003739983.jpgDernier tome de cette seconde trilogie dans l'univers d'Ewilan... J'aurais attendu bien longtemps avant d'oser m'y plonger, et finalement, une fois que je m'y suis mise, j'ai enchaîné les trois volumes. 
Celui-ci a donc une saveur toute particulière, car il signe une double fin. 

Le texte des Tentacules du mal est légèrement plus long que celui du tome deux, et plus dense aussi. L'action démarre bien plus tôt et on a affaire à un roman rythmé de bout en bout. 
Le récit s'organise autour de plusieurs nœuds de l'intrigue, et comme c'est la fin de l'histoire, on a parfois le sentiment que l'auteur aurait gagné à étaler les événements sur davantage de tomes. Quatre cents pages, c'est somme toute bien court pour offrir au lecteur des réponses à l'ensemble des questions posées, et surtout pour lui donner un véritable épilogue.
Moi qui peste après les séries à rallonge, j'aurais, pour le coup, apprécié que celle-ci soit plus longue. J'ai d'ailleurs regretté ce déséquilibre entre les trois opus de cette trilogie, le premier et le début du deuxième étant un peu lents à mon goût.
Malgré tout, Les mondes d'Ewilan est une belle série, ne serait-ce que parce que l'on y retrouve ces merveilleux personnages nés de l'imagination de Pierre Bottero, et surtout, son écriture si pure et touchante.

Rageot, 440 pages, 2015 pour la présente édition

Acheter Les tentacules du mal  sur Les Libraires.fr