005928473.jpgJ'ai un petit péché mignon, les films catastrophes. Lorsque j'ai l'occasion d'en regarder un, je ne boude pas mon plaisir, et comme je suis bon public, en général je passe un agréable moment.
C'est pour cette raison que j'ai eu envie de lire Dry, au parfait scénario catastrophe. 
Imaginez plutôt, un jour alors que vous tournez le robinet de votre évier, rien n'en sort, il n'y a plus une goutte. C'est le cauchemar auquel vont être confrontés des milliers de californiens qui, du jour au lendemain, se retrouvent sans eau. Comme le gouvernement tarde à venir au secours de la population, chacun va devoir se débrouiller pour survivre.
C'est le cas d'Alyssa et sa famille.

Alors, comment dire ? Il faut croire que je suis plus critique face à un livre qu'à un film, car si j'ai regardé sans déplaisir quelques navets, je n'ai guère apprécié ce roman.
L'idée de départ et la façon dont elle est traitée sont très intéressantes. La catastrophe soulève de nombreuses questions éthiques vers lesquelles les auteurs tentent une amorce, mais malheureusement le récit n'est pas assez creusé dans cette direction, et bien vite la philosophie cède le pas à l'action. Or, cette dernière n'est pas bien rendue ni passionnante, et si le premier tiers du livre se révèle assez addictif, très vite l'intérêt retombe comme un soufflé. Les scènes s'enchaînent mais c'est finalement assez creux, il manque de l'intensité et je suis restée en retrait de ma lecture. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, pire, certains m'ont exaspérée, bref, au fil des pages, je me suis doucement mais surement détachée du récit que j'ai terminé sans réelle envie, juste pour en connaître la fin.
Une petite déception, donc, dommage, sur le papier cette histoire avait tout pour me plaire.

Titre original : The Evolution of Calpurnia Tate
Traduit de l'anglais par Cécile Ardilly
Robert Laffont (R), 494 pages, 2018 pour l'édition originale et l'édition française

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