui arbore à présent un look gothique lui tourne le dos. Au lycée, les copains n'ont guère changé mais c'est Caleb qui ne se sent plus à sa place dans le groupe.
De son côté, Maggie a du mal à assumer ses cicatrices et le fait de boiter, elle se sent insignifiante, elle ne pourra plus jouer au tennis et impressionner son père qui les a quittées il y a peu, elle et sa mère.
Finalement, le coupable et la victime vont remonter la pente ensemble. Paradoxalement, alors qu'il est responsable de son état, Caleb se révèle être le meilleur soutien pour Maggie, et vice-versa. Pour autant, ils ne tombent pas dans les bras l'un de l'autre, l'affaire est plus compliquée que cela. Il faut réapprendre à faire confiance, pardonner, oublier, aller de l'avant. Il faut se montrer fort, plus fort que les sarcasmes des uns et la méchanceté des autres, oser défier l'autorité parentale aussi, se fier à son coeur et à son instinct. Bien entendu, nos deux tourtereaux ne peuvent afficher leur inclination l'un pour l'autre en public, personne ne comprendrait cela. Et puis au-delà de ces difficultés, pèse un terrible secret que Caleb a juré d'emporter dans la tombe.  
C'est un premier tome profondément émouvant qui m'a beaucoup fait pleurer. C'est une histoire comme tant d'autres à l'issue prévisible, mais Maggie et Caleb sont tellement touchants qu'il est impossible de rester insensible à cette lecture. Chacun d'entre eux a ses propres démons à combattre, ils n'ont pas demandé à ce que la vie leur complique encore davantage les choses en les rapprochant. Pourtant, ils ne trouvent l’apaisement que l'un avec l'autre. La narration à deux voix, tantôt celle de Maggie, tantôt celle de Caleb, donne une dimension supplémentaire au récit en offrant au lecteur leurs points de vue respectifs. L'auteur reste neutre, elle ne prend parti pour aucun et ne fait qu'exposer leurs ressentis, ce qui confère cette incroyable force au roman.

Return to Paradise est, à mon sens, plus maladroit. Il apporte une fin légitime et attendue mais son déroulement est plus confus que celui du premier tome. Pendant la majorité du roman, les deux personnages jouent à je-t'aime-moi-non-plus et l'histoire piétine pas mal. Le comportement de Caleb se révèle assez étrange par moment, voire incompréhensible, alors qu'au contraire, Maggie devient plus forte, plus solide et mène la barque. Malgré ces défauts largement perceptibles, je n'en ai pas moins apprécié cette seconde lecture, d'autant que j'étais cuite dès le premier tome ! Le personnage de Caleb n'est évidemment pas étranger à ce coup de coeur. Il faut dire que le garçon a du sex appeal à revendre et j'ai fondu comme neige au soleil devant ce bad boy au coeur d'artichaut. Mais il serait malhonnête d'affirmer que l'histoire repose uniquement sur ses épaules et il me faut vous dire que la galerie de personnages secondaires, en particulier dans ce second tome, est assez géniale. Mention spéciale pour Lenny, ce garçon déjanté sans aucune manière qui est à l'origine de plus d'un éclat de rire durant cette lecture. 

Voilà encore une série qui restera longtemps gravée en moi et qui m'a procuré un plaisir indicible. Pendant 24h, j'ai vécu aux côté de ces personnages meurtris, j'ai souffert avec eux, pleuré sur leur douleur, accompagné leurs premiers pas vers la liberté et la reconstruction, applaudi leurs premières victoires sur eux-mêmes et souri de béatitude devant le si joli épilogue.
Maintenant il faut revenir sur terre, et croyez-moi, ce n'est pas évident !

* * * 

Un grand merci à mon coach pour son soutien pendant ces 24 heures intenses, j'ai nommée Cécile !
Merci d'avoir supporté mes divagations et répondu à tous mes mails hystériques !

A ceux qui ne lisent pas en anglais, je souhaite qu'une traduction soit vite envisagée, aux autres, jetez-vous sur ces deux tomes, vous ne serez plus les mêmes après !

Enfin à l'éditeur, pitié, faites quelque chose pour les couvertures, c'est juste pas possible d'en avoir de si moches pour une si belle histoire !

* * *

Les avis des copines : Chrestomanci, Clarabel et Cécile

Leaving to paradise
Flux, 303 pages, 2010 pour la présente édition


Return to paradise
Flux, 302 pages, 2010 pour la présente édition