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mardi 23 février 2016

Les chroniques de Dani Mega O'Malley #1 - Iced (Karen Marie Moning)

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Les lecteurs de ce salon savent combien j'aime l'écriture de Karen Marie Moning, et à quel point j'ai adoré sa série Fever. Qu'ils me pardonnent donc ce billet, car il ne sera pas complaisant.

Nouvelle série donc, dérivée de Fever, avec pour personnage principal Dani. 

Depuis que les murs sont ouverts, les faës vivent librement dans les rues de Dublin qui ne sont plus du tout sures pour les humains. Malgré son jeune âge, Dani est assez débrouillarde et a survécu jusque là sans trop de mal. Mieux, elle s'est auto-proclamée défenseur des faibles qu'elle tente de protéger des créatures fantastiques.
Depuis quelques temps, des lieux se retrouvent littéralement gelés, tuant les êtres qui s'y trouvaient. Le mystère plane sur ces scènes étranges et Ryodan (rappelez-vous, c'est l'ami de Barrons) demande à Dani d'enquêter avec lui. 

Mon avis concernant ce roman sera sévère, vous voilà prévenus ! Il faut dire que la déception a été d'autant plus forte que je partais dans cette lecture avec un a priori extrêmement positif. Je me réjouissait déjà de retrouver cet univers que j'ai tant aimé et ces personnages si charismatiques...

Allons-y point par point.

L'écriture. Oserais-je avouer que je me suis demandée à un moment donné si c'était bien Karen Marie Moning qui avait écrit  le roman, tant j'ai trouvé l'écriture mauvaise... Le style est lourd, mais lourd.... Les répétitions m'ont achevée, je n'en pouvais plus de retrouver les mêmes mots/expressions sur chaque page ou presque... Et j'entends déjà certains argumenter que c'est la traduction qui est mauvaise... Objection rejetée votre honneur, car il se trouve que c'est la même traductrice que pour la série Fever, donc l'argument ne tient pas !

Les personnages. Dani est certes un personnage sympathique, mais alors, quel manque de maturité, c'en est affligeant, vraiment. A 14 ans, elle se comporte parfois comme un enfant de maternelle, capricieuse, odieuse, bref, à claquer, je vous le dis ! Et puis son côté ego-centré à la longue, ça m'a tapé sur le système. Quant à Ryo qui me plaît bien, il est quasi inexistant dans ce premier tome, dommage, j'aurais voulu en découvrir davantage sur lui.

L'intrigue. Là encore, excusez-moi, est-on entrain de parler de l'auteur de Fever, celle-là même qui m'a fait trembler, a été à l'origine de plusieurs de mes nuits blanches ??? Parce que franchement, pour l'intrigue d'Iced, c'est un zéro pointé sur toute la ligne. Non seulement elle n'est pas intéressante, pas crédible et sans aucun suspense, mais en plus le roman est long, mais long.... On aurait supprimé un bon tiers des pages, que ça n'aurait rien changé au final !

Voilà, vous l'aurez compris, à mon grand désespoir, je n'ai pas aimé Iced, pire, je me suis ennuyée, peinant à achever cette lecture et fronçant tout du long les sourcils de déception. A l'heure qu'il est, ça m'a totalement refroidie et coupé l'envie de lire la suite. Peut-être le ferais-je un jour par curiosité, mais ça ne sera pas pour tout de suite, parce que chat échaudé craint l'eau froide.

Titre original : Iced
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu, 603 pages, 2013 pour l'édition française, 2012 pour l'édition originale

mercredi 20 novembre 2013

Les highlanders T8 ~ Aux portes du songe (Karen Marie Moning)

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Je ne suis pas fâchée d'en avoir terminé avec cette série car ce dernier tome me laissera comme un goût d'amertume. Je m'attendais à lire un huitième et dernier roman, or il s'avère qu'il s'agit d'un texte court et que la moitié de l'ouvrage est composé de textes annexes. Alors certes, pour les fans absolus c'est un livre qui plaira sans-doute, mais pour le lecteur lambda ça sent surtout le marketing à plein nez... 

