c87ff8f7-3b1e-4386-8b29-fa78e4490c3c.jpgJ'ai repéré ce roman chez Belledenuit. Son billet enthousiaste m'a de suite donné envie de lire Orages sur la plaine. Sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire. Un récit qui se déroule dans le Far West, qui mêle saga familiale et roman historique avec, en son cœur, une histoire d'amour, que demander de plus ?!
J'ai donc plongé dans cette lecture en toute confiance et avec un a priori très positif. Or, si j'ai passé un bon moment, j'ai tout de même été déçue.

Au début du récit, Elsa a une quinzaine d'années. Elle accompagne son père, un richissime industriel qui souhaite  construire une ligne de chemin de fer reliant l'Illinois à la Californie en passant à travers les Rocheuses. Pour mener à bien son projet, Bob Landers recourt aux services d'un éclaireur, Nick Travis, un sang-mêlé d'origine indienne.
L'histoire s'étire sur plus de dix années au cours desquelles les protagonistes principaux (Elsa et Nick) vont tour à tour se croiser et s'éloigner, chaque fois rattrapés par leurs vies respectives. Issus de deux mondes radicalement opposés, ils ne peuvent se fréquenter et encore moins envisager une relation amoureuse alors qu'ils sont pourtant irrésistiblement attirés l'un par l'autre.

Il m'est difficile de mettre précisément le doigt sur ce qui m'a déplu dans ce roman. Disons que je suis restée en dehors, sans ressentir de véritable empathie pour les personnages. J'ai apprécié l'histoire, y compris sa construction, mais je n'ai pas ressenti grand chose des émotions qu'elle visait à provoquer. Finalement Nick et Elsa me sont restés relativement indifférent, à part dans la dernière partie où Elsa m'a profondément exaspérée !
Pourtant c'est un joli roman et certains passages sont particulièrement beaux et évocateurs, mais dans l'ensemble, c'est un rendez-vous un peu manqué. J'attendais tellement plus d'Orages sur la plaine... Des descriptions de paysages sublimes, des déchirements, de la tension, une véritable histoire d'amour intense et profonde. A chaque fois, l'auteur s'est rapproché de tout cela, sans jamais me convaincre et m'emporter. 
Un roman qui avait tout pour me plaire mais m'a laissée sur ma faim.

Titre original : Thinder on the Plains
Traduit de l'américain par Claude Robert
Archipoche, 473 pages, 2000 pour la traduction française et 1992 pour la version originale