Alain, photographe amateur, a cessé de prendre des photos une vingtaine d'années auparavant, à la mort de sa compagne. Depuis cette date, de l'eau a coulé sous les ponts et Carla est entrée dans la vie de cet homme endeuillé. Mais l'appareil photo d'Alain n'a jamais resservi...

Autant le dire tout de suite, j'ai été déçue par ce petit roman. L'idée de départ, celle d'avoir une dernière photo à prendre, est très intéressante et permettait d'ouvrir de nombreuses portes. Malheureusement, Laurent Graff ne fait que les ouvrir là où j'attendais autre chose. J'ai eu, en le lisant, le sentiment qu'il manquait un ingrédient (mais lequel ?!) à ce roman pour que la magie opère.
Une dernière photo à prendre qui symbolise la façon dont on traverse la vie, pour certains au pas de course, pour d'autres dans la conscience de chaque instant. Le message de ce roman pourrait être "carpe diem", un message qui me parle et me plaît, mais qui n'a pas suffi à me faire aimer Il ne vous reste qu'une photo à prendre.

Pour en savoir davantage au sujet de ce roman, vous trouverez sur le site de l'éditeur Le dilettante, un entretien avec l'auteur, ainsi qu'un extrait (les premières pages).

Les avis de Clarabel, Tamara, Stéphanie, Caro[line], Dda, Emeraude et Malice.

Le dillettante - 154 pages