Dans ce volume donc, vous trouverez :
- Au portes du songe, dernier titre de la série, genre de novella
- Une texte de l'auteur qui nous parle de son métier d'écrivain et notamment de l'évolution de son écriture, de la romance vers la série Fever
- le synopsis d'un roman qui n'a jamais vu le jour
- deux scènes supprimées du tome 4, Une passion hors du temps
- une version inédite du début du tome 5, Le pacte de McKeltar
- des extrait du roman Fièvre noire et du roman graphique Fever moon

Alors voilà, tous ces "ajouts" ne sont pas inintéressants en soi, mais pourquoi les avoir rassemblés dans un énième volume, si ce n'est pour en grossir l'épaisseur ? Il aurait été plus pertinent et honnête de les adjoindre à la fin des tomes précédents et de présenter celui-ci comme une novella, au format plus petit que les précédents. D'autant qu'il aurait été intéressant par exemple de découvrir la version inédite du début du tome 5 à la suite de sa lecture et non pas trois tomes plus tard alors que la mémoire est incertaine. Bref. Je précise que ces inédits ont été publiés en 2012 dans leur version originale et qu'il n'aurait donc pas été possible de les publier en français dans la première édition des différents tomes mais dans la réédition de ces derniers. 

Sinon, concernant la novella Aux portes du songe, c'est un titre agréable à lire mais sans plus. Ce n'est certes pas le meilleur de la série, une série que j'ai par ailleurs trouvé inégale d'un tome à l'autre. Il n'en demeure pas moins que Moning est douée pour l'écriture et que c'est toujours plaisant de la lire, mais cette histoire ne me laissera pas un souvenir extraordinaire.

Par contre, si vous ne connaissez pas encore la série Fièvre, je vous conseille de vous jeter dessus !

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Titre original : Into the dreaming
Traduit de l'américain par Lionel Evrard
J'ai lu, 318 pages, 2013 pour la présente édition française, 2006 pour l'édition originale (uniquement pour le texte Au portes du songe)

dimanche 7 octobre 2012

Les highlanders T7 ~ La vengeance de McKeltar (Karen Marie Moning)

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Déjà le septième tome de la série des Highlanders, je ne vois pas le temps passer !
La vengeance de McKeltar met en scène une étudiante en archéologie, Jessica Saint-James, et Cian McKeltar, le plus puissant des druides de sa lignée. Pour faire se rencontrer ces deux-là, Moning va encore une fois jouer avec l'espace-temps et par un concours de circonstances, Cian qui était prisonnier d'un mystérieux miroir (depuis onze siècles, excusez du peu !), se retrouve face à la jeune femme. 
Dans ce tome, il est davantage question des Tuatha Dé Danaan que dans les précédents, notamment par le biais de ce fameux miroir, qui n'est autre que l'une des reliques des faës. 
Pour ce qui est de l'histoire et de l'intrigue amoureuse, rien de nouveau sous le soleil, c'est comme toujours plaisant à lire mais je ne suis pas transcendée, loin de là. Peut-être la faute au personnage principal qui possède moins de charme que les mâles de sa famille, je ne sais pas...
Bientôt le huitième et dernier tome de la série, que je lirai bien entendu, car mine de rien j'aime tout de même cette série !

Titre original : Spell of the highlander
Traduit de l'américain par Cécile Desthuilliers
J'ai lu, 378 pages, 2012 pour la présente édition française, 2005 pour l'édition originale

jeudi 9 août 2012

Les highlanders T6 ~ La punition d'Adam Black (Karen Marie Moning)

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Quel bonheur de retrouver ces highlanders ! Enfin pour être exacte, il ne s'agit pas vraiment ici de highlanders mais du plus séduisant et dangereux des faës, j'ai nommé Adam Black. J'attendais avec impatience de retrouver ce personnage énigmatique que l'on rencontre à plusieurs reprises dans les tomes précédents. 

Adam (appelons-le par son petit nom) a été sévèrement puni par la reine Aoibheal pour être intervenu auprès des mortels et avoir utilisé sa magie pour sauver l'un d'entre eux (cf tome précédent). Voici donc notre superbe faë qui se retrouve sur Terre parmi les humains en ayant perdu son immortalité et quasiment tous ses pouvoirs (que la lectrice se rassure, il n'a bien entendu rien perdu, en revanche, de son sex-appeal). Comme Adam n'est pas du genre à se résigner facilement, il cherche à tout ptix à entrer en contact avec sa reine pour lui demander d'annuler le châtiment. C'est ainsi qu'il va faire la connaissance de Gabrielle O'Callaghan, une sidhe-seer, c'est-à-dire une humaine qui voit les faës (qui sont invisibles pour le commun des mortels). Cette rencontre avec Gabby est inespérée et Adam Black voit immédiatement en elle le moyen de communiquer avec Aoibheal.
C'est décidé, il ne la lâchera plus d'une semelle.

- La violence est le refuge des faibles d'esprit, ka-lyrra. Seul un fou cherche à conquérir quand il peut séduire.
- Fantastique ! lança-t-elle en serrant les poings sur son bureau. Un faë qui lit Voltaire... A présent, laissez-moi.
- Erreur, corrigea-t-il. Un faë qui a connu Voltaire. Quant à te laisser, je crois que tu n'as pas encore très bien saisi la situation, Gabrielle. Je ferai dorénavant partie intégrante de ton existence.

La jeune irlandaise ne l'entend pas ainsi et tente de se débarrasser d'Adam (n'hésitant pas au passage à utiliser la violence physique, si, si !), mais en vain. Et puis, rapidement, la situation va s'inverser et devenir dangereuse pour Gabby qui va devoir chercher protection auprès du faë. 

Adam ne manque pas de charme, c'est le moins que l'on puisse en dire. Il a aussi ses moments d'humour ou de colère (au choix), et le duo avec Gabrielle est électrique. L'évolution de l'histoire n'est pas passionnante, même si des scènes d'action viennent régulièrement en rythmer le récit. Rien de palpitant donc côté intrigue, mais encore une fois, ce n'est pas cela que l'on recherche dans une romance, n'est-ce pas ? Et puis pour le plus grand bonheur de la lectrice, on retrouve nos highlanders préférés, les jumeaux Dageus et Drustan puisque la fin du roman se déroule dans leur château. 

Une suite plaisante à lire, dévorée en un rien de temps.

Titre original : The immortal highlander
Traduit de l'américain par Nellie d'Arvor
J'ai lu, 313 pages, 2012 pour la présente édition française, 2004 pour l'édition originale

samedi 30 juin 2012

Les highlanders T5 ~ Le pacte de McKeltar (Karen Marie Moning)

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Dans le tome précédent, je vous annonçais que le héros avait un frère jumeau, Dageus. C'est de lui dont il est question ici. Comme son frère avant lui, Dageus a traversé le temps pour se retrouver au XXIème siècle à New-York. Ce bond dans le futur est le fruit de sa propre volonté pour se soustraire au maléfice dont il est victime. Le highlander a brisé le pacte des McKeltar pour sauver son frère d'une mort certaine et depuis, les druides noirs se sont emparés de son âme. 
Pour tenter de trouver une solution et se sortir du pétrin, Dageus étudie tous les livres anciens qu'il peut trouver sur le sujet. C'est ainsi que Chloé Zanders se rend un jour chez lui pour lui apporter un précieux manuscrit.

C'est un tome meilleur que le précédent qui me réconcilie avec la série. Dageus est un héros bien plus captivant que son frère et l'histoire est plus dense et intéressante. On retrouve dans Le pacte de McKeltar des informations concernant le monde des faës qui sera développé par l'auteur dans la série Fever par la suite. 
Finalement, comme son héroïne, j'ai aimé dans ce livre tout l'aspect mythologique, vieilles reliques, manuscrits... Un voyage en Ecosse qui fut très plaisant !

Titre original : The dark highlander
Traduit de l'américain par Nellie d'Arvor
J'ai lu, 346 pages, 2012 pour la présente édition française, 2002 pour l'édition originale

mercredi 20 juin 2012

Les highlanders T4 ~ Une passion hors du temps (Karen Marie Moning)

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Et non, je n'ai pas oublié la fameuse série des Highlanders, c'est juste que voyez-vous, les journées ne faisant - hélas - que 24h, voilà déjà un petit moment que ce 4ème tome patientait sur le dessus de la pile.

Le héros cette fois-ci est Drustan McKeltar. Il a un père, Silvan, personnage secondaire que j'ai beaucoup aimé, et un frère jumeau, Dageus. Nous sommes donc en Ecosse au 16ème siècle et par un mauvais concours de circonstances, Drustan va se réveiller au fond d'une grotte cinq siècles plus tard. Un réveil soudain mais délicieux puisque lorsqu'il ouvre les yeux, une belle demoiselle est assise à califourchon sur lui. Gwen Cassidy qui se promenait dans les parages est en effet tombée dans ladite grotte mais fort heureusement le corps musclé du highlander a amorti sa chute.

Bon, ce tome-ci ne me laissera pas un souvenir impérissable je le crains. Je l'ai lu sans déplaisir (je suis bon public) mais l'ai clairement moins apprécié que les précédents. Drustan ne m'a pas du tout convaincue, c'est un héros trop parfait et sans réel charisme qui m'a un peu exaspérée. Gwen a une personnalité un peu plus marquée que celle de son compagnon mais elle ne transcende pas l'histoire non plus.
Au-delà de ça, il y a tout de même un thème que j'affectionne avec les voyages dans le temps, quelques situations cocasses et le charme de l'Ecosse médiévale.
J'ai donc passé un moment sympathique mais sans plus. Qu'à cela ne tienne, j'ai enchaîné avec le tome suivant qui est bien meilleur et dont je vous reparle très bientôt !


Lecture commune avec Sandy


Titre original : Kiss of the Highlander
Traduit de l'américain par Lionel Evrard
J'ai lu, 315 pages, 2012 pour la présente édition française, 2001 pour l'édition originale

mardi 27 mars 2012

Les highlanders T3 ~ La tentation de l'immortel (Karen Marie Moning)


Que voulez-vous, quand on aime, on ne compte pas, et me voilà déjà avec le troisième tome de la série des Highlanders.
Cette fois-ci, le héros de ce nouvel opus n'est autre que Circenn, un immortel solitaire (c'est fou comme les personnages masculins qui vivent longtemps, voire éternellement ont tendance à aimer la solitude, il faudrait étudier le rapport entre immortalité et chasteté, je suis certaine qu'il y aurait matière à faire une thèse là-dessus !). Il y a bien eu des femmes dans sa vie, mais elles se sont éteintes et le jeune homme (qui dit immortel dit jeune et beau) ne veut plus endurer le chagrin de la perte d'un être cher. Comme il est immortel, il est incroyablement fort et les Faës lui ont confié la garde de leurs précieuses reliques. L'une d'entre elles, une fiole, a été malencontreusement perdue et pour la récupérer, Circenn a jeté un sort qui va occasionner quelques dommages collatéraux... En effet, quiconque touchera la fiole se verra transporté dans le temps et l'espace pour se retrouver devant l'invincible guerrier. Cela, Circenn ne l'avait pas prévu et l'apparition de Lisa Stone qui arrive tout droit du XXIème siècle le laisse quelque peu perplexe.

J'ai été un tantinet moins séduite par ce tome que par le précédent. Pourtant, Circenn ne manque pas d'attrait, il est vrai.

- Bonne nuit, Lisa, conclut-il enfin. Que les anges bercent votre sommeil !
Aussi soudaines qu'irrépréssibles, des larmes montèrent aux yeux de Lisa. Telle était la formule rituelle de sa mère au moment du coucher, lorsqu'elle était petite - "Que les anges bercent ton sommeil, ma douce. "
Mais Circenn, lui, ne s'en tint pas là.
- Ensuite, revenez sur terre pour dormir auprès du diable que voici, qui irait volontiers brûler en enfer pour une nuit entre vos bras !

L'histoire par moments, se révèle même émouvante. Ce qui m'a gênée en réalité, c'est la fin du roman  qui est un brin ridicule et exagérée... Toute bonne romance qui se respecte a droit à son happy end, mais là, j'avoue ne pas avoir été convaincue. Dommage car sans cela, c'était un tome réussi à l'image des précédents.
A noter dans La tentation de l'immortel la présence d'Adam, le fameux fou de la reine des Faës et une certaine révélation à son sujet à laquelle je ne m'attendais pas !

Titre original : The highlander's touch
Traduit de l'américain par Lionel Evrard
J'ai lu, 408 pages, 2012 pour l'édition française, 2000 pour l'édition originale

lundi 12 mars 2012

Les highlanders T2 ~ La rédemption du Berseker (Karen Marie Moning)

Un peu de romance paranormale ? Avouez qu'il y avait longtemps, n'est-il pas ?!

Sans surprise, ce tome m'a énormément plu. Je dis sans surprise, car le premier m'avait séduite, il ne pouvait donc en être autrement du suivant, CQFD ! La rédemption du Berseker (rien que le titre, ça en jette, non ?) est le tome de Grimm Roderick, l'ami de Hawk, vous savez, le joli coeur du premier tome ! Grimm est donc berseker de son état, je ne spoile pas puisque c'est dans le titre... ce qui signifie qu'il n'est pas vraiment humain. Ce qui le distingue ? Des yeux d'un bleu de glace (si, si !), une force et une vitesse surhumaines et des capacités de guérison hors du commun. Bon, il n'est pas immortel non plus, hein, faut pas pousser mémé dans les orties. Mais autant de qualités réunies chez un seul homme, c'est déjà beaucoup, isn't it ?!
En plus de sa condition de bête apprivoisée (en quelque sorte), ce beau mâle cache un secret enfoui dans le passé. Toujours est-il que ledit mystère l'empêche de tomber amoureux, ou plus exactement d'avoir des relations avec une femme sous peine de la blesser (physiquement, s'entend). Mais il faut croire que les complications, la douce Jillian aime cela, car elle est bien décidée à séduire Grimm, voire à le rendre jaloux pour parvenir à ses fins...
Quel suspense ! Bon, comme d'habitude, je ne peux m'empêcher de présenter tout cela avec de la distance et de la dérision, il faut dire qu'il y a toujours tellement de clichés dans ce genre de romance, que ce serait difficile de les ignorer.
Mais cela ne signifie pas que je n'ai pas aimé ce que j'ai lu, bien au contraire ! C'est une série qui tient ses promesses (bon, ce n'est que le tome 2, mais tout de même) de divertissement et de papillons dans le ventre, bref, une bonne série du genre. Grimm est un personnage intéressant et j'ai apprécié notamment l'aspect mythologie autour du berseker.

Rendez-vous au prochain numéro !

Une autre fan de Grimm : Sandy

Titre original : To tame a highland warrior
Traduit de l'américain par Lionel Evrard
J'ai lu, 407 pages, 2012 pour l'édition française, 1999 pour l'édition originale

vendredi 20 janvier 2012

Les highlanders T1 ~ La malédiction de l'elfe noir (Karen Marie Moning)

Et hop ! Un peu de romance paranormale, ça faisait longtemps, n'est-ce pas ?!
Voilà une série dont les trois premiers tomes n'avaient jusqu'alors pas été traduits en français. L'éditeur J'ai lu a eu la bonne idée d'y remédier et désormais on peut lire en français les deux premiers tomes de la série des Highlanders, le troisième étant prévu pour mars. 
La série Fever ayant connu un succès retentissant, le nom de l'auteur Karen Marie Moning doit vous dire quelque chose. Toutefois, il ne faut pas comparer les deux séries qui n'ont en commun que l'univers des faës et quelques personnages. Ici, on est en présence d'une série romance pure et simple et si vous attendez autre chose de cette lecture vous risquez d'être déçus.
Ce premier tome est consacré au personnage de Hawk, un mortel au charme irrésistible. La reine des faës ayant vanté ses qualités pour rendre jaloux son époux, ce dernier ordonne à Adam Black son bouffon de trouver une femme qui refusera de se laisser séduire par Hawk. Voilà comment Adrienne de Simone se retrouve parachutée au 16ème siècle.
On retrouve ici tous les codes habituels de la romance, deux héros qui sont mariés de force mais finissent par tomber dans les bras l'un de l'autre après avoir joué au jeu du chat et de la souris pendant de nombreuses pages. Hawk est surnommé l'étalon du royaume (quelle belle métaphore !), Adrienne est toujours vierge, bref, on ne nous épargne aucun poncif du genre. 
Pour autant, j'ai beaucoup aimé La malédiction de l'elfe noir et j'ai totalement succombé au charme de Hawk. Pas grand-chose à dire de plus sur ce roman, c'est bien écrit, distrayant, et répond aux attentes que j'en avais. Vite le tome 2 !

Lecture commune avec Cess, Mlle P., Sandy, Rose, Evenusia (liens à venir)

Le billet de Pimpi sur l'ensemble de la série

Titre original : Beyond the highland mist
Traduit de l'américain par Lionel Evrard
J'ai lu, 434 pages, 2011 pour l'édition française, 1999 pour l'édition originale

vendredi 25 février 2011

Shadowfever (Karen Marie Moning)

Comme il m'est douloureux d'écrire ce billet et de livrer mes sentiments sur ce dernier tome... Je l'attendais comme une délivrance, un feu d'artifice. Je me préparais déjà mentalement à devoir de nouveau faire mon deuil d'une série qui a compté et comptera dans ma vie de lectrice. Le quatrième tome m'avait enchantée, plus que cela, il m'avait transcendée. La fin ne pouvait qu'être une apothéose.
Malheureusement pour moi, Shadowfever n'a pas été à la hauteur de mes espérances. 
C'est un bon tome avec des qualités indéniables. 
Oui mais.

Je me suis sentie trahie, blousée. J'ai refermé le livre en me disant "oui et puis après ?". Avec ce désagréable sentiment d'inachevé, de manque. J'ai lu jusqu'à la dernière ligne en attendant autre chose qui n'est jamais venu et la frustration a été immense. C'est comme manger à l'aveuglette une part de tarte aux pommes en croyant que c'est une charlotte aux framboises. Les deux sont bonnes, mais ce n'est pas de tarte aux pommes que j'avais envie cette fois ! L'image est minable, peu importe, mais elle exprime ce que j'ai ressenti. 
Des critiques à l'égard de ce dernier volet qui clôture (en principe) la série Fever, j'en ai à revendre et ça me fait mal au coeur tellement je voulais qu'il soit parfait.
Des longueurs, une intrigue qui part dans tous les sens pour brouiller les pistes et qui finit par ne plus être crédible, une énigme qui se résout sur les cent dernières pages en nous assénant une avalanche d'informations qui auraient pu être distillées tout-au-long du roman et éviter ainsi ces longs passages à la limite de l'ennui. 
Où est le suspense, la magie de cette série qui m'avait éblouie par son style jusque là ? 
Suis-je passée à côté de ce dernier tome ? A trop attendre, risque-t-on inévitablement la déception ? La lecture en VO y est-elle pour quelque chose ? 
Après cette lecture, je suis perplexe et je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas adoré cette fin, moi qui en étais persuadée d'avance. 
Ne vous méprenez pas, je n'ai pas dit que je n'avais pas aimé, j'ai dit que j'étais déçue. 
Je ferai une deuxième lecture de Shadowfver quand il sortira en français, qui sait, peut-être aurai-je alors une révélation ?


Oubliez à présent ce que j'ai pu écrire ici et allez lire les billets de Sandy, Cécile et Pimpi


Delacorte Press, janvier 2011, 594 pages

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